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 [Quête] Récupération des animaux du Bestiaire

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Message[Quête] Récupération des animaux du Bestiaire EmptyVen 2 Mai 2008 - 19:06

Chasse


Vous le savez tous, ou presque, une féroce guerre a opposé les forces d'Elament et les démons. Vous y étiez (ou pas), mais moi, j'étais bel et bien présent. Mon nom ? Je me nomme Julie, conteuse, saltimbanque et autres. Je me divertis de votre divertissement et aujourd'hui, oui, aujourd'hui je sais qu'ici débutera quelque chose de grand, quelque chose de beau... Une chasse, ou plus exactement, une traque, car votre proie ne devra ni mourir, ni être blessée.

Ca vous épate ? Vous y êtes peu habitués, n'est-ce pas... Pourtant, cela est essentiel. Pour peu, pour un seul, pour tous. Et au final, cela vous est égal ! On vous a promis une récompense à chaque animal attrapé sans blessures. C'est un sport, c'est un défi, est comme beaucoup, vous voulez le relever. Le goût du risque est quelque chose qui vous tien fortement à coeur... Vous en mourrez peut-être ou peut-être y survivrez vous, cela m'est égal. Ce qui m'importe moi, c'est de vous divertir, toujours.

On vous a donné rendez-vous ici, près des anciennes ruines d'une tour, au coeur d'une forêt qui sera désormais votre nouveau terrain de chasse. de traque, pardonnez-moi. Vous êtes probablement venu avec des armes, des filets, des lances et toutes sortes de choses terriblement tranchantes... Mais rien de cela ne vous sera utile ici.

Oui, ni mort, ni blessé. C'est la règle. et ceux qui ne la respecte pas, ma foi, ne craindrons peut-être pas le gérant du Bestiaire mais sa compagne. Sauf que ceci est une autre histoire.

Il fait nuit, encore, un feu de camp illumine les ruines éparses. L'été est a peine entamé mais il fait très bon. La brassée de bois sert plus à éclairer qu'à tenir chaud, aux vues de la fine lune qui éclaire le firmament. Si vous faites partie de l'aventure, rejoignez le jeune homme roux dont les flammes projettent une ombres immenses. Mettez à profit vos talents de traqueurs auprès de lui. Ou passez votre chemin.

Il ne vous cachera pas que cela pourrait causer votre mort, ou votre rencontre avec des créatures trop grosses pour vous, si vous voyez ce que je veux dire. Il ne vous cachera pas non plus qu'il ne tolère pas la brutalité envers les animaux...

Êtes-vous prêt ?

Et moi ? Moi, je me retire, comme le font tous bons conteurs. Observateurs, pas acteurs. Bonne nuit, chers amis. L'aube approche à grand pas.
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Message[Quête] Récupération des animaux du Bestiaire EmptySam 3 Mai 2008 - 16:33

Pas un bruit, sinon le crépitement des flammes dansant devant les yeux de l’Aasimar. À quoi pouvait-il bien penser, ainsi planté devant le feu de camp...? De ses mains tendues, Naja faisait mine de se réchauffer alors même que la douceur du temps ne le suggérait pas ; mais dans ses regards étrangement rougeoyant, on pouvait deviner que son esprit était ailleurs qu’en ces lieux. Un hennissement le fit sortir de ses songeries et il se retourna, vérifiant d’un coup d’oeil circulaire qu’il n’avait rien oublié.

Plusieurs semaines durant, le gérant du Bestiaire avait confectionné des sortes de cages montées sur roues et qu’un homme aurait facilement pu tirer à lui seul. Le but était de canaliser les bêtes les plus rebelles et de les ramener à la boutique sans risquer de ne blesser personne : animal comme volontaire. Déposées sur ce qui restait des murs de la fameuse tour, une quantité impressionnante de cordes et quelques chaînes plus solides attendaient sagement. Un peu plus loin encore, une dizaine de chevaux patientaient, parmi lesquels Nunki, son fidèle et psychotique étalon. S’il fallait traquer une bestiole rapide, ces équidés se montreraient d’une grande utilité.

Et puis il y avait quelques chevaux ailés, pour les créatures aériennes. C’était le domaine pour lequel l’Aasimar avait le plus besoin d’aide, son vertige lui interdisant le fait même de lever le nez vers le ciel... Pourtant, il avait peu d’espoir d’en récupérer une seule. Il ne savait que trop bien à quel point l’appel de la liberté grisait les sens, aussi fidèle que soit la monture concernée... Fermant les yeux, Naja pria pour ne pas rencontrer un Dragon égaré. Il y avait tant d’autres créatures à rattraper.

Nouveau hennissement. Les chevaux piétinaient, nerveux. Ils semblaient conscients de la mission qui les attendait et piétinaient d’impatience. Combien répondraient à son appel ? Combien viendraient ? Naja sourit. Il était frais et dispos. L’aube se levait.

La journée s’annonçait magnifique... et terriblement longue et épuisante...


Dernière édition par Naja Notos le Ven 18 Juil 2008 - 16:31, édité 1 fois
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Message[Quête] Récupération des animaux du Bestiaire EmptySam 3 Mai 2008 - 18:06

Edhelorn émergea enfin dans la clairière, au pied de l'antique tour en ruine éclairé par la lueur tremblotante d'un grand feu. Déjà semblait-il la nuit touchait à son terme, laissant entrevoir au loin à l'horizon les teinte chatoyante d'une aurore prochaine. Le Noldor fit quelques pas puis s'arrêta, cherchant à déterminé l'heure qu'il pouvait être. Au final semblait-il, il n'avait pas perdu tant de temps que ça en forêt.

Ces immenses étendus boisées étaient un vrai labyrinthe, ou du moins Edhelorn ne s'était jusqu'alors jamais beaucoup intéressé à la structure géographique de la forêt. Sans nul doute le chef de l'expédition devait avoir tout cela en tête, du moins il l'espérait. Il devait être là d'ailleurs, oui. Edhelorn pivota sur lui-même et accrocha du regard la silhouette de Naja Notos, au près du feu d'où là où il se tenait, semblait envelopper l'Aasimar d'une nimbe de flammes étincelantes. Il ne savait pas grand chose de celui-ci par ailleurs, peut-être que l'expédition en forêt serait l'occasion d'en apprendre plus sur les diverses personnalités d'£lament. Edhelorn hocha la tête à lui même, comme pour confirmer son idée, puis se dirigea vers le feu, faisant quelque peu teinté les fioles contenus dans son sac.

Partir à la chasse au monstre sortait un peu de ses accréditations habituelles, mais il lui avait été demandé en plus hautes instances d'accompagner le groupe afin de faire profiter aux uns et aux autres de ses compétences de médecin. Il fallait tâcher d'éviter que les bestioles ne soient blessé par les chasseurs, ou que les chasseurs se fasse dessoudé par les bestioles. De plus on lui avait proposer rémunération pour ça, lui qui commençait à manquer un peu de fonds pour ses recherches avait donc sauté sur l'occasion. Occasion qui puis-est, lui permettrait en plus d'en apprendre peut-être un peu plus sur les différentes créatures magiques. Que des points positifs en sommes.

L'elfe arriva enfin au niveau de l'Aasimar, le saluant placidement d'un mouvement de tête respectueux. Son sac et ses poches étaient remplis de divers potions et outillages qu'il avait sélectionne, voir préparé, en vue de cette mission. Potions de soins surtout, mais aussi divers antidotes, anticoagulant, fil et aiguille, bandages et bien d'autre, quelques poudres aveuglantes au cas où il retrouverait fasse à une bête récalcitrante. Après tout, il ne savait pas face à quel genre de ménagerie il se retrouverait. Il aurait bien aimé prendre aussi ses derniers tests, mais le reste de son matériel prenait déjà beaucoup de place et il avait dû se restreindre drastiquement sur ce sujet à son plus grand désarroi, surtout que peut-être que tout ces machins de soins ne serviraient peut-être pas...
Enfin bref il verrait bien.

Par ailleurs il ne savait pas si l'Aasimar le connaissait, d'ailleurs, s'agissait-il bien de Naja Toros ? Autant faire les présentations en attendant d'autres participants.

Mes salutations monsieur, je suis le professeur Edhelorn Sackarith, médecin à l'académie d'£lament et j'assurerais, à priori, le suivit médical de l'expédition. Vous devez être Naja Toros, gérant du Bestiaire...
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Message[Quête] Récupération des animaux du Bestiaire EmptyDim 4 Mai 2008 - 14:15

[Comme je veux qu'ils participent tous les deux, je les regroupe sinon on s'en sort pas]

L'immense cheval ailé renifla doucement, redressant soudainement son fier port de tête. Il sentait la présence d'autres animaux, sans doute : Tyrol en déduisit qu'il n'était donc pas loin du point de rendez-vous. Comme il ne connaissait pas réellement le chemin, ou que très superficiellement, il avait laissé la bête le guider sur plus de la moitié du trajet. Le reste du temps, il avait fait avec ses quelques souvenirs ; Oh, il était venu ici il n'y avait pas si longtemps, n'est-ce pas ? Fameuse rencontre… Mais il faisait nuit à ce moment-là, aussi n'avait-il pas réellement fais attention à sa route… Comme souvent, à vrai dire.

En tout cas, il n'avait pas pu compter sur Tranlthanas ! Le sauvageon avait suivi en prétendant ne pas connaître l'emplacement de la Tour. Il n'avait pas voyagé jusqu'ici du temps où il traînait encore autour de la Cité. Tout ce qu'il avait pu faire avait été d'éviter la Lagune à Tyrol. Pour la première fois depuis leur retour à Elament, les deux elfes partaient en mission ensemble, "à l'ancienne" ; on vous le dit, ça promet ! Pour commencer, leurs motivations étaient évidemment bien différentes : Pour Tyrol, c'était l'envie d'aider Naja, celui-là même qui lui avait vendu le cheval qu'il menait en cet instant, c'était même l'envie d'aider tout court qui l'avait poussé à venir. Pour Tranlthanas, c'était plutôt l'appel de l'argent – cet argument avait très bien fonctionné lorsque Tyrol avait voulu le convaincre de venir – et l'envie de sortir de son trou paumé dans les Monts Décharnés qui l'avait amené à accepter la mission. Mais pour cette même mission, il n'avait pas même pris la peine de se changer, aussi je vous laisse à la description physique de son lui-même version Danse de la Pluie (bande de feignasses et moi le premier).


"N'oublie pas," rappela l'elfe aux cheveux blancs alors qu'ils approchaient d'un feu de camp dont l'odeur et le crépitement leur parvenait d'ici, "il ne s'agit pas de tuer."

Tranlthanas ne répondit pas, mais Tyrol sut que la réponse s'apparentait à un vivace "prends-moi pour un c*n, surtout". Cela ne le dérangeait pas ; il préférait tout de même lui répéter car avec celui-là, sait-on jamais… Une envie, une pulsion, toujours les mêmes excuses ! Au moins, en étant avec lui, le Solan saurait le rappeler à l'ordre efficacement, jusqu'à pouvoir contenir sa forme animale qui décuplait ses instincts… Mais non, n'ayez pas peur, c'est une charmante petite bête en réalité ! Cessons de noircir le portrait de quelqu'un d'aussi adorable.

"Cesse de faire la tête ! Cela va te plaire."

Tyrol pinça la joue du Sabrone, qui le repoussa aussitôt. Mais le sourire était au moins revenu. Un sourire qui s'annonçait radieusement agaçant ! Les deux elfes furent enfin en vue du feu de camp. Quelqu'un était déjà là, en plus de Naja. Si Tyrol le connaissait, peu sûr que l'Aasimar en soit réciproquement capable ; A moins qu'il ne reconnaisse la bête qu'il avait vendu à un petit elfe surexcité il y avait de cela un an. L'elfe ne savait pas et, pour ainsi dire, s'en moquait bien ; si oui, tant mieux, si non, tant pis. Et puis il ne jugeait pas le moment propice aux effusions.

"La bonne journée, messieurs !" lança-t-il joyeusement, saluant pour deux.

En effet, dire bonjour arrachait la gorge de Tranlthanas : Il ne jugeait pas utile de saluer, ou alors seulement à sa manière : un grand coup de pattes et poum, par terre. Et paraissait-il que les gens d'ici n'appréciaient pas ce genre de manières… Pas ennuyeux du tout – pour ne pas dire autre chose -, les gens… Il se contenta d'un vague signe de tête.

Tyrol, lui, s'inclina avec déférence.


"Nous venons tous deux aider à la récupération de vos bêtes, Sire Naja."

Cela ne se voit pas ? A vrai dire, à part la présence d'un immense cheval ailé qui servirait à survoler la zone et assister la capture, les deux elfes étaient pour ainsi dire venus les mains vides, eux. Ils ne comptaient que sur leur magie pour les aider après tout, cela est bien normal. Mais il était sûr que vu comme cela, on s'imaginait mal un elfe aussi petit et mince, en tunique blanche et or, s'attaquer à des bêtes faisant jusqu'à quatre fois sa taille et son poids. Quant à l'autre elfe, on se demandait déjà si on pouvait lui parler pour lui donner les directives ! Les bras croisés, le regard dirigé ailleurs, il avait juste l'air d'accompagner. Et s'il ne paraissait pas agressif, il émanait tout de même de son attitude un je-m'en-foutisme à peine dissimulé. Eh quoi, on change pas une équipe qui gagne…
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Message[Quête] Récupération des animaux du Bestiaire EmptyDim 4 Mai 2008 - 15:46

Eurydice arriva a l'endroit convenu, ou attendait déjà deux êtres pour le moins étranges. Elle se tenait droite et fière, comme tout centaure qui se respecte. Elle était vétue pour l'occasion d'une armure, qui cachait sa poitrine en general dénudée, car les centaures n'éprouvent pas cette gène qu'ons les humains et autres créature envers les corps nus. Elle portait sur son dos un arc et des flèches, car lors d'une rencontre avec des creatures malfaisantes volantes, elle avait réussi à les avoir grace à sa puissance et sa grâce, ainsi qu'une épée, dont elle n'avait jamais vraiment fait usage car elle n'en avait pas eut besoin. La jeune femme était de nature douce et pacifique, et ce qui l'avait poussé a faire cette quête était le besoin d'action, de se donner une place dans la cité d'Elament qui était aujourd'hui devenu sa nouvelle maison.
Elle n'utilisait jamais ses pouvoirs magiques et d'ailleurs ne savait meme pas comment on les utilisait car elle ne desirait pas apprendre à s'en servir, detestant ce genre de pratique.

Les premiers arrivants attendaient près d'un feu, et Eurydice se demanda si elle ne devrait pas faire demi tour. Elle sentait que la mort avait deja frappé pour ces deux etrangers, et son instinct de centaure, la mettait en garde contre des ennemis potentiels. Elle ne connaissait pas ces gens, et de nature timide, elle s'avanca doucement jusqu'à eux pour se presenter, ayant peur que son aparence ne les effraient ou ne les enervent. Elle était une redoutable guerriere avec un mental aussi doux et fragile que celui d'un enfant, qui n'a jamais connu les guerres et les combats.
Néanmoins on reconnaissait la puissance d'un centaure quand on le voyait. Meme sans experience des combat, ils sont des adversaires redoutables, leur nature les ayant forgés de la sorte.

L'un des hommes sentait la plante, et Eurydice vit qu'il avait un sac qui en était rempli. Elle pensa qu'il devait être guerisseur ou prêtre, quelque chose comme cela, l'autre était sans aucun doute un magicien, son apparence y faisait penser. Il paraissait sombre, ou malheureux. Au moment ou elle arriva deux autres personnages apparurent de l'autre coté du feu crépitant. Elle se rapprocha encore pour voir mieux leur visage et tenter de les cerner.

Elle avait compris qu'il y avait des animaux à recuperer, mais on ne lui en avait pas dit beaucoup plus. Elle se présenta au cercle, et demanda si elle pouvait aider en quoi que ce soit. Elle était assez forte, et connaissait bien les animaux, étant a moitié animal elle aussi. Elle saurait calmer les plus énervés et manier les plus rebelles. Elle était douce, mais son tempérament lui permettait de regler bien des problèmes. Elle attendit la réponse de l"un d'entre eux le chef pensait t'elle, car une expedition sans chef pose toujours problème. Celui qui prendrait la parole serait surement celui qu'elle suivrait au long de cette aventure si on avait besoin d'elle.
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Message[Quête] Récupération des animaux du Bestiaire EmptyMar 6 Mai 2008 - 11:32

En contre jour, ou plutôt en contre feu, le visage de l’Aasimar se détacha. Il avait vaguement entendu, entre deux ronflements de ses chevaux, de petits tintements clairs étouffés au fond d’un sac. Un être assez étrange était en approche, chauve, ridé, avec des oreilles plus grandes et plus pointues que celles des équidés ici présents... C’était un Elfe, à n’en pas douter et le gérant lui sourit, heureux de voir au moins une personne venir à lui pour lui prêter main forte... à moins qu’il ne s’agisse encore d’un enlèvement ? Les présentations lui ôtèrent ce doute et le firent sourire encore plus largement, de son air éternellement enfantin :

« _ Notos, » rectifia t-il avec bonne humeur, « Naja Notos, gérant du Bestiaire ou de ce qu’il en reste. Je suis très heureux de votre présence ici et je vous remercie d’avoir fait le déplacement. »

Il lui tendit la main, ses mains là, pourvues de ces mêmes griffes aussi puissantes qu’impressionnantes. Quelques uns de ses doigts portaient encore les stigmates d’une bataille acharnée, mais les griffes avaient repoussées, irrégulières en taille. Les yeux pétillants, Naja observa Edhelorn d’un air rêveur. Médecin ? Il se rappela Lorelaï, celle qui les avait remis sur pieds lui – évanoui après sa vision d’horreur d’une hauteur vertigineuse – et surtout Naciniah, tombée dans un sommeil sans fin après la bataille. Tout cela était déjà loin, mais dans son souvenir, il n’y avait pas trace d’un Elfe chauve parmi les soigneurs... aussi l’Aasimar jugea t-il qu’Edhelorn devait être récemment arrivé à Elament. Une belle entrée en matière qu’une traque de fous !

« _ J’espère que personne ne sera blessé... enfin, je ne veux pas non plus que vous vous sentiez inutile, mais dans l’idéal, je préférerais que tout le monde s’en sorte indemne ! » rit-il de bon cœur.

D’un geste, il lui désigna le centre (approximatif) des ruines, l’invitant à s’installer.


« _ Je vous en prie, mettez-vous à l’aise. J’ai apporté quelques couvertures au cas où. Je vais aussi vous laisser un cheval, s’il était nécessaire d’intervenir sur un blessé trop éloigné du camp. »

Sur ces paroles, Nunki ronfla, imité par ses congénères. Quelqu’un d’autre approchait et ce quelqu’un avait des effluves amicales, semblait-il. Naja se retourna et se figea soudain, exactement de la même manière que lorsqu’il s’était retrouvé face à Archael, dans son bureau. Un souvenir fulgurant venait de le traverser et le laissait là, interdit, presque admiratif. Sa bouche s’entrouvrit... il cherchait, mais rien ne venait... et puis soudain :

« _ Cynoute ! » triompha t-il.

Non, ce n’était pas le nom de l’étalon à la robe virginale et aux ailes diaphanes. C’était le nom d’une sorte de petit chien, une bestiole assez collante, si sa mémoire était bonne, collante et remuante. Une bestiole qui accompagnait un dénommé Lèn à l’époque, ce même Lèn à qui il avait vendu ce magnifique cheval ailé. Mais aujourd’hui, l’animal revenait monté par deux étrangers. Qu’était devenu son propriétaire originel ? Le petit Elfe amusant. Celui qui l’avait soigné d’une blessure... celui qui l’avait encouragé – malgré lui – à prendre des cours particulier auprès d’Archael...

Naja s’approcha, quasi titubant. Il chercha à reconnaître l’un des deux cavaliers, mais ce fut peine perdue. Aussi se contenta t-il de sourire – eh oui, encore – répondant à ces salutations enthousiastes. Mais de nouveau, quelque chose lui traversa l’esprit, comme un air de déjà vu... ou peut-être de déjà entendu...? Il regarda Tyrol d’un air suspicieux :


« _ Bien le bonjour messieurs et merci, votre aide est la bienvenue. »

Il posa un regard bienveillant sur Tranlthanas, jugeant que ce personnage saurait se montrer rudement efficace, rien qu’à en observer sa stature. En voilà un qui semblait assez familier des activités physiques ! L’autre, en revanche, encapuchonné dans sa cape noire, paraissait plus frêle, donc plus faible... mais il ne fallait pas juger sur les apparence, disait-on. Alors Naja ne jugea pas. Et puis n’importe quelle aide était acceptée. Il tapota l’encolure de l’étalon ailé et lui murmura son bonheur de le revoir, à sa façon, d’une voix douce et amicale. Mais alors qu’il s’apprétait à poser la question qui lui brûlait les lèvres, un autre individu fit son apparition.

Le feu de camp s’éteignait doucement, faisant place aux lueurs d’un soleil encore frais. Il serait bientôt temps. L’Aasimar pencha la tête de côté en voyant se découper la silhouette d’Eurydice. Un Centaure, voilà qui était parfait ! Il délaissa Tyrol, Tranlthanas, le cheval ailé et Edhelorn et se dirigea alors vers la nouvelle arrivante. Naja accueillait tout le monde, comme s’il s’agissait des convives d’un goûter d’anniversaire !


« _ Bonjour, charmante jeune fille. » s’inclina respectueusement Naja.

Il jeta un bref coup d’oeil sur l’arc, les flèches et l’épée de la jeune Centaure et lui désigna le pan de mur effondré, un peu plus loin, lui indiquant poliment d’aller y déposer ses armes.

Et puis, comme s’il prenait conscience que tout ce monde là n’était pas venu pour tailler une bavette, il se remua soudain. Se dirigeant vers une carriole recouverte d’une toile épaisse, il agrippa le tissu et tira sèchement, découvrant un chargement macabre de carcasse fraîches.


« _ Bien, » annonça t-il à voix haute, « comme on a du vous l’expliquer, le but de cette chasse est de capturer les animaux échappés du Bestiaire. Ces bêtes ont été libérées par l’ennemi, alors même que la récente bataille faisait rage. Autrement dit, il est inutile de préciser dans quel état de stress sont tout ces animaux. Attendez-vous à des réactions défensives... euh... assez viiolentes... »

Il hésita, pensif.

« _ Toutes ces créatures ne sont pas herbivores et pacifiques... certaines sont blessées... Un animal blessé est toujours dangereux et il l’est deux fois plus lorsqu’il s’agit d’un prédateur... Faites attention à vous ! Monsieur Edhelorn ici présent vous soignera en cas d’incident... »

Nouvelle pause. Naja n’aimait pas les discours et il aimait encore moins jouer celui qui dirige ou donne des ordres. Mal à l’aise, il cherchait ses mots. Son regard s’arrêta sur Eurydice et il reprit :

« _ Les animaux doivent être récupérés vivants, aussi je vous demanderai de laisser ici vos armes. Vous avez toute une panoplie de cordes à votre disposition et quelques carcasses pour calmer les estomacs irraisonnément affamés. Oh... et il s'agit de montures... alors attendez-vous à des bestioles imposantes. Les sujets les plus récalcitrants devront être emprisonné dans l’une de ces cages. Pour le reste, fiez-vous à votre instinct... »

Mais à peine eut-il terminé sa phrase – n’ expliquant pas du tout comment s’y prendre – qu’un hurlement strident se fit entendre au dessus du campement. Manifestement, une créature était attirée par l’odeur de viande fraîche et semblait peu disposée à partager son butin inespéré. Naja leva les yeux afin de scruter le ciel. Bien mal lui en prit puisque son vertige le rappela immédiatement à l’ordre, l’obligeant à fixer ses pieds nus et griffus quelques secondes afin de reprendre ses esprits. Les chevaux, regroupés près des ruines, sursautèrent d’un même mouvement terrifié. La traque commençait de façon inattendue.

« _ Euh... nous dirons que la chasse est ouverte... »

Et comme pour répondre à la menace proféré par son précédent soigneur, le Griffon poussa un cri strident avant de fondre sur le petit groupe, toutes griffes dehors...

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Dernière édition par Naja Notos le Ven 18 Juil 2008 - 16:33, édité 3 fois
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Message[Quête] Récupération des animaux du Bestiaire EmptyMer 7 Mai 2008 - 13:46

C'est avec une certaine consternation qu'Edhelorn vit, ou plutôt constata qu'un énorme griffon se jetait soudainement sur eux à l'improviste et avec moult cris. En soi c'était plutôt gênant et l'elfe n'eut que le temps de lâcher un zut plat et vaguement ennuyé avant de se jeter à terre pour éviter le passage tonitruant du monstre ailé au ras du sol.

Bon alors, se dit Edhelorn en relevant un peu la tête pour voir la bête reprendre de l'altitude, sans doute en préparation d'un second passage, comment on neutralise cette bestiole ?

L'elfe se mit à réfléchir à toute vitesse, faisant marcher les rouages analytique de son esprit glacé. Il jeta un coup d'œil à Naja Notos qui durant quelques secondes semblant avoir eu du mal à faire le point. Techniquement ayant déjà le griffon comme pensionnaire, il devait savoir comment faire pour le maîtriser, du moins en théorie. Quel idée saugrenue tout de même que de garder de tels bestioles en cage ! La Ménagerie d'£lament aurait pu se contenter de créatures maîtrisables tout de même ! Quel besoin de tenir enfermé des trucs pareils en pleine ville ? Déjà rien qu'une réserve naturelle aurait été une meilleur idée, plutôt que d'insultantes cages qui ne ferait qu'attirer le courroux de ses résidents. Et à propos de cage, étaient-ils sensés les trimballer avec eux où attirer les bêtes jusqu'ici ? Enfin pour le moment la question ne se posait même pas, une de ses dites bestioles était déjà ici, restait à la capturer...

Techniquement il pourrait lui geler les ailes, mais il ignorait quel genre de résistance à la magie pouvait avoir la bête. De plus si il faisait cela alors qu'elle était en plein air le griffon risquerait de se faire mal en tombant et lui aurait une retenue sur son salaire.
Non, il fallait attendre que la créature se pose et pour cela... pour cela peut-être qu'avec un appât... après tout, il y avait pleins de chevaux par ici ! La centaure ne serait peut-être pas très contente en soi, mais la fin justifie les moyens. Oui, il faudrait exposer ce plan improvisé aux autres, surtout que le Griffons semblait à nouveau amorcer une descente depuis la cime des arbres.

A moins bien sûr qu'un autre ait une autre idée. Après tout, pourquoi se mouiller quand quelqu'un pouvait œuvrer à notre place ? Autant attendre pour le moment, mais bon pas trop longtemps non plus. Du moins l'elfe l'espérait...

Edhelorn se releva en vitesse et alla se cacher derrière un muret en ruine, il y aurait un meilleur panorama de la situation qu'au sol et serait mieux disposer à agir en cas de besoin...
De plus le griffon aurait plus de mal à l'attraper ici. Oui, bon calcul.
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Message[Quête] Récupération des animaux du Bestiaire EmptyMer 7 Mai 2008 - 16:47

Concentré sur Naja, Tyrol n'eut pas le temps de détailler les deux autres personnes venues aider, l'homme qui était déjà là à son arrivée et la centaure qui venait de les rejoindre. Avant que la petite explication de rigueur, il se contenta de rire franchement à l'exclamation que l'Aasimar avait poussée – sans doute par réflexe – en le voyant. Et avant qu'il ne reparte avant de lancer son discours d'entrée en matière, l'elfe échappa un discret :

"Bonne réponse, Naja."

Et il mena son cheval un peu plus loin de manière à ne pas le gêner dans son passage tandis qu'il se dirigeait vers la nouvelle arrivante. Et il resta silencieux, écoutant ensuite avec attention le petit briefing qui suivit, assez amusant d'ailleurs ; il suffisait de voir la taille d'Haeris, son cheval ailé ! Il se souvenait parfaitement de la première fois où la bête lui avait été présentée. Imposante de force et de grandeur, elle l'avait tout d'abord intimidé… Mais son caractère était en réalité d'une douceur et d'une docilité inégalées ; Toutefois, l'elfe savait pertinemment que toutes les bêtes que Naja avait ne pouvaient être comme lui, et, ne serait-ce que de par leur physique, elles seraient assurément difficiles à maîtriser. Aussi la précision lui sembla-t-elle évidente, si facilement devinable ! Il tourna la tête vers Tranlthanas et vit que ce dernier esquissait un sourire en coin ironique, presque hautain, signe que la même pensée lui avait traversé l'esprit. Signe aussi qu'il était de bonne humeur. Youpi.

Un cri coupa alors court à cet amusement, et, de même, au discours de Naja. Les deux elfes virent alors le griffon qui filait droit sur le groupe, sans doute attiré par l'odeur de la nourriture amenée sur place. Leur surprise dura cependant peu : ils avaient été entraînés à la surprise, et Tranlthanas plus encore que Tyrol ! Ce n'était pourtant pas à lui de bouger pour l'instant. Hélas, un elfe sauvage ne vole pas, et c'est là tout un mythe de grosbill qui disparaît (j'allais dire s'envole, mais bon…). Il se contenta donc de courir en direction de la tour pour se saisir de cordes.

Tyrol ne vole pas non plus, me direz-vous, mais lui seul pouvait contrôler Haeris, qui ne répondait qu'à un maître de son élément. Il enfourcha donc sa monture tout en se disant dans un éclair de lucidité tardif qu'il aurait pu rester à terre et attendre que le griffon soit assez proche pour lancer le sort qu'il jugea le plus utile dans l'instant ; Ma foi, trop tard, le voilà déjà parti ! La rencontre se fit rapidement, le griffon arrivant déjà à vive allure et Haeris, qui, sentait l'urgence qui pressait son maître, accéléra sitôt ses pattes décollées du sol. Un bruit de choc métallique se fit entendre, bref et sonore, accompagné d'un vif rai de lumière ; le griffon échappa une sorte de gémissement au contact du bouclier lumineux, et, à demi-assommé, fonça vers le sol en tentant tant bien que mal de se redresser. Il secoua la tête en grognant, battant des ailes par à-coups sans parvenir à regagner de l'altitude ; de toute évidence, comme il n'était plus très loin du sol au moment où Tyrol s'était interposé, il n'était pas prêt de repartir de sitôt.

Tranlthanas, qui avait fabriqué un lasso avec une corde, attendit que le griffon fut assez proche pour lui enserrer les pattes avec et l'attirer définitivement par terre, avec difficulté vu que la bête, dans sa confusion, continuait d'opposer une résistance réflexe et apeurée. Aussi, qui aurait pu croire qu'une fois au sol, l'affaire était réglée ? Furieux, le griffon tentait par tous les moyens de se redresser, battant des ailes avec rage. L'elfe sauvage se recula afin d'éviter un coup d'aile emplumée à la tête. Bon sang, quelqu'un pour lui tenir les ailes ! Il tenait déjà les pattes et devrait - peut-être - trouver le moyen d'attacher la corde quelque part pour empêcher la bête de reprendre son envol... Ouaip,ce serait ptêt pas une mauvaise idée.


-Il va retrouver ses esprits, fit remarquer calmement le sauvageon en fronçant légèrement les sourcils, se tournant vers Naja, par défaut. Aidez-moi à lui tenir les ailes.

Tu es le propriétaire des bêtes, viens donc montrer que tu les connais !

Tranlthanas attendait évidemment une réaction de la part de la Centaure, elle aussi, mais, comme il en avait croisé peu et ne connaissait pas leurs capacités, il ne voyait pas comment elle pourrait gérer une telle situation. Malgré tout, si elle était là, c'était pour aider, non ? A moins qu'elle ne file se cacher derrière un bout de mur, comme le chauve… Ah, le travail d'équipe c'est toujours aussi *Rrrrh pteuh*merveilleux.

Tyrol avait atterrit plus loin, et, pour l'instant, se trouva bien limité dans ses actions. Il resta à distance du griffon enragé par l'échec et qui recouvrait peu à peu la clarté dans son esprit. Puis, dans le doute, leva un nouveau bouclier lumineux en forme de dôme juste au-dessus de lui, assez large pour que la bête ne puisse pas décoller à nouveau, au risque de se cogner encore une fois.
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Message[Quête] Récupération des animaux du Bestiaire EmptyMer 7 Mai 2008 - 21:45

Eurydice avait envoyé ses armes voler par terre quand le chef de l'expedition lui commanda. Elle pensait à sa propre sécurité avant celle des animaux et se demandait comment elle allait se debrouiller pour recuperer des creatures dangereuses sans armes. Il leur avait indiqué un endroit ou la viande etait regroupé en tas pour attirer les bêtes, mais elle n'avait meme pas eu le temps d'y jeter un coup d'oeil que la premiere récuperation se fit.

Un griffon immense se jetait sur eux à une vitesse folle. Eurydice regarda la scène defiler sous ses yeux sans bouger, n'attirant pas l'attention de la creature ailée, qui n'en mena pas loin avec les jeunes aventuriers qui reussirent rapidement à la mettre au sol dans un état d'inconscience relatif. Elle vit que les jeunes gens étaient en difficultés pour retenir la bete, mais Eurydice connaissait des point de pression qu'elle utilisait souvent pour calmer les siens, quand ils eprouvaient des douleurs intenses, qu'ils ne pouvaient soigner eux meme, car certaines parties de leur anatomie leur était impossible d'accès.

Elle avait donc appris toutes les techniques pour calmer des bêtes effrayées, des sortes de massages pour monstres en quelque sorte. La jeune femme s'approcha donc de la creature au sol qui commençait à s'enerver à nouveau, et lui appuya assez fort sur un point situé entre son dos et ses ailes pour l'empecher de bouger. Elle avait placé son posterieur a l'opposé de son corps pour ne pas se faire piquer le visage par ce bec enorme et puissant.

La creatures ne pouvait plus les bouger, mais donnait à présent des coups dans tous les sens pour se liberer, elle gigotait fortement, mais le centaure la maintenait fermement. Elle attendit que les autres l'attachent, mais le temps qu'ils se debrouillent pour achever de l'attacher, La bete lui piqua les fesses ce qui la fit ruer et lacher momentément sa prise. Elle s'ecrasa au sol sous le coup d'aile violent que lui envoya le griffon.

Se sentant menacé par ses proies trop aggressives a son gout, la bête s'envola de nouveau dans les airs, les laissant coit de stupeur, devant la puissance de cette enorme oiseau. Ils avaient surement vaincu des sorciers, des mages noirs ou autres creatures maléfiques et puissantes, et ils venaient de perdre un animal donc l'intelligence leur était inferieure ainsi que sa magie. Mais elle était rapide et son intelligence lui permettait d'esquiver pour proteger sa vie qu'elle pensait en danger. Et l'instinct de survie est en general plus fort que tout. Eurydice s'excusa donc auprès des autres "chasseurs" car elle avait laissé la bête se sauver et leur annonça:

-La quête que l'on nous a confié sera plus difficile que je ne le pensais. Le griffon est partit au nord, nous devrions aller de ce coté, je pense qu'ils seront assez nombreux dans la forêt face à nous, les animaux blessés cherchent des abris, et cette forêt n'est pas comme Darke, on ne rencontre pas des Worgs dans tous les coins. Cependant, monsieur Naja, pouvez vous me citer les animaux qu'il nous faut recuperer, nous devrions deja en apprendre le plus, sur les creatures les plus dangereuses au moins, sauf si le temps nous est compté, mais il serait plus sage de nous attarder sur les moyens de les attraper, car si nous devons nous retrouver face à un dragon, je prefererais etre mise au courant.

Elle regarda son derriere endolori, mais elle n'avait rien de grave. Une toute petite coupure qu'elle aurait pu se faire en s'accrochant à un arbre n'importe ou. Elle se rapprocha, l'adrenaline lui donnant envie de courir après ce griffon pour le retrouver, mais elle se contenait attendant les ordres, ne sachant pas trop s'ils allaient se separer ou rester grouper, s'ils allaient monter un plan d'attaque et de défense pour capturer ces créatures ou s'ils iraient à l'aveuglette en improvisant au fur et a mesure.

Le fait de choisir des appats pour attirer les monstres n'attiraient pas particulierement Eurydice, que ce soit un cheval ou autre. Elle était centaure et donc avait une compréhension de ces congenères chevaux, elle comprenait tout de leurs reactions, leurs peurs, leurs sentiments, et pouvaient leur parler pour leur faire comprendre ce qu'elle voulait qu'ils fassent. Ils etaient pour eux des egaux au meme niveau que l'homme.

Elle n'appreciait pas d'utiliser des animaux pour en attirer d'autres qui s'étaient sauvés, car cela mettait les uns en danger au profit des autres, et elle n'acceptait pas que les créatures les plus faibles servent de nourriture aux plus feroces tout cela pour une traque devant etre inoffensive. Ne voulant pas se mettre a dos les autres traqueurs, elle ne dit rien sur ce qu'elle pensait, mais resta près des animaux pour les proteger en cas de nouvelle attaque. Elle pensait que dans ce genre de situation il fallait creer des tactiques, mais en jouant au maximum sur la securité.

Elle avait un caractère doux et était pacifiste, malgré le fait qu'elle ait ramené des armes. Elle pensait qu'il fallait tuer des animaux très dangereux et non les capturer. Sachant maintenant pourquoi elle etait la, elle comprenait mieux comment s'y prendre pour la chasse, et ayant vécu en foret très longtemps, elle connaissait de nombreuses choses sur la cachette, le comportement et la façon de les attraper. Et elle ne craignait aucun d'entre eux, car elle les comprenait mieux que les humains. Un humain peut etre très vil, un animal exprime ses vrais sentiments.

Etant mi femme mi cheval, elle avait la capacité de comprendre ces creatures mieux que chaque humain ou elfe ou autre sur le bout des doigts. Peut être n'aurait elle pas le temps de les calmer s'il fallait agir rapidement, mais elle arriverait surement à les mettre en confiance, car elle pouvait leur communiquer les emotions qu'elle voulait qu'ils ressentent. Elle esperait beaucoup jouer sur cet aspect des choses pour reussir la mission qui lui incombait.

Elle attendit donc les nouvelles instructions et suivit le chef du groupe, se pliant totalement à ses ordres, etant celui qui allait la payer, mais elle tenterait tout pour proteger les animaux qui étaient inoffensifs ici. Ainsi que ces compagnons s'ils en avaient besoin. Elle pensait particulierement à l'un d'eux qui s'était caché derriere une pierre, mais ne porta aucun jugement la dessus, comprenant la peur que l'on peut eprouver face à ce que l'on ne connait pas et que tout le monde n'a pas la force d'affronter la mort et le danger en face. Personne n'a forcément l'ame d'un aventurier, et les choix que l'on fait ne sont pas forcément controlés à cause de la vitesse de l'action. Dans ces moments la chacun a le droit de faire ce qui lui plait.

Elle avait remarqué la puissance des autres personnages qui avaient utilisés leurs pouvoirs, mais craignait que ceux ci fassent fuir les animaux, ou ne les blessent sans le vouloir. N'utilisant jamais son don, elle ne savait meme pas comment faire pour l'utiliser, Eurydice ne connaissait pas le controle qu'ils en avaient, mais craignait que leur soif de pouvoir les emportent dans une folie destructrice, et leur fassent du mal, non pas physiquement, mais mentalement, car ces creatures peuvent facilement se retrouver desorientés ne comprenant pas ce qui leur arrive, et devenant fou a cause de cette incompréhension.

Les bêtes, meme très intelligentes, et magiques, et puissantes ne sont pas habitués à ce que les chasseurs usent de leurs dons, sauf pour les tuer, mais pour les attraper, ce qui peut les rendre completement folles et encore plus dangereuses, et qui pour le gerant ne serait pas utile de se retrouver avec des etre défasés. Une fois encore elle ne dit rien, car elle voulait quand meme miser sur la securité de sa propre personne en principal, et que si ses compagnons ne connaissaient rien d'autre que l'utilisation de la magie ils se retrouveraient en situation beaucoup plus précaire et dangereuse.

La chasse était levée, et une longue nuit et journée les attendait à présent. Elle esperait qu'elle ne leur prendrait pas des mois, car elle ne connaissait pas le nombres d'animaux à traquer. Elle savait juste que si elle ne les retrouvait pas tous, le sommeil serait difficile a trouver durant les jours qui viendraient.
Elle demanda au chef du groupe, enfin celui qu'elle considerait comme le chef, si elle pouvait garder sa sacoche ou elle avait disposée plusieurs plantes aux effets calmants et autres somnifères, et les confia a l'homme qui avait deja sa malette de potions, qui se presenta comme l'infirmier du groupe.
Elle attendit la suite des evenements en silence.
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Message[Quête] Récupération des animaux du Bestiaire EmptyJeu 8 Mai 2008 - 11:20

Edhelorn sortit profondément consterné de derrière sa protection improvisée. La bête s'était enfuie et sans doute s'attendrait-elle la prochaine fois à ce qu'ils pouvaient faire contre elle. C'était très... frustrant, au final il n'aurait pas dû attendre la réaction des autres et agir tout de suite. Les boucliers lumineux et les lassos étaient bien jolies mais c'était sans compter le potentiel magique ou physique de certaines créatures. Edhelorn n'y connaissait pas grand chose en Griffons, il s'était surtout intéressé aux créatures maritimes ou aquatiques, plus en accord avec ses recherches mais il jugeait, même avec toute la bonne volonté de la centaure, que faire un massage à un monstre énorme et furieux était un tant soit peu fumeux, thèse corroboré par le fait que ça avait raté. Mais bon après tout pourquoi pas, la prochaine fois cela marcherait peut-être...

L'elfe arriva à l'endroit où s'était tenu le griffon, quelques secondes plus tôt, ne laissant derrière lui que la corde déchiré du lasso et de profondes labours dans le sol, sa force physique devant être colossale ce qui en soit n'arrangeait pas leurs affaires. Il écouta distraitement ce que dit la centaure au groupe, perdu qu'il était dans ses pensées ce qui ne l'empêcha pas toutefois d'y répondre.

Elle a raison... nous ne pouvons nous lancer tête baisser dans la forêt sans savoir ce qui peut nous attendre, surtout que la présence massive de toutes ses créatures en aura peut-être attiré d'autres. Il vaut mieux savoir à quoi s'en tenir...

Il prit docilement le sac de la centaure, un peu surpris par ailleurs par sa demande. Il y jeta un coup d'œil à l'intérieur afin de voir si il y avait des choses qui pourrait s'avérer utile. Beaucoup de plantes en soi, certaine, le reconnaissait-il , possédait certaines vertus indéniables, mais elles n'étaient pas traiter à l'acide ni purifier, chose assez prévisible de la part d'un être de la Nature, ce qui en limitait quelque peu leur efficacité. Surtout qu'il se voyait mal devoir les enfourné dans la bouche d'une grosse bestiole furieuse, ou de devoir lui frotter les nasaux. Enfin, c'était une aide supplémentaire, et ils arriveraient sans doute à en trouver une utilité, ce ne serait-ce comme proto-anesthésiant.
Fermant le sac et se tourna vers le ciel, le professeur Sackarith constata que l'aube avait bien avancé désormais, déjà les différentes animaux de la forêt avait commencé à s'éveiller, bien que le combat qui avait eu lieu avait quelques peu refroidit leur ardeur à se montrer. Cela n'avait en soi pas beaucoup d'importance, il n'allait pas pleurer pour quelques écureuils apeurés.
Par ailleurs, maintenant qu'il était là où s'était tenu le griffon, quelque chose n'allait pas. Il se tourna vers Tirol et son compagnon.

Mmm, je dois dire que votre méthode est assez impressionnante, mais je crains devoir tout de même vous demander de faire attention dans l'utilisation de vos dons. Si le griffon avait percuté votre bouclier de face à pleine vitesse il aurait pût se briser la nuque ou se le faire en tombant sonné sur un gros rocher. De plus si il avait été vieux ou malade la chute aurait aussi pût lui être fatal.

Il leva le doigt avec grâce, parlant toujours avec le même ton docte et calme.

N'allez pas croire que je ne doute de votre degré de maîtrise de votre pouvoir ni de vos dons potentiels mais une erreur ou un accident sont si vite arrivé. En l'absence de l'état de santé des animaux et dans la mesures où il faut les récupérer sain et sauf je déconseillerait de réitérer une action de ce genre. Je n'ai pas eu le temps d'examiner la bête, mais le choc au vu de manière dont il a été sonné, lui a peut-être déjà causé quelques fractures.

Voilà ça c'était fait, peut-être que cela ne plairait pas au sauvageon mais en soi il s'en fichait pas mal. Il fallait maintenant qu'il s'attarde sur un autre détail technique d'importance qui lui était venu à l'esprit quelques minutes plus tôt et n'avait pas le temps, ni vraiment l'envie, de se lancer dans un débat sur la question. Il se dirigea vers Naja Notos et lui désigna les cages.

Je vous pris de m'excuser monsieur, mais comment avait-vous prévu d'amener les animaux dans les cages ? Je veux dire, devrons-nous à chaque fois les ramener jusqu'ici ou devront-nous amener les cages avec nous ? Les deux risquent d'être peu pratique au vue de leur tailles ainsi que de celles potentielles des bêtes. Qu'aviez-vous prévu quand à la question ?
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Message[Quête] Récupération des animaux du Bestiaire EmptyJeu 8 Mai 2008 - 20:26

[HS] Attention Eurydice, normalement, Tyrol avait créé un dôme de lumière empêchant le Griffon de repartir. N’hésite pas à relire plusieurs fois les réponses des autres joueurs pour éviter ce genre d'incohérence [HS]

Bonne réponse ? Oui et il le savait. Ce qu’il ignorait en revanche, c’était l’identité de ce mystérieux personnage aux yeux translucides. Car il le jurerai, ce n’était pas à lui qu’il avait vendu cet étalon ! Aussi fut-il à la fois rassuré et inquiet de savoir qu’un étranger connaissait Lèn. Lèn... comment allait-il, petit Elfe distrait ? L’Aasimar renonça à poser la question à Tyrol ou à son camarade, de peur de les ennuyer. D’autant que Tranlthanas n’avait pas l’air spécialement disposé à se laisser ennuyer par des banalités sans nom. Mieux valait remettre cette discussion à plus tard et entrer, sans plus attendre dans le vif du sujet.

Et le discours se fit de lui-même, comme nous le connaissons, interrompu sur la fin par l’assaut irréfléchi d’une créature mi aigle, mi lion...

Sans surprise ou presque – selon que l’on connaissait Naja ou pas – le Griffon manqua le gérant d’un cheveux. La chance insolente de l’Aasimar venait une nouvelle fois de lui sauver la vie ! Car nul doute qu’à cette vitesse, l’animal aurait été capable de lui arracher la tête... et la fameuse chasse n’en airait été que plus brève... ridiculement plus brève... mais il n’en fut rien et Naja repris ses esprits tranquillement, tout à fait ignorant du danger qui l’avait frôlé de si près. Lorsqu’il releva enfin le nez, il n’eut que le temps de voir Edhelorn plonger derrière l’un des murs effondré de la tour. Bien... il faudrait donc compter sans lui mais il s’y était attendu. Le soigneur était là pour soigner... pas pour chasser.

Un nouveau hurlement déchira le silence de cette matinée à peine levée et Naja grommela, furieux de ne pouvoir jeter un œil à la situation sans être victime de ce fichu vertige. Fort heureusement, Tyrol avait pris les devants, rapide et agile comme un chat. Ce qu’il se passa exactement, l’Aasimar aurait eu bien du mal à le décrire. D’abord parce qu’il ne pouvait se risquer à regarder en l’air sans tomber raide évanoui, ensuite parce que la rapidité de réaction des deux Elfes le laissait sidéré, raide comme un piquet et les bras ballants. Son observation ébahie fut pourtant de courte durée, puisque Tyrol venait à lui, l’exhortant de se remuer le popotin... ce en quoi il n’avait pas tord. Les yeux de Naja vacillèrent d’une lueur d’intelligence – enfin, tout est relatif. Aussitôt secoué dans sa béatitude, il se dirigea vers les murets pour s’armer de cordes.

En réalité, il avait hésité entre les cordes et les carcasses. Après tout, la bête avait été attirée par les secondes... Pourtant, il fit le mauvais choix et il en paya le prix. Le Griffon n’était pas disposé à se calmer malgré les liens qui lui emprisonnaient les serres. Tranlthanas avait beau le tenir fermement, il ne pourrait pas le canaliser à lui tout seul. Il fallait le calmer, Naja le savait, un rapport de force était voué à l’échec. Et alors qu’il aurait suffit de lui balancer l’une de ces proies fraîchement abattues dans le bec, l’Aasimar s’apprêtait stupidement à lui passer une corde autour du bec. Il arrêta son mouvement. « Peine perdue... » réalisait-il trop tard. Mais plus qu’une hésitation sur l’efficacité de son geste, il avait été surpris par l’intervention de la jeune Centaure.


« _ Attention ! » avait-il murmuré pour lui-même. Il se mordit les lèvres, coupable – encore une fois – de sa trop grande faiblesse. Pourquoi ne l’écoutait-on pas ? Ne venait-il pas de préciser que certaines créatures risquaient de se montrer agressives ? Qu’est-ce qui pouvait bien motiver un Centaure à se frotter de si près à un Griffon affamé et furieux à part un penchant certain pour le suicide ? Cependant, Naja dut admettre que la technique n’était pas si mauvaise. En un petit point de pression, la belle jeune femme était parvenue à maintenir le prédateur au sol. Jolie technique... téméraire surtout, voire sans-doute un peu stupide aux yeux du gérant. Il retint son souffle, conscient que la maîtrise apparente de la Centaure allait se révéler à double tranchant... Quelques secondes encore, des battements d’ailes révoltés, des coups de becs et crac ! Un Centaure jeté à terre, un Tranlthanas bêtement agrippé au bout d’une corde devenue lâche et un Griffon repartit vers des cieux plus cléments pour lui. Et le dôme de lumière de Tyrol ? L’avait-il dissipé intentionnellement ? Le Griffon l’avait-il crevé ? À vrai dire, c’était allé si vite – et surtout si haut – que Naja était bien incapable de répondre.

Il serra la corde dans sa main, l’air stupide. Mince.

Son regard s’attarda sur Eurydice qui s’était relevée, apparemment sans trop de bobo. La journée commençait fort, ça promettait ! Heureusement, tout le monde semblait en bonne santé mais l’Aasimar cru déceler une certaine tension. Eurydice et Edhelorn semblaient émettre des doutes et remettre en cause la méthode pourtant rudement efficace employée par Tyrol et Tranlthanas. Aussi décida t-il de prendre la parole, encore une fois. Il n’aimait pas plus cela que tout à l’heure, mais il le fallait, pour clarifier certaines choses, pour répondre à des questions et pour encourager la petite troupe, car la chasse ne s’annonçait pas aussi facile.


« _ Eh bien je vais essayer de répondre à toutes vos questions. Comme je vous l’ai dit, il s’agit de récupérer des montures. Autrement dit, ces créatures sont faites pour transporter un cavalier et sont, donc, de taille conséquente. Je ne sais pas avec exactitude quels animaux sont encore dans les alentours de la Cité et lesquelles ont définitivement quitté ces lieux vers la liberté, mais je vais tenter de vous faire une liste de ce qui peuplait autrefois le Bestiaire. »

Il marqua une pause, se remémorant sa boutique, avant qu’elle ne soit pillée et saccagée.

« _ Des loups, des tigres, des buffles de selle. Quand je parle d’animaux de selle, comprenez bien une chose : ils doivent toiser suffisamment pour supporter jusqu’à 90 kilos sur leur dos. Un loup de selle n’aura pas la taille d’un loup standard mais toisera dans les quelques 120 centimètres au garrot. Il ne s’agit pas d’animaux de compagnie... »

Lancé dans ses explications, il se dirigea de nouveau vers le muret et entrepris de procéder à une distribution de cordes.

« _ ... certaines montures sont tout à fait pacifiques, comme les équidés, les cervidés et certains bovidés. D’autres sont moins conciliantes, les buffles par exemple, ont tendance à charger lorsqu’ils se sentent acculés. Et puis il y a les tigres, les lézards géants, les griffons comme nous venons de le voir... »

Il tendit une corde à Eurydice, la regardant intensément dans les yeux :

« _ ... et comme vous le suggériez, des Dragons... »

Lui tournant résolument le dos, il se dirigea vers Edhelorn mais s’arrêta. Devait-il le fournir en corde ? L’Elfe avait-il l’intention d’aider à la capture ? Il hésitait, mais le flot de ses paroles ne cessait pas.

« _ Les méthodes pourront vous paraître brutales, mais il faut bien comprendre... Si nous avions assommé ce Griffon et l’avions ligoté, son affaire serait à présent réglée. Au lieu de cela, il s’est enfui, stressé et furieux. Pour leur santé, mieux vaut les maîtriser rapidement. Une créature qui se débat risque de se blesser et je ne parle pas des dégâts qu’elle peut nous causer à nous. Sans nous montrer cruels, nous devons être efficaces. Comme je l’ai dit, un animal blessé est dangereux... Pour nous, mais aussi pour lui-même. »

Nouvelle pause. Naja se demanda un instant s’il s’était montré suffisamment clair. En tous les cas, il l’espérait. Puis il sembla se rappeler d’une question et enchaîna.

« _ Il est primordial d’ immobiliser les créatures capturées. Une fois qu’elles ne seront plus en mesure de faire le moindre mal et pour les plus agitées, les cages viendront à elles. »

Il sourit soudain et se retourna, le visage rayonnant de bonne humeur :

« _ Nous devrions nous présenter, ce sera plus simple pour la suite. Juste vos prénoms, que l’on sache à qui ou de qui l’on parle. » souriait-il.

Puis il refit face à l’Elfe sans chevelure à qui il hésitait toujours à donner une corde.


« _ Nous aiderez-vous à la capture monsieur Edhelorn ? »
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Message[Quête] Récupération des animaux du Bestiaire EmptyJeu 8 Mai 2008 - 21:56

La Centaure s'était approchée près du griffon, avait voulu le canaliser… L'aide était une bonne intention, mais le pacifisme à l'égard des animaux, bien que parfois utile, n'était pas conseillé dans le cas d'une bête tant surprise et confuse qu'elle en devenait littéralement enragée. En attendant, cela valait mieux que l'hésitation d'un gérant de bestiaire stupéfié par ses propres bêtes ! Et là, c'est le drame, le griffon se rebelle, surprend une Centaure qui perd ses moyens, Tyrol baisse le bouclier pour ne pas blesser la jeune femme qui s'était mise à ruer et hop, la bête captive s'enfuit, griffant si fort la corde qui retenait ses pattes qu'il la coupe.

Tranlthanas jeta le bout qui lui restait dans la main en jurant dans sa langue natale, les inflexions Sabrone si rudes rendant ses mots plus agressifs encore qu'ils ne l'étaient déjà. Il s'éloigna aussitôt sans écouter la Centaure qui, selon lui, tentait juste de se rattraper en parlant ! Ne sachant où se mettre, Tyrol le laissa filer, jugeant préférable qu'il s'éloigne plutôt qu'autre chose de plus dangereux pour les autres ! Soupirant il écouta à peine les indications qu'on donnait. Il ne ruminerait pas cet échec : tant pis, une autre occasion se représentera… Mais quel manque de coordination ! Habitué à une parfaite synchronisation dans son ancien et si soudé groupe, il restait surpris et déçu de ne pas avoir pu prévoir quelque chose de ce genre. Il relativisa cependant, courut retrouver son compagnon et le ramena au groupe, lui faisant passer le message d'Eurydice. Il voulut l'aider à relativiser lui aussi mais le sauvageon resterait amer encore bien longtemps, à moins qu'une victoire ne vienne vite effacer la défaite.

En revenant au groupe, Tyrol s'aperçut de la coupure que la jeune femme Centaure avait à l'arrière-train. Il hésita cependant : un Centaure était-il sensible à ce point-là ? Il se plaça par précaution de côté avant de lui dire "laissez-moi faire, ce n'est rien mais ne le gardez pas comme cela", sans plus lui expliquer le pourquoi du comment, et, semblant piocher au hasard dans le vent, lui apposa un semblant de pansement sur la coupure. Un semblant, car personne à part l'elfe ne pouvait voir le ruban de son Vent. Deux secondes plus tard, il n'y avait plus rien, et il se contenta d'un faible sourire envers la dame hybride. Alors, l'elfe qui n'avait pas bougé durant la capture s'approcha de lui. Et, à son immense surprise, Tyrol se fit houspiller pour la violence probable qui aurait pu résulter de son action !

Lui qui était incapable de se servir d'un bouclier pour frapper, lui qui ne levait jamais la main sur personne, pas même sur une mouche gênante, le voilà qu'on lui parlait d'accident de boucliers et de griffon maltraité. Interloqué, Tyrol fixa l'elfe chauve de ses grands yeux écarquillés. Sa bouche s'ouvrit en une protestation muette, mais rien ne voulut sortir tant le discours qu'on lui faisait virait à l'absurde ! Absurde pour lui, en son for intérieur bien entendu, car lui se connaissait et savait que ces paroles ne pouvaient qu'être le résultat d'un manque de connaissance de la part de cet homme. Que répondre?

Comme il voyait finalement le grand manitou se détourner, Tranlthanas ourla un sourire cruel et leva la main pour le frapper à la tête ; Alors seulement Tyrol réagit, se plaça devant lui et lui saisit le bras, le retenant les yeux remplis d'angoisse et de détresse.


"Cesse !" ordonna-t-il d'une voix implorante. "S'il y a un nouveau problème, avec toi cette fois, ce sera réellement ma faute."

Tranlthanas rit pour toute réponse et baissa le bras : Quel brave petit ! On ne s'occupe pas de ça quand on se fait insulter ! Tyrol, lui, se tourna vers l'autre elfe.

"Si vous ne doutez pas de ma capacité à maîtriser mon don, ne me mettez pas en garde des dangers potentiels dont chacun est conscient ! Je suis un guérisseur et un protecteur, pour quel inconscient agressif me prenez-vous ? Quel fin observateur, mais vous, êtes-vous donc venu aider sitôt la bête approchée ? Ma foi, non…. Le fait que vous préfériez utiliser des plantes n'exclut pas que vous sachiez utiliser des cordes."

Il employait le même ton qu'Edhelorn, quoique bien moins moralisateur et plus enjoué. Enjoué ? Il se sentait fondamentalement insulté dans tous les efforts qu'il avait fournis pour en arriver à la maîtrise actuelle de ses dons. Il gardait pourtant à l'esprit que cet homme n'en savait rien et que, de toute évidence, il n'était pas commode de nature ; aussi préférait-il s'en remettre à sa naturelle tranquillité remplie de douceur et de bonne humeur. Oui, c'est cela, en vérité, la faute ne revenait réellement pas à lui qui avait tenté. Celui qui ne fait rien ne fait pas d'erreur mais il est alors absent et les absents ont toujours tort. Autant de phrases toutes faites qui suffisaient justement et efficacement à la totale prise de confiance de Tyrol, qui s'éloigna du groupe, traînant avec lui un Tranlthanas qui respirait si fort que cela ne présageait rien de bon. Avec un immense sourire, l'elfe aux cheveux blancs conclut avec un amusement enfantin, très railleur :

"Vous savez peu de choses, finalement. ne venez donc pas m'ennuyer par dépit !"

Et quand on sait pas on la boucle, rajouta mentalement Tranlthanas, furieux, que Tyrol entraîna loin du groupe afin de le calmer en apparté. Le sauvageon, non seulement enragé par la bêtise du chauve, gardait encore la rancœur de l'échec sans pouvoir se convaincre qu'Eurydice n'y était pour rien, dans le fond. Arrivé près d'Haeris, qui attendait docilement, les ailes repliées, Tyrol mit une nouvelle fois en garde son compagnon, le suppliant à nouveau de ne pas en rajouter, pas même pour l'aider ; leurs pensées à l'égard des choses étaient trop différentes et il ne voulait pas entendre de la bouche du Sabrone quelque chose qu'il n'aurait jamais dit, pas même pour sa propre défense. Mais, sitôt faite sa faible remontrance, il éclata discrètement en sanglot, dissimulant son visage entre ses mains.

Tranlthanas, qui, peu intéressé par une énième mise en garde de son compagnon, avait écouté Naja (la bonne idée que voilà), en revint alors à l'elfe blanc, surpris par sa réaction ; woh, tu vas pas pleurer parce que j't'écoute pas ? Ca fait assez de stupidité elfique en un jour ! Il lui écarta les mains du visage et le força à se tourner dos au groupe pour que personne ne voie ses yeux rougis par les larmes. Il redressa la tête, fixant directement Naja ; Celui-ci demandait le nom des gens. Stupide, à moins d'être paumés chacun à un bout de la forêt et encerclés par une armée de dragons à capturer. Là, pour pleurer à l'aide, c'était pratique pour certains.


-Tranlthanas, répondit-il de lui-même. Et lui c'est Tyrol.

Le dénommé Tyrol en avait profité pour se calmer très rapidement, et, la tête haute, il se tourna à nouveau.

-Naja a dis que c'était bon. Tu sais faire, arrête un peu avec tes conneries, murmura le sauvageon dans sa langue à l'oreille de son compagnon qui, seul à pouvoir comprendre son langage, esquissa un sourire radieux. Pense à Eal, tiens.

Il avait manqué de cracher ce nom sur Tyrol, mais s'en abstint parce que déjà, on ne crache pas sur Tyrol, mais en plus on ne lui crache pas le nom de son amant à la figure. Même si ça fait très envie et que ça ferait du bien à la conscience, non non… En tout cas, vu le nouveau regain de confiance et de bonne humeur que son petit protégé avait repris, la technique marchait. Et, satisfait de pouvoir enfin repartir à la chasse, ennuyé de devoir rester là à s'occuper de calmer des êtres bipèdes plutôt que de fabuleuses créatures, le sauvageon se saisit de la corde qu'on lui tendait.
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Message[Quête] Récupération des animaux du Bestiaire EmptyVen 9 Mai 2008 - 8:00

[Desolé pour mes précédentes erreurs, je suis pas très attentive parfois^^ j'espere ne pas refaire de boulette et si c'est le cas vous pouvez m'envoyer un message privé je changerais mon texte encore désolé]


L’un des membres du groupe soigna le lourd fessier de la centaure qui rougit devant cette marque d’attention. Elle était déçue de n’avoir pu capturer le griffon, et honteuse face au regard des autres membres du groupe qui avaient l’air de la mettre en faute. Les centaures réagissent souvent par instinct, et parfois , leurs bonnes intentions finissent par tourner à la catastrophe.

De plus, n’ayant pas l’expérience du combat, elle ne pouvait pas réagir comme certains avec tact et rigueur. Elle agissait selon son inspiration du moment, mais apparemment ici, elle avait échoué. Elle apprit que les deux elfes qui semblaient liés par une grande amitié s’appelaient Tyrol et Tranlthanas, et s’inclina respectueusement pour leur donner le bonjour qu’elle n’avait pas encore eu l’occasion de donner. Elle se présenta elle-même en s’excusant de sa réaction face au griffon, ne voulant pas déjà se faire des ennemis dans cette équipe, à cause de son manque d’expérience :

-Je me présente, je suis Eurydice, je suis ravie de faire parti de l’expédition pour retrouver ses animaux, et j’essaierai de faire mieux la prochaine fois, et vous demande de pardonner mon manque de savoir faire face à cette créature.

Elle parlait dans un langage très posé et doux, espérant gagner la sympathie de ceux qui l’accompagnaient et accepta gentiment la corde que l’on lui tendit. Elle l’enroula autour de sa taille et fit un nœud. Elle savait déjà comment elle s’y prendrait pour capturer la prochaine créature qui se présenterait. Sauf s’il s’agissait d’un énorme dragon aux dents aussi acérés que son cœur enflammé.

Elle ajouta pour que les autres membres en sachent plus sur elle et sur la façon dont elle pourrait aider à la capture :

- Je viens de la forêt ou j’ai passé mon enfance, je possède le don de la terre mais je n’en ai jamais fait usage et ne le désire pas, je n’ai pour seule arme que ma compréhension des animaux, étant mi humaine mi cheval, et je pourrais peut être obtenir des bons résultats en les calmant. Je sais que vous n’êtes pas impressionnés par mes compétences à l’heure qu’il est, mais je vous promet de mettre toute ma force et mon mental dans la traque de ces animaux.

L’ambiance paraissait assez tendue parmi le groupe, ce qui ne plaisait pas du tout à la jeune femme. L’un des elfes avait éprouvé du chagrin, elle l’avait ressentit, et les autres semblaient énervés de ne pas avoir réussi à emprisonner la pauvre bête qui n’avait fait que se défendre comme tout animal pris au piège.

Peut être en effet étaient t’ils dangereux, mais ils l’étaient beaucoup moins que ces traqueurs qui semblaient avoir une longue expérience du combat qu’Eurydice ne possédait pas .
Elle se sentait un peu isolée, étant la seule femme de la bande, et surement, la plus fragile et moins puissante, mais son caractère têtu de centaure l’empêchait de se dérober à cette mission. Elle assumait parfaitement les conséquences de ses actes, mais sentait bien que la prochaine erreur de sa part lui vaudrait des réflexions plus méprisantes de la part de ces congénères, qui s’attendaient surement à mieux de la part d’un centaure, ces êtres étant réputés pour leur férocité au combat et leur habileté.

Cependant elle garda la tête fièrement dressée, attendant les instructions du gérant du bestiaire ainsi que la présentation des derniers membres, pressée d’aller à la chasse aux petites bébêtes qu’Eurydice sentait proche à cet instant. Elle sentait la présence d’un dragon d’ailleurs, à quelques kilomètres d’ici, qui actuellement dormait, mais qui ne tarderait pas à se réveiller pour aller chasser, et pas des animaux.

Elle le sentait énorme et dangereux, plus que le griffon qui les avaient attaqués, et craignait que celui-ci charge sur les habitants des villages alentours. Mais elle se tut, ne voulant pas effrayer les autres et les précipiter dans la gueule du loup et se contenta plutôt d’écouter ce que celui qu’elle considérait comme le chef avait à leur dire. Le départ était imminent, et la journée serait longue, mais Eurydice de perdait pas son enthousiasme, et comptait bien se faire une place parmi les membres de ce groupe.

Le soleil se levait doucement, annonçant une journée chaude et étouffante ce qui n’allait pas les aider dans leur mission.
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Message[Quête] Récupération des animaux du Bestiaire EmptyVen 27 Juin 2008 - 9:57

[HS] Monsieur Edelorn est-il toujours parmi nous ? [HS]

Allons bon... Est-ce que toutes les personnes ici présentes allaient se mettre sur la figure en moins de temps qu’il ne faut pour y penser ? Naja avait tenté de les calmer et observait un silence embarrassé. Il n’aimait pas cela. Le but était de s’allier afin de procéder à plusieurs captures... Peu importaient les différences ou les divergences de point de vue, du moment que chacun combinait ses efforts dans le même intérêt. Mais voilà que les langues se déliaient et déjà, à peine quelques minutes après que la « chasse » ai commencé, une tension palpable régnait sur le groupe. Non... il n’aimait pas cela. Il se mordillait la lèvre inférieur, cherchant en lui le courage d’affronter cette situation désagréable.

« Allons, allons... Nous avons du travail, vous réglerez cela plus tard... » intervînt-il avec une gaieté décalée par rapport à la situation.

Il s’était déplacé d’un bond au milieu du groupe, s’interposant ainsi entre chacune des personnes présentes. Sans doute n’avait-il pas conscience du feu bouillant dans les veines de Tranlthanas, auquel cas, il n’aurait pas pris le risque inconsidéré de se prendre un Elfe de deux fois sa force sur le coin de la figure... En vérité, peu lui importait, du moment que chacun retrouve son calme. Et puis, voir Tyrol pleurer lui avait fait mal au cœur. Cependant, il retrouva le sourire lorsque chacun accepta les cordes qu’il leur tendait. Bien... c’était déjà un début. Il s’arrêta, comme s’il allait dire quelque chose, mais un détail le chiffonnait depuis un moment. Il jeta un œil sur l’étalon Albâtre, près des deux Elfes au caractère franchement opposé. Il avait cet air qu’ont les enfants réfléchissant au sens de la vie... un air quasi béa... Un air stupide pour tout dire... Ses yeux allèrent se planter dans ceux du Solan.


« Excusez-moi monsieur Tyrol... Je me demandais... par hasard... Vous n’auriez pas connu un jeune Elfe du nom de Lèn ? »

La question pouvait sembler curieuse, mais certains détails avaient marqué Naja... en particulier la façon dont Tyrol s’y était pris pour soigner la blessure de la jeune Eurydice. Cette magie là, il l’avait déjà vue, et la coïncidence lui semblait un peu trop grande.

Pourtant, il eut à peine le temps de terminer sa phrase qu’un hurlement furieux lui vrilla les tympans. Le Griffon revenait à la charge, trop alléché par l’odeur des carcasses encore fraîches dans la petite remorque. Qui a dit qu’il n’y aurait pas de seconde chance ? Nullement effrayé et plutôt soulagé que la créature ne soit pas perdue, Naja sourit stupidement, heureux et gêné à la fois :


« Euh... je vous laisse le maintenir au sol... je ne peux pas lever le nez ! » déclara t-il avec amusement.
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Message[Quête] Récupération des animaux du Bestiaire EmptySam 28 Juin 2008 - 12:59

Tranlthanas lâcha Tyrol et se recula, puisque c'était à lui que Naja causait. Le Sabrone leva un sourcil à la question, et son compagnon eut la même réaction, surpris.

"Je…"

Le Solan sursauta alors et leva la tête vers le cri. Le griffon revenait ! Il laissa tomber la réponse pour l'instant, se contenta d'un aimable sourire d'excuse à l'adresse de Naja et s'empressa de faire reculer Haeris. Pris de court, il abandonnait l'idée de grimper dessus à nouveau pour l'instant.

En fait, Tyrol aurait aimé changer de stratégie, mais il y avait quelques problématiques détails : il ne savait ni faire, ni manier un lasso, et si Tranlthanas maîtrisait mieux les cordes que lui, il ne pourrait pas monter sur le dos d'Haeris. Monter à deux, un pour guider le cheval ailé et un pour se servir des cordes, serait peu commode au niveau des mouvements, ils se gêneraient ; Et puis, en l'air, tenir un griffon en respect avec une corde n'avait rien de facile : La puissance de la bête emporterait celui qui tiendrait la corde ! Il imagina avec malaise la potentielle chute que cela représentait…

Comme le doute était semé et que le griffon avait surpris tout le monde, le temps de réaction ne permit pas à l'elfe de retenter le même coup que tout à l'heure. Il se contenta de courir à son tour, tiré par Tranlthanas, afin d'éviter l'assaut du griffon qui rasa le sol à une vitesse incroyable en poussant un nouveau cri perçant. Quelle idée d'être restés à côté de la remorque ! La bête reprit aussitôt de l'altitude avant de revenir en piqué, prête à attraper la nourriture enfin débarrassée de ses gênants gardiens. Il avait le champ libre pour chaparder à volonté.

Du moins, le croyait-il ! se dit Tranlthanas, pour qui le griffon s'était transformé en ennemi juré. Il jeta un œil dubitatif à la corde qu'on lui avait filé, se demandait si elles étaient sérieusement solides, puis, histoire de le vérifier, s'en retourna faire un nœud coulissant : lui ne se prenait pas la tête, il fallait maintenir la bête en entravant ses mouvements, et lui tenir les pattes suffirait encore à contenter les râleurs qui prétendent qu'attraper un animal magique de deux fois sa taille et trois fois son poids, ça lui ferait du bobo à sa gorge. Il laissa Tyrol se rapprocher, ayant besoin que l'elfe empêche la bête de s'échapper hors de leur portée. Plus prudent, le Solan tendit les bras devant lui, écartés, fixant le griffon avec insistance ; au moment où l'animal s'approchait de la nourriture tant convoitée, il se surprit à faire du surplace, pris au dépourvu par un vent surnaturel sorti de nulle part et qui venait en sens contraire.

Tyrol semblait se concentrer très fort, pourtant, la faiblesse de son sort ne permettait pas de faire reculer le griffon ou de le pousser dans leur direction, ou encore de le rapprocher plus du sol. Il ne pouvait que le ralentir. Mais pas pour longtemps !


-Bon cette fois-ci, à vos cordes ! s'exclama Tranlthanas.

Habitude du commandement ? P'têt ben. C'est l'moment de sortir ses réflexes du placard, m'sieur-dame ! Ils ont assez pris la poussière !

Le sauvageon lança sa corde et attrapa une patte. Bon, une sur deux, c'était déjà une bonne moitié, non ? Il tira sans espoir, à lui seul il ne pourrait pas amener une telle bestiole au sol. Une fois par terre, il pouvait la tenir, dans une certaine mesure ; tant qu'elle volait, elle était dans son élément et opposait trop de résistance. Mais il tira tout de même, sentant le griffon reculer pour se sortir de la zone de turbulences dans laquelle il se trouvait, rageant d'être ralenti à deux mètres à peine de la viande tant désirée !

Tyrol soupira discrètement pour évacuer tout l'effort qu'il maintenait depuis quelques minutes. Il leva le mur de vent à son grand soulagement : Le griffon, libéré, parti en arrière et se cogna sur un nouveau bouclier invisible, levé juste à temps. Là, comme il n'y avait pas la vitesse, le griffon n'eut aucun mal et garda toute sa tête, toutefois, la surprise devrait suffire à ce que les autres puissent l'attraper à leur tour ! Tranlthanas put d'ailleurs le rapprocher un peu du sol, pour donner une idée Eurydice pouvait l'attraper en tendant les mains. Mais ce n'est qu'un exemple, hein… En pratique, pas sûr que ce soit une bonne idée qu'elle le fasse.

Tyrol, afin d'aider encore, tenta de lever une nouvelle zone de turbulence, tout autour du griffon cette fois. Le sort était toujours aussi peu puissant mais suffisant pour empêcher l'animal de reprendre de l'altitude trop vite pour le groupe. Le bijou en forme d'étoile pendant à con sou se mit à briller, signe d'une intense concentration. Il sentait toute la force du griffon s'opposer à lui depuis l'endroit où il se trouvait et tentait par tout les moyens de la canaliser afin de donner le plus de temps possible aux autres, espérant seulement que cela fonctionne et qu'il puisse bientôt lever le sort.
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Message[Quête] Récupération des animaux du Bestiaire EmptyMer 2 Juil 2008 - 15:14

Eurydice eut à peine le temps de se remettre du précédent combat contre le griffon que celui revint à la charge, coupant le début de conversation de ses compagnons. Elle regarda tout d'abord la scène, voyant que Tyrol et Tranlthanas prenaient les choses en mains, et ne voulant pas les empêcher de réaliser leur tentative de capture, quand la bête se retrouva devant elle, une patte attachée, et une force la maintenant au sol, la jeune centaure ne connaissait pas bien la magie des quatre éléments, mais sut qu'il s'agissait du pouvoir du vent. Elle avait toujours rejeté l'utilisation de son pouvoir, qu'elle contenait fermement en elle, ne le laissant sortir sous aucun prétexte, ce qui, montrait son caractère a la fois têtu et l'affaiblissait chaque jour un peu plus, le pouvoir la dévorant de l'intérieur.

Elle prit la corde et l'attacha autour de sa taille, puis planta ses sabots au sol a quelques mètres de la bête rugissant de colère et de terreur. Elle jeta l'autre bout de la corde noué en nœud coulant autour de son cou, et tira pour la prendre définitivement dans ses filets. Elle attendait que les autres réagissent, espérant que la bête n'arriverait pas à s'envoler grâce à sa force et son poids, mais savait qu'elle ne tiendrait que peu de temps. Elle faisait confiance à cette équipe pour l'aider dans cette capture, et ne se soucia nullement de se retrouver emporté par la créature, et même si celle ci réussissait à s'envoler, elle n'irait pas bien loin, la centaure pesant trop lourd.

La bête s'agitait dans tous les sens, donnant du fil a retordre a Eurydice, qui valdinguait de droite à gauche, tachant de rester debout le plus possible. De plus, l'animal s'étranglait tout seul a force de tirer sur la corde. Etant une création de la nature, elle comprenait sa peur, maintenant dominante sur sa colère, et essaya de l'apaiser en lui parlant dans un langage connu uniquement des êtres de la forêt. Elle se fichait de paraitre ridicule devant ses compagnons, mais tentait juste de calmer la créature. Elle parut comprendre, car tout d'un coup elle se redressa et pencha la tête de coté, montrant qu'elle l'écoutait attentivement. Eurydice avait toujours pensé alors que ces créatures n'étaient que des oiseaux sans cervelle, mais voyant qu'elle paraissait comprendre son dialecte, elle continua en lui faisant comprendre qu'elle était en sécurité ici, qu'on ne lui voulait pas de mal, et que si elle se calmait on lui donnerait toute la nourriture qu'elle voudrait.

Elle avait rarement utilisé ce langage, excepté lors de poèmes ou de chansons que les centaures pratiquaient durant leurs fêtes, mais tous le connaissaient, comme s'ils étaient nés avec. Il ne s'agissait pas vraiment de mots clairs et précis, juste des sentiments exprimés avec des claquements de langue et des cris chantant. Elle lui fit aussi comprendre que si elle continuait a se contorsionner comme ça, elle finirait par mourir étouffée par la corde.
Elle s'avança peu a peu de la bête sachant qu'elle pourrait lui dévorer le bras d'un coup de crocs, et passa sa main sur son cou meurtri qu'elle caressa doucement. Elle sentait bien ses compagnons se raidir face a cet acte d'une imprudence totale, mais elle se fichait de leur opinion, sachant très bien que si un être de la nature donne sa confiance a un autre, celui ci ne pourrait plus l'attaquer, sauf pour se nourrir, mais dans ce cas on chasse tout de suite, on ne parle pas pendant une heure pour amadouer, c'était contraire aux règles de la nature, ceci concernait plutôt les hommes.

Elle attendit que les autres lui disent quoi faire, ou agissent, car la créature n'allait pas rester accroché à elle toute la journée, et elle ne pouvait se résoudre a la faire aller dans la cage, sachant qu'a partir du moment ou elle avait créé un lien avec, ceci serait considéré comme une trahison, elle ramassa plutôt un morceau de viande, preuve de sa bonne volonté et se détacha de l'animal, tout en lui envoyant dans la gueule, la viande sanguinolente.
Celle ci l'attrapa avec férocité, tout en grognant pour remercier la jeune centaure. Celle ci lui répondit qu'il fallait regagner son foyer, qu'elle serait toujours nourrie et soignée par son maitre, et qu'elle ne souffrirait plus de la faim comme celle qu'elle avait vécu depuis qu'elle s'était enfuie. En effet, un animal gardé captif, a du mal a trouver sa ration de nourriture, et meure souvent quand il s'échappe a cause de cela.

Elle s'adressa alors aux autres:

- Je l'ai calmé,grâce à un dialecte très ancien que j'avais oublié posséder, je pense que vous pouvez l'intercepter sans danger, et en restant très calme, il me semble qu'elle n'opposera plus de résistance. Enfin j'espère...
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Message[Quête] Récupération des animaux du Bestiaire EmptyMer 2 Juil 2008 - 19:41

Le sourire idiot de Naja s’effaça lorsqu’il vit le Sabrone tirer Tyrol vers lui avec la précipitation d’un homme qui tente de soustraire un ami à une mort certaine. Tout à coup, comme une évidence, il apparut à Naja qu’un danger se profilait. Il eut tout juste le temps de ressentir le mouvement d’air provoqué par les battements d’aile du Griffon avant de se jeter au sol. La technique était peu glorieuse, mais elle était efficace et l’Aasimar évita ainsi de justesse l’une des serres de la créature. À son passage fulgurant, un nuage de poussière s’éleva et ses pattes félines frôlèrent la tête de Naja, le décoiffant du même coup... À son cri furieux, l’homme devina aisément que la partie ne serait pas si facile à remporter ! La bête passée au dessus de lui, il se releva avec souplesse et épousseta son pantalon de toile, comme s’il n’avait rien de mieux à faire à cet instant. Mais il arrêta son mouvement lorsqu’il se rendit compte que la poussière était emportée par un courant d’air curieux.

Se redressant, il vit Tyrol face au Griffon, le second luttant comme un saumon remonterait le courant d’un torrent, usant de toute son énergie, le cou tendu vers l’avant dans une expression d’effort appuyé. Sa queue de lion fouettait l’air derrière lui, manifestement furieux de se retrouver ainsi contenu. Des ses pupilles dilatées par la colère, il fixait Tyrol avec un air qui ne présageait rien de bon... Naja sourit. Jolie technique, il faudrait qu’il s’y essaie un jour... Pendant une seconde, il se demanda ce qui se passerait s’il s’avisait de lancer sa corde maintenant. Emportée par le souffle provoqué par Tyrol, elle risquait fort de manquer son but... mais avant qu’il n’ai pu tenter le coup, Tranlthanas avait déjà réagit. Lui au moins ne se posait pas de questions inutiles et sa dextérité avait payé : l’une des serres de la créature était entravée !

Puis tout alla très vite. Le vent cessa, le Griffon recula et se heurta au même dôme lumineux que précédemment. Fini la minute d’observation béate, c’était le moment de se remuer, et vite. En quelque secondes, Naja attacha solidement sa corde à l’une des roues de la charrette remplie de carcasse alléchantes et, se saisissant de l’autre extrémité de la corde, il s’élança. Déjà, Eurydice avait jeté son nœud coulant autour du cou du Griffon, l’entravant d’avantage, ce qui n’était pas pour déplaire à l’Aasimar. Trois mètres... il esquiva un mouvement brutal d’Eurydice qui tentait de garder son équilibre, bondissant de droite et de gauche comme un cheval affolé. Deux mètres... il du sauter de justesse par dessus la corde reliant l’une des serres du Griffon surexcité à Tranlthanas. Un mètre... il s’était attendu à louvoyer entre les coups de griffes et de bec, mais la créature s’était soudain calmée. Naja s’arrêta, sidéré.

Près de lui, Eurydice s’était approchée à son tour, parlant un « langage » des plus étranges qui semblait apaiser le Griffon si furieux quelques secondes plus tôt. Il la regarda caresser le cou de l’animal, lui tendre une carcasse, tout cela dans un calme absolu. Une seconde, il hésita. Évidemment, le Griffon n’était pas totalement sauvage. Il avait été élevé depuis son plus jeune âge, dans les conditions si spéciales qui font qu’un être aussi instinctif que cette créature mi Aigle, mi Lion devienne une monture docile... Bien sûr, on ne gommait pas des millénaires d’instinct de prédation par un dressage, aussi élaboré soit-il et bien sur enfin, le saccage du Bestiaire, d’une violence sans commune mesure, avait suffit à faire ressurgir les pulsions de la bête. Mais qu’on se le dise, ce Griffon là n’était pas 100% sauvage et il on lui avait appris à avoir confiance en l’homme et à le respecter aussi... Enfin, tout étant relatif...

Naja laissa l’animal engloutir la pitance qui lui avait envoyé Eurydice, directement dans le bec. La suite, il le savait, serait beaucoup moins calme. Il s’agissait de faire entrer la créature dans une cage et il y avait fort à parier que ce ne serait pas du goût d’une bête ayant flirté si longtemps avec la liberté... Doucement, l’Aasimar enroula l’autre extrémité de sa corde autour du cou du Griffon. Si en apparence elle semblait faire double emploi avec celle de la Centaure, nul doute que ce à quoi elle était attaché ne risquait pas de bouger au cas où il reprendrait l’envie à l’hybride oiseau-félin de prendre la poudre d’escampette ! Derrière l’animal, le dôme luisait doucement. Naja se saisit d’une nouvelle corde (il en avait une bonne réserve jetée sur l’ épaule) et laissa tomber les autres à terre. Pour cette dernière étape, il avait besoin d’être libre de ses mouvements.

Il ne quitta pas le Griffon des yeux, guettant le moment où ce dernier montrerait des signes de nervosité :


« Nous allons le mettre dans une cage, mais pour cela, il va falloir lui entraver les ailes... »

Cette phrase seule suffisait à dépeindre ce qui les attendait tous et déjà, le haussement de voix de Naja avait suffit à mettre le Griffon en alerte. Il fixa tour à tour Naja, Tyrol, Tranlthanas et Eurydice d’un regard méfiant, faisant claquer son bec avec humeur.
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Message[Quête] Récupération des animaux du Bestiaire EmptyJeu 3 Juil 2008 - 18:48

Le griffon au sol se vit une nouvelle fois approché par Eurydice. Tranlthanas garda sa corde en main, peu convaincu du résultat. Il s'accroupit, sachant que si la corde tirait il pourrait toujours tenter d'utiliser son poids afin de bloquer. Il serra le cordage sans conviction, espérant que sa force suffirait à tenir la bête cette fois… Il sentit Tyrol s'approcher derrière lui avec sa discrétion naturellement éthérée : le Solan se déplaçait dans un silence religieux afin de ne pas briser la magie des paroles d'Eurydice. Il s'accroupit aux côtés de son comparse, essoufflé.

-Tu vas ?
"Bien, merci. Veux-tu que j'aide à lui tenir les ailes ?"
-Si tu as une idée, vas-y. Si vous voulez le mettre en cage en lui chantant des comptines, j'vous laisse faire.


L'elfe aux cheveux blancs se contenta de sourire avec douceur face à la provocation, se releva en soupirant discrètement et posa un regard interrogatif sur le griffon. Effectivement, pour lui entraver les ailes et le faire entrer dans la cage sans réveiller sa colère, cela allait être difficile.

"Je vais essayer."

Tyrol chercha rapidement quelque chose, peu sûr des méthodes à employer : il ne voulait pas s'approcher, le corps à corps, ce n'était pas pour lui ! Une idée lui trottait cependant dans la tête, une idée qui l'obligerait à approcher le griffon. La peur l'empêcha de proposer la téléportation ; d'ailleurs, le fait d'aider à faire entrer la bête dans la cage ne résolvait pas le fait qu'il fallait entraver ses mouvements afin de l'empêcher de se débattre dedans. Le sort risquait de la déboussoler, et, en se découvrant soudainement enfermé, le griffon laissé libre se serait aussitôt énervé, distribuant des coups qui auraient pu blesser l'elfe enfermé avec lui ! Ou le tuer, sait-on jamais : un bon coup de griffe dans le cœur ça peut y aider ! Et l'animal se serait blessé lui-même de surcroît.

Alors sécurité avant tout. Il était déjà retenu par le cou, et assez solidement… Cela devrait suffire.


"Enlève-lui la corde des pattes", demanda-t-il à Tranlthanas.

Le Sabrone se leva à son tour le temps de se rapprocher de l'animal qui le défiait du regard, claquant du bec, prêt à se défendre. Puis il s'accroupit à nouveau, jeta un dernier coup d'œil à la bête et tendit les mains pour desserrer le nœud qui tenait une des pattes arrières : le griffon agita l'autre patte et griffa violemment le bras de l'elfe, qui ne cilla même pas. Le sauvageon se contenta de jeter un regard noir à son agresseur et de montrer lui aussi des dents, entrouvrant la bouche en émettant un sourd grognement de félin d'ordinaire impossible à imiter pour un bipède : le griffon claqua une dernière fois du bec, comme surpris, et n'osa plus recommencer.

Me chauffe pas l'instinct félin… Pigé, poulet ?

Pendant ce temps, Tyrol avait contourné l'animal, profitant de cette minime diversion. Il s'approcha le plus silencieusement possible, et, arrivé à bonne distance, c'est-à-dire entre le proche et le raisonnable, leva les bras et fit tourner ses poignets, apparemment dans le vide ; ce que les autres ne pouvaient voir, le griffon y compris, étaient les multiples bandes colorées de son Vent qui, attachées les unes aux autres, avaient formé deux sortes d'immatérielles cordes, légères et pourtant bien solides, à l'image des cordes elfiques. Le griffon sentit toutefois le contact venteux et tourna la tête : Il ne savait pas vraiment si c'était le véritable vent qui secouait doucement ses plumes et lui serrait les ailes de façon fort étrange ou si c'était ce type au cheveux blancs qui le piégeait encore. Comme se doutant qu'il y avait un problème, la bête tenta de bouger les ailes. Elle parvint à les écarter l'une de l'autre… Mais pas à les déplier. Elle se retrouva bloquée et s'agita à nouveau, prise par surprise.

Tranlthanas recula un peu en voyant la bête s'agiter, l'idée de se prendre un coup de bec dans l'œil le séduisant moyennement. Il battit en retraite avec sa corde, qu'il noua à nouveau. Bah, se disait-il, maintenant, Eurydice aurait qu'à calmer la bête en lui expliquant qu'on était ses super potes et que s'il allait sagement dans la cage il aurait droit à un buffet de viande à volonté et plein de câlins ! Non, sans rire. Il se rapprocha par devant et attrapa le bec acéré de la bête, prévoyant de maîtriser les coups qu'il risquait de distribuer dans sa colère. Afin que la corde ne glisse pas, il courut se placer à l'arrière et tira un peu, faisant de ce fait relever la tête à l'animal.

Tyrol, pour sa part, tentait encore de trouver une solution pour calmer le griffon. Mais de toute évidence, il aurait été impossible de garder la bête tranquille bien longtemps : immobiliser les ailes était obligatoirement un passage difficile que les animaux volants avaient toujours du mal à accepter : imaginez que l'on vous prive de toute liberté ! Voilà le profond sentiment de révolte et de frustration qui émergeait automatiquement et provoquait les réactions en conséquence. Fort heureusement, ce sort-là, l'elfe le maîtrisait sans grande concentration ni fatigue. Cette coercition magique ne casserait pas de toute façon, mais, pour rassurer quelque peu le griffon, il desserra la prise des rubans. Par effet de psychologie inversée, la bête, s'apercevant qu'il pouvait déployer un peu plus ses ailes, les ramena contre elle ; Tyrol resserra alors délicatement la prise et s'approcha pour effleurer les plumes de la main avant de s'éloigner à nouveau, rapidement, dans un fugace et vain espoir de la calmer. Mais son affinité animale n'était pas assez forte.

Toutefois, si l'animal continua de s'agiter, c'était moins fortement. Il piétinait toujours sur place, allant de droite à gauche en espérant peut-être se défaire des trois liens qui le retenaient, jetant des coups d'œil perçants à tous ces gens qui l'entouraient, ne sachant sans doute pas quoi croire entre les paroles et la gentillesse d'Eurydice et les actions quasi-sournoises des trois autres.
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Message[Quête] Récupération des animaux du Bestiaire EmptyJeu 17 Juil 2008 - 8:57

Eurydice ne savait pas comment faire pour que la creature entre d'elle meme dans la cage, et ne comprenait pas ce que tentaient de faire ses comparses,sachant qu'ils avaient autant de mal qu'elle a gerer la situation.
Elle recula donc, laissant le griffon la regarder avec un air desorienté, ne sachant plus que faire, et regrettant amèrement d'être revenu pour trouver de la nourriture.

Dans la tête de l'animal, elle savait que celui ci hesitait entre une vie de liberté difficile, a chasser pour se nourrir, etre la proie de creatures plus feroces que lui meme, souffrir des intemperies de la terre, et a celle de l'esclavage, ou elle serait nourrie, a l'abri des autres, seule dans une cage, mais saine et sauve et a l'abri du besoin. Cependant, une telle creature aussi intelligente qu'elle fusse, ne pouvait pas reflechir posément, son instinct animal lui conseillant la fuite, pour sa liberté, mais les paroles d'Eurydice lui avaient fait naitre le doute, et elle se sentait troublée car son coeur voulait s'envoler, tandis que sa conscience, aussi animale qu'elle soit lui recommandait la sagesse et les bons soins de celui qui l'avait protégé durant tout ce temps, avant qu'elle ne puisse s'echapper.

Eurydice quand a elle n'avait pas du tout apprécié qu'on lui dise qu'elle chantait des comptines a cet animal, c'est pourquoi elle s'eloigna parce qu'elle ne desirait pas venir en aide a des gens qui ne respectaient pas et sa personne, et le langage des anciens. Elle se dit qu'elle etait decidément trop différente de ces êtres a deux pattes, qui s'afirmaient par leurs actions de force, privilegiant le combat et la violence, plutot que l'harmonie. Voila pourquoi des guerres eclataient, s'ils étaient dans chaque equipe aussi meprisant de l'activités des autres, elle ne s'étonnait pas que des conflits eclatent. Ils pensaient se debrouiller sans elle, elle ne doutait pas qu'ils y arriveraient, mais evidemment en utilisant la magie dont ils etaient tous devenus dépendant dans ce monde, et par la force, car ces être se croyaient evidemment au dessus de tous ceux qui n'avaient pas le meme langage qu'eux, qu'ils soient animal ou centaure, elle comprenait à cet instant pourquoi le griffon ne voulait pas revenir, qui desire etre pris pour un animal moins intelligent et malmené car ils n'ont pas la meme vie que lui?

"Les êtres a deux pattes ne savent que prendre et détruire "pensa la centaure, si elle n'avait pas eu besoin de la récompense, elle serait partie la tête haute en murmurant au griffon de leur arracher les entrailles.
Elle qui etait passive , elle sentait la colère monter en elle de plus en plus fort. Bien, ils veulent enfermer cette bête, soit.
sa susceptibilité de centaure s'était encore une fois réveillée, et elle decida d'aller bouder dans son coin, les laissant se debrouiller avec le pauvre griffon, esperant au fond d'elle que celui ci s'echappe rien que pour embeter les autres qui décidément n'étaient pas très sympathiques. Elle savait bien que la reflection de l'un d'eux l'avait enervé contre tout le monde, mais dans ce moment tendu elle se sentait en colère contre tout le monde, meme si ceux ci ne leur avaient rien fait. Elle regarda alors ses comparses se debrouiller avec la bête de loin, les bras croisés sur sa poitrine, ses sabots frottant le sol d'enervement.
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Message[Quête] Récupération des animaux du Bestiaire EmptyJeu 17 Juil 2008 - 10:28

[HS] Eurydice a édité son précédent message, mais comme nous avions commencé à répondre avant qu'elle ne le fasse, nous allons continuer selon la situation précédente. Pour ceux qui nous prennent en cours de route : Eurydice a calmé le Griffon et a réussi à le faire entrer dans la cage. Il est donc capturé et prêt à être ramené au Bestiaire. [HS]



Naja caressa prudemment le Griffon. Préférant rester à distance raisonnable de son bec puissant, il s’était placé près des ailes, non sans une arrière pensée en tête. En tant que gérant du Bestiaire et éternel ami de toute créature vivante, il avait une jolie expérience de ces bestioles. Bizarrement, ill éprouvait toujours une certaine réticence à faire prisonnier un animal, quel qu’il soit. Mais son commerce le voulait ainsi et il n’avait pas vraiment d’autre choix. Bien entendu, il aurait tout aussi bien pu laisser les montures échappées (ou libérées contre leur gré) en totale liberté dans la nature, mais la logique voulait que cette option demeure impossible. Ces animaux ayant été élevés depuis leur plus jeune âge, ils n’éprouvaient pas cette crainte naturelle vis à vis des hommes et ne s’en révélait que d’autant plus dangereuses. Preuve en était ce Griffon qui avait tenté une approche sans détour. Alors qu’un être sauvage se serait contenté de chaparder une carcasse et de s’en retourner avec son butin, celui-ci, trop apprivoisé, avait choisit d’attaquer avant toute chose. Et s’il était étonnant que l’animal se soit si brutalement calmé, la méfiance restait de mise. Ce Griffon là n’avait pas peur des bipèdes, et il les connaissait trop bien pour ne pas s’en prendre directement à leurs points faibles en cas de saute d’humeur... Un prédateur est un prédateur.

Doucement, Tranlthanas s’était levé. Un instant, Naja imagina le Sabrone se jetant sur le dos de l’animal et le chevauchant dans une partie de rodéo endiablée. Il n’oserait pas tout de même ? Si ? Non. Au lieu de cela, il s’était dirigé vers l’arrière main du Griffon, ce qui ne fut pas sans lui déplaire. Sans doute se sentait-il sournoisement encerclé, allez savoir. Son bec claqua à quelques centimètres du bras de Naja, tout absorbé par l’observation du grand Elfe. Il s’était accroupi et détachait sa corde. Le Griffon s’agita, Tranlthanas feula. Naja leva un sourcil, interloqué, et sourit. Décidément, ces deux là étaient amusants ! Mais de nouveau, tout alla très vite.

Tyrol avait glissé sans bruit jusque derrière l’animal et agitait les poignets comme s’il donnait une représentation de marionnettes... sans les marionnettes ! Le vent souffla, le Griffon s’agita. Il voulu déployer ses ailes, mais son mouvement était gêné et Naja compris aussitôt. Il se baissa afin de ramasser son tas de corde et en jeta deux par dessus le dos de l’animal. Déjà, Tranlthanas avait eu la merveilleuse idée de clouer le bec du double prédateur au moyen de sa corde et lui tordait la tête vers l’arrière, lui interdisant toute offensive. Une bonne chose. Naja s’accroupit, tendant les bras sous le ventre de la bête afin de récupérer les extrémités des liens et de les nouer assez solidement pour empêcher tout mouvement des ailes. Le Griffon gigotait, bousculant le bras de l’Aasimar qui tirait la langue dans une expression concentrée. Pourtant, alors que ses doigts effleuraient à peine l’une de ses cordes, à quelques millimètres de l’attraper enfin, il vit les pattes félines passer devant ses yeux ébahis et enjamber son bras. La queue de lion l’effleura, chatouillant son poignet.


« Eh !? Où est-ce qu’il va ? » lâcha Naja avec étonnement.

Il tourna la tête et vit, sidéré une nouvelle fois, son Griffon fou furieux et prêt à massacrer tout le monde quelques minutes plus tôt suivre Eurydice – une supposée proie – avec une docilité quasi servile. Il jeta un coup d’œil interrogatif à Tranlthanas qui tenait toujours sa corde entre ses doigts. Tyrol avait cessé d’agiter les poignets. Les liens de Naja avaient glissés sur les plumes et étaient tombés à terre. Il y eu un cliquetis, et la cage sur roue grinça sous le poids du Griffon qui y entrait aussi sagement qu’un petit toutou... c’était surréaliste ! La bouche entre ouverte, l’Aasimar ne perdait pas une miette de la situation, toujours accroupi, les bras tendus devant lui, figé dans son mouvement de départ.


« Euh... bon... Et bien, voilà qui est fait... » sourit-il en plissant les yeux.

Cependant, les paroles de la jeune Centaure l’avaient piqué au vif. Il se releva doucement, le visage serein, calme et souriant comme à son habitude.


« Détrompez-vous jeune fille, je préfère la méthode douce et c’est celle que j’utilise chaque jour. »

Il la dévisagea quelques secondes. Elle s’était rapprochée d’un arbre et croisait les bras. Vexée ? Fâchée ? Boudeuse ? Les trois à la fois peut-être ?

« Vous savez, attraper un chat par la peau du cou peut vous paraître violent ou cruel, mais cela n’en demeure pas moins la meilleure manière de le maîtriser... Évidemment, attraper un Griffon par la peau du cou est toujours moins évident. Je comprends que vous soyez impressionnée, plus la bête est grosse, plus les efforts pour la contenir peuvent paraître barbares... mais ça ne veut pas dire qu’ils le sont. »

Il chercha Edhelorn du regard, sans le trouver. Dommage, car Tranlthanas aurait bien eu besoin d’un petit soin pour son bras. Mais tout à coup, un mouvement attira son attention. Le groupe de chevaux, près des ruines, faisait bloc, face à la forêt. Les oreilles pointées vers l’avant, les naseaux frémissants, ils sentaient venir quelque chose... de ce genre de choses plus effrayante que la charge irraisonnée d’un Griffon affamé... Nunki le premier, fébrile sur ses jambes, ouvrait si grand les naseaux qu’ils en étaient dilatés et injectés de sang.

BAM

Un craquement lugubre s’éleva depuis les profondeurs de la forêt Darke, et d’après le frémissement du sol, c’était du lourd !

BAM

D’un même mouvement, comme un groupe d’oiseau fuyant un prédateur, les chevaux sursautèrent et prirent leur envol, détallant dans une panique indescriptible. Seul Nunki resta sur place, jetant des regards affolés vers son cavalier. Il semblait implorer l’autorisation de lever le camp au plus vite, mais Naja le lui refusa d’un mouvement de tête. Il se retourna vers la provenance de ces bruits sourds et angoissants.

BAM

Doucement, la cime des arbres se balança, comme s’ils étaient bousculés. Silence. Quelques corbeau s’envolèrent en croassant de terreur, laissant derrière eux un nuage de plumes sombres. Naja retenait son souffle... ce n’était pas bon. Il recula, hésitant, puis se retourna et alla rabattre la toile sur les carcasses, réalisant subitement que l’odeur attirait un peu trop de prédateurs à son goût. Le soleil était à présent tout à fait levé et un rai de lumière irradiait un pan de l’orée de la forêt Darke, éblouissant les sens. Le temps semblait suspendu, et puis...

BAM

Les buissons frissonnèrent...

BAM


« Oh oh... » étrangla Naja soudain aussi paniqué que son cheval.

Un Dragon ? Non. Il avait déjà lu une description de cette créature dans un ouvrage consacré aux soins des créatures rares... Juste une lointaine cousine : une Wiverne ! Naja tressaillit, la gorge sèche. La bête avait crevé la barrière d’arbustes la séparant du petit groupe, apparaissant soudain et jetant un froid. Ses petits yeux horriblement perçants les observait avec une férocité mal contenue. En réalité, un Wiverne ne perd pas son temps à contenir sa férocité... Le grand reptile agita sa queue pourvue d’un dard venimeux, fouettant l’air comme un chat qui s'apprête à se jeter sur sa proie. Longue de près de quatre mètres cinquante – de la tête à la queue – la créature aux reflets brun sombre laissa échapper un grognement sourd, profond, inquiétant, comme un souffle caverneux. Elle semblait se faire la réflexion qu’il y avait un peu trop d’agitation à son goût sur son territoire. Elle regarda tour à tour Tranlthanas, Tyrol, Naja, Ily et Eurydice, préparant un fulminant assaut. Attaquerait-elle si personne ne bougeait ? Il ne fallait pas trop y compter...

Tout à coup Le Griffon s’était agité, réalisant quel danger se profilait. Il se débattit dans sa cage, avec une telle violence qu’il se heurtait aux barreaux à s’en assommer. Naja se mordit les lèvres, observant l’animal se débattre et se cogner en tous sens. Eurydice l’ayant conduit là sans prendre la peine de lui entraver les ailes comme l’Aasimar l’avait pourtant suggéré, le Griffon les ouvrait dans l’espoir insensé de prendre son envol, se blessant à chaque tentative, attisant tout seul sa panique. Bien entendu, son agitation attira l’attention du Wiverne qui déploya brusquement ses ailes, découvrant une envergure diabolique de près de six mètres ! Il poussa un sifflement de rage, puissant et rauque. Naja porta ses mains à ses oreilles. C’est qu’il avait du coffre, l’animal ! Dans sa gueule grande ouverte, les poignards de ses dents acérées scintillèrent dans la lumière matinale. Puis sa mâchoire se referma dans un claquement sourd et la bêtise du Wiverne n’ayant d’égal que son agressivité, il attaqua de front, jetant son dévolu sur Tranlthanas dont la blessure suintante de sang lui mettait l’eau à la gueule.

Pourtant, de manière assez inattendue, il fondit au pas de charge, alors qu’il aurait été bien plus aisé pour lui de prendre son envol et de faucher tout le monde sur un même passage. Naja le vit déployer ses ailes une nouvelle fois, et nota qu’il ne parvenait pas à effectuer de mouvement suffisamment cohérents pour décoller. Blessée ? C’était un avantage pour eux. Pour lui surtout, étant donné son vertige.


« Wiverne ! » cria Naja comme si l’information avait pu être d’une quelconque aide.

Puis il se ravisa, réalisant que son intervention orale n’avait aucune utilité.


« Attention à sa queue ! »

[Quête] Récupération des animaux du Bestiaire Wiverneea1


Dernière édition par Naja Notos le Mar 19 Aoû 2008 - 9:35, édité 2 fois
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Message[Quête] Récupération des animaux du Bestiaire EmptyVen 18 Juil 2008 - 20:34

Allons bon, elle boude. perplexe,Tranlthanas sentit la corde partir sans qu'il n'ait rien demandé, trop aspiré dans la contemplation de son bras blessé. Il fut forcé d'avancer, tiré par un griffon se dirigeant tout seul vers sa cage. Aha, le chant des druides avait encore fait ses preuves ? Bon bah… il lâcha la corde qui maintenait le bec avec désintérêt tandis que Tyrol, toujours lié à l'animal par ses liens magiques, l'accompagnait jusqu'à la cage afin d'être sûr qu'il soit bien entré avant de libérer ses ailes, puis de libérer son bec en passant, son acolyte métis ayant déjà délaissé cette option. Pendant ce temps donc, Eurydice était partie faire mauvaise tronche dans un coin, à la grande tristesse de l'elfe blanc et dans la parfaite indifférence du Sabrone. Tandis que Naja parlait, Tyrol revint vers son comparse, inquiet.

"Ca brûle…", dit-il en parfaite connaissance des spécificités du sauvageon.
-Nan c'est doux, on dirait que j'me suis fait griffer par des pétales de rose... Mais bien sûr que ça brûle ! Bah, laisse donc.

L'elfe blanc ne fit pas d'histoire et ne toucha pas à la blessure. A contrecœur bien entendu mais sachant que de toute évidence, pour l'instant rien ne pressait concernant Tranlthanas. Leur attention se releva soudain vers là d'où émanait un grand bruit bien stressant de pas de monstre géant qui arrive lentement pour tout péter. Tyrol émit une petite exclamation de peur, de mauvais pressentiment plus exactement, et cette exclamation se confirma une seconde fois lorsque la nature de tout ce moment de suspens insoutenable apparut : un truc vraiment laid en forme de dragon. On sait pas c'que c'est exactement mais c'est gros, ça a des pointes, des ailes de trois mètres de long, des crocs et une grande gueule. Hmmm approche donc pour me faire plaisir… non pas en gueulant comme ça. Tranlthanas et Tyrol se bouchèrent aussi les oreilles, pauvres tympans sensibles et mélomanes qu'ils étaient. Ce fut pourtant le sauvageon qui resta un peu plus longtemps ainsi, prostré en grimaçant. Les Sabrones avaient l'ouïe plus fine que les Solans qui eux avaient de meilleurs yeux. On peut pas tout avoir… Mais là, avoue mon ptit père, ça joue pas en ta faveur !

Tranlthanas se plaça en rempart devant Tyrol, pas dans l'idée de le protéger directement puisqu'un coup, un seul, aurait suffit à les dézinguer tous les deux, mais plutôt dans l'idée que la bête s'attarde sur lui, laissant le temps au Solan de filer. C'est d'ailleurs ce qui se produisit, et la grosse bestiole à pointes, la gueule ouverte, fonça droit sur lui. Il ignorait que c'était par attirance pour son sang, lui-même ayant déjà oublié sa blessure, mais le fait était là : il risquait de s'en prendre plein sa mouille. D'un coup de coude, il poussa Tyrol vers l'arrière, et courut lui-même à l'avant. Pourquoi faire ? Aucune idée.

Voyant l'envergure de la bestiole, la taille et sûrement la force, l'elfe laissa sa place à son homologue panthère. Il estima que cette forme était la plus utile. Tout feu tout flamme, au sens propre comme au sens figuré, il fonça droit vers la Wiverne, ce machin géant que venait de nommer inutilement Naja. Plus utile, mention de la queue… Sauvageon ignorait la présence du dard venimeux, mais puisqu'on lui disait de ne pas toucher, il ne toucherait pas. Enfin… il essayerait. En attendant, plein de sa témérité naturelle, il galopa jusqu'aux pieds de la créature, évitant juste à temps un coup de la queue en question en se plaquant au sol comme une bonne carpette.


"Ne t'éloigne pas de moi !" s'écria Tyrol, paniqué.

Un nouveau coup balaya la zone tandis la Wiverne piétinait sur place afin d'écraser l'espèce de truc enflammé qui lui zigzaguait entre les pattes. Il poussa un nouveau cri, qui, une nouvelle fois donc, pétrifia presque l'elfe – enfin, la panthère - sur place ; il se plaqua à nouveau au sol, comme pour se protéger dans un vain espoir bien sûr… Oh, j'avais oublié, Tranlthanas, ton ouïe déjà bien fine est encore plus affûtée sous ta forme animale. Hein que ça fait mal un cri bien puissant de Wiverne ? Allez, relève-toi, c'est pas encore le super cri paralysant de je ne sais quelle créature maléfiquement tordue… Ah, trop tard ?

La panthère releva le museau au mauvais moment, soit au moment où une patte lui tombait dessus. Elle tenta de reculer, mais vu la taille du machin, il y avait peu d'espoir ; il ne sortait déjà pas de son ombre. Au moment où la bête se sentait finie – non sans indifférence aucune – la patte de la Wiverne buta avec violence contre une paroi invisible, qui s'illumina brièvement le temps du choc ; la patte glissa contre un dôme de lumière qui protégeait Tranlthanas, qui sentit la force de l'amorti le repousser d'une bonne dizaine de mètres en arrière, laissant de profondes traces de griffes dans le sol. Merci Tyrol.

Bon on est vivant, c'est bien le principal. Tranlthanas faisait face à la Wiverne comme s'il était seul : l'aide de Tyrol lui était tout simplement garantie, comme s'il se protégeait lui-même sans aide extérieure. Il était l'épée, le Solan était le bouclier. Quant aux autres, il estimait leur laisser un champ de manœuvre relativement large, surtout face à un machin pareil. Sur ce, reprenant contenance avec rapidité, Panthère se hâta de reprendre sa course, profitant de deux secondes d'arrêt de la part de la Wiverne pour sortir les griffes et lui grimper après comme elle grimperait à un arbre ; les écailles étaient d'autant plus d'accroches précieuses qu'elles lui permirent la montée à une vitesse folle, l'amenant sur le dos de l'immense bestiole en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. De ce point de vue, le félin voyait Tyrol se reculer en courant pour rejoindre Haeris. Super timing, comme à l'habitude.

Tranlthanas, plantant le plus assurément possible ses griffes enflammées dans l'échine du monstre, se déplaça à grands bonds sur son dos, s'arrêtant parfois entre deux pour éviter de lâcher prise avec les violentes embardées effectuées pour le virer de là et les grands battements d'ailes furieux. Il parvint à localiser l'aile blessée à sa base, là où était la première blessure, et vlan, y enfonça ses dents de sabre tout aussi enflammées, de toutes ses forces comme s'il avait espoir d'arracher l'aile. S'agrippant à l'aide des griffes et des dents, Panthère tint bon malgré les secousses et petit à petit, parvint à matérialiser son sort au fond de sa gueule. La petite boule de flamme qui y naquit grossit, grossit, jusqu'à ce que le félin la vomisse littéralement en plein sur la blessure suintante de sang, achevant d'enrager la Wiverne. Ce dernière ne voyait plus l'elfe mais sentait toujours son sang, et tournait parfois la tête dans l'espoir de voir arriver le blessé qu'elle aurait eu plaisir à achever.

Profitant de la diversion, Tyrol grimpa à cheval, fit venir Haeris au niveau de Naja et, levant les mains, semblant lui enrouler une corde autour d'un bras, la serrer comme on ligote quelqu'un ; l'Aasimar put sentir cette corde serrer d'un coup son poignet, puis plus rien.


"Je vous tiens sous ma protection, approchez-vous le plus possible sans crainte !"

Et comme si la corde avait une allonge infinie, Haeris décolla d'un grand coup d'aile sans emporter Naja avec lui. A cet instant seulement l'Aasimar put sentir comme une aura venteuse se mettre en route autour de lui. Puis, laissant son cheval ailé voler le plus loin possible de la Wiverne, Tyrol lança une nouvelle corde sur Eurydice. Les deux immatériels rubans protecteurs s'enroulèrent eux-même autour de chacun des bras du lanceur de sorts. Il tournerait à distance raisonnable, profitant de la hauteur pour élargir ses zones de sorts afin de couvrir le plus efficacement possible tout le monde à la fois.
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Message[Quête] Récupération des animaux du Bestiaire EmptyVen 25 Juil 2008 - 8:55

[HS] Bon, allez, je sors l’artillerie lourde. But du jeu : se lâcher un peu et prendre des initiatives. N’oubliez pas la récompense ! À ceux qui nous lisent, n’hésitez pas à vous incruster ! Sforza, si j’ai mal compris ton message, n’hésite pas à me le faire savoir (Tranlt s’est changé en panthère ? A pas vu ça dans sa fiche) [HS]

Récapitulatif :
1 wiverne à mettre en fuite
1 cheval infernal, 1 buffle de selle, 1 lézard géant, 5 chevaux à rattraper
1 dragon à capturer



Le hurlement avait cessé. Naja laissa retomber ses mains, un soulagement pour ses tympans. Manifestement, la Wiverne avait le béguin pour Tranlthanas ! Gueule ouverte, elle fonçait vers lui, rien que lui, lui tout seul, agitant ses ailes maladroites et secouant son cou musculeux hérissé de pointes. Cependant et contre toute attente, le Sabrone ne bougea pas, faisant face, bien au contraire. Était-il fou ? Naja fut touché par son geste, pensant qu’il protégeait le petit derrière lui. Un geste un peu inconsidéré, voir totalement stupide : la différence de taille et de puissance jurait ! Mais c’était sans compter sur la seconde nature de Tranlthanas.

Naja avait ramassé quelques cordes vite fait, l’adrénaline l’aidant à se remuer plus vite qu’en temps normal. Il siffla, brièvement, et près des ruines, Nunki (= j’ai changé le nom de Ily en Nunki, mais il s’agit bien du même étalon) tressaillit, inquiet. Ce sifflement lui était destiné, il le savait, mais son instinct de fuite éperdue face à l’ennemi le faisait hésiter. Allait-il laisser son cavalier se faire écrabouiller ? Non. Nunki avait cette particularité de toujours lui venir en aide, comme un chien... sauf qu’il était un cheval ! Il piétina sur place, fébrile sur ses jambes, la sueur perlant sur son encolure tendue et puis enfin, il s’élança en direction de Naja. Bon sang ! Que ne ferait-il pas pour sauver la peau de ce bipède écervelé ? Face à lui, il n’avait plus affaire à un prédateur mais à deux : la Wiverne et cette panthère aux crocs de feu...

Un peu plus loin, les buissons frissonnèrent. Encore un ennemi ? Qu’est-ce que ça allait être cette fois ? Un Dragon ? Une Hydre ? Un Hécatonchire, pourquoi pas, au point où ils en étaient...? Naja jeta les cordes sur son épaule. Nunki venait d’apparaître et s’était arrêté à ses côté. Il s’agitait, pas bien heureux de se retrouver si près de ces abominations – désolé pour Tranlthanas ! Naja agrippa un touffe de crins et sauta sur le dos de sa monture.

VOUF

Les buissons s’écartèrent brusquement. Pourquoi diable venaient-ils tous par ici ? Le gérant jeta un coup d’œil rapide vers l’orée de la forêt Darke, identifiant ce qui venait à eux : un cheval infernal totalement paniqué – une chance qu’il n’ai pas mis le feu à la forêt – un buffle de selle, non moins agité et un lézard géant qui alla se réfugier sous la remorque de viande fraîche. Le Griffon s’agita de plus belle, furieux et enfin, un grognement termina d’achever la scène déjà passablement surréaliste. Un Dragon survolait la tour de Tyiös, dessinant de grands cercles dans le ciel azuré d’Elament. Comment Naja le savait-il ? Et bien disons que la grande ombre que la créature projetait au sol parlait suffisamment... L’Aasimar se retourna, ignorant un instant Tranlthanas et la Wiverne.


« Eurydice ! » appela t-il.

En réalité, son cri avait plutôt des allures de prière. Pas de celles que l’on fait à une entité supérieure, non, je vous parle d’une prière aimable, d’une demande, d’un service. Son doigt griffu désigna les bêtes nouvellement arrivées. Nul besoin d’en dire d’avantage, l’information était simple. Ce qui l’intéressait, c’était que la jeune Centaure s’occupe de ceux-là. À en juger par sa douceur et son efficacité avec le Griffon, elle en serait capable. Nunki sursauta soudain, paniqué par le frémissement du sol, sous ses sabots, mais Naja l’obligea à faire volte face. Tranlthanas, ou du moins le félin qu’il était devenu, venait de mordre à belles dents son assaillant démesuré et la Wiverne en hurlait de rage. Sa queue fouettait l’air avec fureur, cherchant à empaler cette panthère qui l’agaçait.

Nouveau sursaut de Nunki. Naja leva brièvement les yeux vers Tyrol, juché sur le dos de Haeris. Il le regarda avec des yeux stupéfaits, sans comprendre un traître mot de ce que le petit Elfe lui avait dit. Tout juste avait-il noté ce chatouillis, autour de ses poignets. Sans doute encore un peu de magie... et déjà, le puissant étalon blanc battait des ailes, rabattant un tourbillon de poussière sous la poussée de son envol. L’Aasimar renonça à le suivre des yeux, conscient qu’il n’était pas utile de titiller son vertige à un moment pareil...

Plus loin encore, une silhouette s’était découpée en contre jour, derrière le fatras de cages. D’autres venaient pour la récompense... une chance, car leur infériorité numérique n’allait pas tarder à leur être fatale ! Naja fit face à la Wiverne. Il avait peur. Ses mains tremblaient. Pourtant, au fond de lui, il éprouvait de la compassion pour cette créature...


« Il faut la mettre en fuite... je ne veux pas de cette chose dans mon Bestiaire ! » lança t-il à l’attention de qui voulait bien l’entendre.

Les doigts serrés sur l’une de ses cordes, il lança Nunki en avant. La manœuvre était risquée, mais Tyrol n’avait-il pas promis sa protection ? L’étalon louvoya, évitant de justesse les coups s’abattant sur eux. Les ailes s’agitaient en tous sens, les pieds frappaient le sol avec colère, la gueule claquait... Encore un peu... Juste plus près... La créature tordait son cou dans l’espoir de saisir Tranlthanas sur son dos, tant et si bien qu’elle ne pouvait plus émettre que d’horribles grognements caverneux. Elle voulu se retourner. Naja tira. Nunki pivota. Dans un sifflement, la corde alla s’enrouler autour de l’une des pattes de la créature. Il la tenait ! Oui, mais avec cette puissance, le pari était risqué. Talonnant Nunki, tous deux se lancèrent dans une danse infernale autour de la Wiverne, jusqu’à ce qu’un nouveau sifflement se fasse entendre. L’étalon avait bondit de côté avec une violence inouïe et, si Naja n’avait pas été un fin cavalier, il en serait probablement resté sur place comme un imbécile. La queue de la Wiverne s’en prenait à Naja, frappant à répétition. L’Aasimar ouvrit de grands yeux : son bras était salement amoché, effleuré par le dard avec une telle force qu’il en avait arraché un joli pan de peau. Et de nouveau, l’appendice caudale revenait vers lui, hébété. Heureusement, Nunki réagissait à sa place, se soustrayant aux assauts de la créature.

Nouveau coup de talon. Ce n’était pas le moment de baisser les bras...
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Message[Quête] Récupération des animaux du Bestiaire EmptyVen 25 Juil 2008 - 9:55

Odereur était en train de rechercher un endroit tranquille où il aurait pue piquer un petit roupillon à l’ombre lorsqu’une ombre géante passa au dessus de sa tête. Mince il ne pouvait jamais être tranquille ici, pour une fois qu’il n’avais pas envie de foutre le bordel quelque part, voilà qu’on l’invitait à le faire. D’abord il a des problème pour rentrer dans la cité puis il rencontre un démon, puis ça... Odereur voudrai bien avoir la paix de temps en temps, depuis qu’il était arrivé il n’avais pas eu un seul moment de répit. Il se dirigea donc en direction de l’endroit d’où provenait tout le raffut qu’il entendait.

« Franchement, j’en peut plus, si toute mes journées sont comme celle-ci je ne tiendrai jamais, je vais craquer. »

Trop concentrer sur ses penser il ne s’en rendit pas compte lorsqu’il entra dans la zone où toute l’action était en train de se dérouler. Un bruit le sortie de ses penser. Il se rendit vite compte de se qu’il était en train de se passer. On essayai par tout les moyen de capturer les créature qui se trouvait dans les environs, c’était une chasse en gros. Un cavalier était au prise avec la wiverne au sol pendant qu’un petit être se tenais sur un cheval volant.

*Mince, qu’est ce que je fait ici. Bon vue que je suis là et qu’il on un peut de mal, je vais les aider, ça me donnera une petite idée de leur niveau de puissance.*

« Il faut la mettre en fuite... je ne veux pas de cette chose dans mon Bestiaire ! » dit le cavalier.

*Bien dans ce cas je n’ai pas à me retenir*

Odereur ramassa se mis à se concentrer, il ne craignais rien il était hors de porter de la wiverne. Puis il décocha un violent coup de pied dans les air pour envoyer une lame de vent, qui dévia malheureusement de la trajectoire qu’il avait voulut lui donné. La lame frôla la wiverne ainsi que la créature qui se trouvait sur sont dos, laissant au passage une profonde entaille dans le cuir de la wiverne et coupant quelque poils de la queue de la panthère.


Dernière édition par Odereur le Mer 20 Aoû 2008 - 16:53, édité 1 fois
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Message[Quête] Récupération des animaux du Bestiaire EmptyDim 17 Aoû 2008 - 13:07

[Mama… Pas de couleur please, Odereur @_@
Allez, de retour, j'up Very Happy]


La mettre en fuite ? C'est tout ? Mais un machin comme ça, c'est fait pour être tué, voyons ! Comme la plupart des créatures vivantes, d'ailleurs… dans la conception des choses de Tranlthanas. En fait, Naja n'avait juste pas envie d'avoir à nettoyer le cadavre après ! C'est ça, hein ? Feinéant. Pourtant dans quelques décennies, les gens visiteront cet endroit nommé "La Clairière de la Wiverne", à côté de la tour, où, au milieu de l'herbe, reposeraient encore les ossements de la créature (Oui un cadavre aussi énorme finirait par se décomposer au moins dans dix ans, pas avant)…

Et paf, on s'en mettrait plein les poches ! Surtout Tranlthanas, en fait, parce qu'en plus de faire payer la visite, Messire se chargerait bien de dépouiller les espèces d'abrutis qui viendraient visiter une stupidité pareille, dont l'histoire n'a de glorieux que son arrivée théâtrale au beau milieu des arbres....

Quoi, non ?

Bon sang, c'que les vols et les assassinats lui manquaient ! Il lui faudrait faire bientôt une petite escapade dans la bien-haïe Elament pour assouvir ces besoins devenus pressants (et oppressants) avant de devenir mou des genoux, gros, alcoolique et passionné de sports collectifs dont le but est de courir après une baballe.

Euh… Comment ça je commence à tomber ? Ah merde c'est vrai ! La Wiverne en question, au tout début… C'est de ça qu'on parlait en plus... Oué oué, j'étais là pour ça !


SBEUM

Dans une embardée violente de la part de la Wiverne furieuse, Panthère lâcha prise et fut projetée juste là où il ne fallait pas, juste là où on frôle la trouille ultime : dans la tête de la grosse bestiole. … Punaise, que c'est laid un œil de Wiverne, en gros plan… Et oh, mère-grand, comme vous avez de grandes dents !… Eh mais ça pue de la gueule en plus ! Le félin se cogna lamentablement – et violemment aussi – contre la joue écailleuse de la créature. Sonné, il se sentit repartir en arrière, droit sur les écailles dorsales toutes prêtes à le cueillir… Vl'a-t-y pas que j'atteignais la face que je retourne au point de départ, se dit-il avec lassitude, détachement, je-m'en-foutisme (etc).

Evidemment, avec la vitesse de l'action (raconté comme ça on dirait pas, hein ?), il se blessa sur les épines acérées, tombant par bol (toujours) entre deux ; ainsi s'entaillait-il sans s'empaler. Chapeauté, messire… Panthère se remit sur pattes ; d'ici, la Wiverne qui tordait exagérément le cou le toisait d'un œil presque blanc, comme un cheval qui a peur ; sauf que là c'était pas de la peur. Il était plus près, mieux placé sans doute pour la regarder, mais gare aux coups ! Les ailes étaient derrière lui, et la blessure avec. Il ne retournerait pas là-bas, il voulait attaquer la tête maintenant : Fallait lui refaire son portrait à cette mégère modèle géant ! Trop laide !

Sur ces bonnes pensées artistiques, Panthère agrippa à nouveau ses pattes là où les écailles pouvaient lui offrir une accroche et tenta l'ascension le long du cou… Un cri de Tyrol l'avertit que de sa place, il était à la porté des crocs de la Wiverne ; en effet, l'effet haleine du matin et les Dents de ta Mère en gros plan se fit sentir de près, de très près ; le félin sursauta, partant par réflexe en arrière pour échapper au broyage, glissa ; un vent se leva du côté du vide, là où il allait basculer, lui souleva l'arrière-train. De par sa faible puissance, le sort ne put le remettre sur le dos de la Wiverne, bien placé bien tenu (bien fastoche), mais fonctionna comme avec le Griffon : Pousser, ici non pas en sens contraire mais en sens aidant, afin de maintenir Tranlthanas agrippé aux écailles en faisant fi de la loi de la gravité. N'étant plus handicapé par son poids qui aurait fini par la faire lâcher prise au-dessus du vide, Panthère patina des griffes sur les écailles, alla jusqu'à planter ses crocs pour s'aider à remonter. Prévoyant de fortes perturbations dans sa progression, elle y allait petit à petit, bien amarrée et prête à résister aux nouvelles embardées qui ne se firent pas attendre. Au passage, elle répéta le même sort que tout à l'heure, grillant quelques écailles, mettant la chair à vif – si on pouvait appeler ça de la chair... Snff… Hm… Hmmmff… Oh ça sent l'cochon !

En attendant elle énervait de plus en plus la Wiverne. Dangereux ? Peut-être, qu'est-ce qu'on s'en fout ! Il fallait bien trouver quelque chose pour la faire partir, si on n'a même plus le droit de la tuer ! D'un puissant bond, Panthère reprit l'ascension de la montagne écailleuse, sans oublier de semer ici et là diverses morsures enflammées, aussi douloureuses pour elle que pour la Wiverne (oui, on se fait mal aux dents sur des écailles, j'vous signale). Mais sans se démonter, elle continua, toujours comme si elle était seule ; après tout, elle ETAIT seule… Sur le dos de la bête !

Un chatouillis venteux la saisit autour du poitrail, signalant que (et c'est pas trop tôt) Tyrol s'était enfin aperçu que de tous ici, le seul qu'il avait oublié de protéger en permanence, c'était bien son vieux frère ! Etourdi, va. Maintenant on peut y aller ! Gambadons joyeusement ! Tranlthanas s'élança donc avec l'insouciance heureuse d'un tueur en série, et par force de grands bonds, atteint enfin la tête de la Wiverne. Salut la moche ! Sans lui laisser le temps de le virer à nouveau de son perchoir, Panthère planta sans cérémonie ses griffes dans l'œil rageur de la créature, lui arrachant un violent hurlement à moitié étranglé par la douleur ; plaqué sur son museau, sans lâcher l'œil de sa patte et plantant ses autres griffes dans les écailles dans l'attente d'une projection soudaine (le principe du siège éjectable, test, 1, 2…), le félin encaissa l'horrible cri, prostré.

Dans tout ça, il ne voyait, n'entendait et ne sentait bien sûr pas les autres – hormis la présence de Tyrol mais ça c'est pas pareil. L'idée de l'arrivée d'un nouveau ne lui avait pas plus effleuré l'esprit que la lame de vent n'avait effleuré sa queue. Et surtout, dans toute cette histoire, Tyrol, le Solan, se contentait de suivre le mouvement : Il ne pouvait opposer sa volonté à l'instinct de Tranlthanas qui blessait et bondissait sans demander d'avis. Il vit l'œil de la Wiverne se crever, répandre du sang sur la joue de la créature… La vue de la blessure lui fit mal au cœur, son cœur même qui se serra de tristesse : Naja voulait la mettre en fuite et le Sauvageon, s'il obéirait à cet "ordre", ne risquait pas pour autant de la laisser repartir indemne ! De toute évidence, elle était dangereuse, elle était venue pour dévorer, et l'elfe au cheveux blancs ne tolérerait pas non plus que quelqu'un meure en tant qu'amuse-gueule de Wiverne.

De la main gauche, il saisissait le ruban invisible qui le liait à Naja. De temps à autres il lançait via ce ruban un sort de protection anticipé : Une brève mais non moins forte rafale de vent prête à dévier un coup ou un bouclier lumineux à la forme flexible qui s'illuminait au moindre choc encaissé, dans un petit bruit métallique. De la main droite, à présent, il faisait de même avec Tranlthanas, coordonnant parfaitement ses mouvements, sans se mélanger ou se tromper de personne à protéger. Parfois, pour la panthère, il tirait violemment le ruban afin de la dévier de sa trajectoire, lui éviter un fouettement de queue empoisonnée, l'empêcher de glisser… Dans un vain et fol espoir bien entendu. Alors intérieurement il priait pour que la chance insolente du Sauvageon ne l'abandonne pas.

Avec ses propres sorts de Vent, Tyrol ne vit même pas que l'un d'eux, offensif, ne venait pas de lui : Il en ignora jusqu'à l'existence même de ce sort. Eh oui, ce n'est pas parce que l'on est Aera que l'on reconnaît les "siens" ! Sans un doute du fait qu'il était du Vent Intérieur et percevait à peine les changements dans le Vent en général, autre que son propre Vent. Haeris, lui, sensible à la voix de son maître, répondait au moindre ordre et virevoltait dans les airs pour assurer la vue de tout les combattants sous protection, épargnant ainsi à l'elfe une déconcentration dûe à la conduite du cheval. Et de la concentration, pour avoir tout ce beau monde à l'œil et réagir au bon moment, il en fallait !
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Message[Quête] Récupération des animaux du Bestiaire EmptyMar 19 Aoû 2008 - 9:37

[HS] T’inquiète pas Odereur, c’est pas un concours de longueur de message Wink [HS]

Naja non plus ne sentit pas la lame de vent passer, et ceci pour une raison toute bête : elle était passé bien trop loin au dessus de sa tête d’inconscient. Toujours occupé à mener son cheval d’une main, il continuait sa trajectoire autour de la Wiverne, sans grand espoir que sa technique improvisée ne soit réellement efficace. Mettre cette furie furieuse en fuite aurait été la solution la meilleure... mais au fur et à mesure qu’elle s’agitait, cela s’avérait impossible. Peut-être alors que l’entraver serait suffisant ? Edhelorn avait-il une quelconque potion capable de calmer cette bestiole le temps de plier bagage ? Il faudrait le lui demander, dès qu’il aura sortit sa tête de derrière les ruines où il s’était caché...

En attendant, la créature devenait surexcitée. Évidemment handicapé par son vertige, l’Aasimar fut dans l’incapacité de lever le nez vers Tranlthanas devenu panthère et ignorait donc tout de ce qu’il se passait là-haut. Les morsures enflammées, les embardées qui le faisait valdinguer sur les écailles tranchantes, les coups de griffes dans l’œil de la bête. Tout ce qu’il en observait, c’était les réactions au sol de la Wiverne. Elle trépignait à présent si furieusement qu’elle menaçait d’emporter Naja et son cheval à chaque mouvement, mais ce dernier tenait bon, continuant sa danse circulaire autour des pattes monstrueuses et griffues. De nouveau, la queue s’était abattue sur Naja, mais cette fois, elle avait été arrêtée par un genre de bouclier lumineux. Le vendeur avait d’abord été surpris, mais il n’avait pas vraiment le temps de s’extasier et continuait son œuvre. À mesure qu’il tournait, la corde s’emmêlait dans les pattes de la bête et se raccourcissait fatalement. De ce fait, l’Aasimar se rapprochait chaque fois d’avantage. Nunki devait user de toutes ses ressources d’étalon affolé pour esquiver sans relâche, évitant de justesse les assauts de la Wiverne trépignant.

Seulement voilà, Naja n’avait pas pensé à un détail fondamental... Les pattes de la Wiverne avaient beau être ligotées, il était évident qu’il n’avait pas la force physique pour tirer suffisamment fort sur la corde pour la mettre à terre... à moins d’attendre qu’elle trébuche seule, entravée par ce lien inattendu...? Peu importait, il fallait absolument la ralentir. Aussi Naja se saisit-il d’une seconde corde et recommença son petit manège, incertain de la solidité du premier lien.

En faisant demi tour, il aperçu Odereur et lui fit un signe vers l’horizon, un peu plus loin :


« Chevaux ! » cria t-il afin de couvrir les hurlements de la créature.

En réalité, il souhaitait faire comprendre au nouveau venu qu’il pouvait emprunter l’un des chevaux échappés – à condition de parvenir à les rattraper – afin de leur venir en aide.
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