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 Bruns d'herbe et pâles sensations... [Libre !!!]

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Muür Ita
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MessageBruns d'herbe et pâles sensations... [Libre !!!] EmptyMar 21 Nov 2006 - 17:40

[Je vous conseille de lire ma fiche si vous voulez tout comprendre ! Bonne Chance ! ^^]

La tête de Muür tournait. Les décors s’identifiaient les uns aux autres depuis qu’elle avait traversé les immenses portes. Elle n’avait pas assimilé que ce simple pas allait bouleverser sa vie. La masse des habitations s’était formée à l’horizon. La première ville qu’elle visionnait depuis sa fuite.
Le gris environnant, les pavés durs, le dédale sans fin des ruelles… Peut-être cela était-il plus agréable que l’éclat aveuglant du soleil pourtant le danger indéfinissable des nouveautés persistait. La jeune Pnumekin se muait à la froideur suintante de la pierre. Devenant brique, unie une à une en un barrage de chair humaine. Elle filait lentement le long du mur repérant les quelques passages intempestifs d’ivrognes ou de personnages plus perfides les uns que les autres.
Bien qu’elle savait le danger imminent face à ces êtres vils et maléfiques. Qu’elle se doutait que ne pas observer chacun de leur geste était une grande menace. Elle ne pouvait se résoudre à échanger un seul regard. Cette interdiction était marquée dans ses gênes. La seule fois où elle avait osé l’enfreindre, sa punition avait été la pire de toutes. Son échine s’hérissait lorsqu’elle y pensait à nouveau.
Le jour finit de s’achever et le noir se fit total. Elle ferma les yeux. Les ouvrir devenait une souffrance inutile. Tous ses autres sens en alerte, elle entendit imperceptiblement le fracas de pas sur les dalles du trottoir. Elle se plaqua contre le mur, aux aguets. Un frisson la parcourut soudain. Un murmure susurra à son oreille : « Bienvenue dans la cité d’Elament, Mademoiselle. » Elle sursauta. Ce langage lui était familier. Un tintement se fit à sa taille. Elle eut juste le temps de saisir une seringue et de la plantée dans le mollet droit de l’homme qui gisait maintenant au sol. Un geste rapide. Mortel. En quelques fractions de seconde le poison avait déjà envahie l’ivrogne puant.
Muür eut un dernier regard pour cet être disgracieux et insignifiant. Son cerveau réagit à une vitesse hallucinante. Fuir, quitter ce lieu où se trouvait le cadavre. Elle s’en fut, intégrant l’obscurité pour se perdre plus profondément entre les chômes. Une mimique crispée traversa son visage. Ses courtes mèches de geai s’éparpillaient en folie devant ses yeux clos. Elle haletait. Bien que son corps se soit endurci durant ces derniers jours, la course n’avait jamais fait partie de ses passe-temps. Elle se savait repérable. Elle entendit un hurlement. Le corps avait sans doute était repéré. La sueur perla le long du front de la Pnumekin. Une sueur froide. La peur.
Cela ferait bientôt un mois qu’elle avait quitté sa cité enfouie sous terre et depuis le moment où elle eut franchie la porte et foulée la surface, la main glacée qui s’emparait de son cœur lorsqu’elle avait peur ne l’avait pas quittée. Elle était en constante union avec ce sentiment et n’arrivait à caser aucune habitude dans son périple. Elle avait traversé des paysages si prodigieux et rencontré des frousses si prenantes qu’elle ne parvenait jamais à se séparer de cette peur.
Mais pire que tout, la possibilité que des créatures de son espèce la pourchasse pour ne pas qu’elle dévoile leurs secret la hantait au-delà du supportable.
Elle marcha longtemps avant de s’arrêter le souffle court. Elle se laissa tomber au sol, la tête posée sur ses genoux. Elle commença à se balancer d’avant en arrière. L’on ne discernait d’elle qu’une ombre noire se mouvant dos à un mur. Ses mains blanches –seule partie de son corps visible- contrastaient franchement avec ces ténèbres.
Lorsqu’elle se redressa enfin, un décor nouveau se fit à elle. Elle ne le vit pas, ses yeux étant clos, mais ses pieds nus ressentir une douce caresse et la fatigue accumulée durant sa journée s’estompa soudainement. Un délicat murmure monta lentement du sol. Comme ci, elle, Muür, qui n’avait aucune importance, était attendue par une présence étrange. Elle sentit un fourmillement le long de ses chevilles. Une attirance irrésistible se forma entre le frêle corps de la jeune femme et cette étendue immense de petits murmures, de petits brins d’herbes. Elle s’échoua sur le sol de tout son long. S’abandonnant à l’immense tendresse de la Terre. Elle se mit à plonger ses mains de nacres dans cette verdure. Refermer ses doigts autour de cette grâce. Sans évidemment l’endommager !
Soudain, un orage d’émotions déferla dans son esprit. Des émotions différentes, étrangères aux siennes. Des émotions en pagaille. Des émotions mélangées. Une grimace vint se peigner sur le visage de la Pnumekin. Un brin d’herbe resta dans sa main.
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MessageBruns d'herbe et pâles sensations... [Libre !!!] EmptyMar 21 Nov 2006 - 18:14

La fin du jour, quand les ombres s'étirent toutes jusqu'à se rejoindre dans un noir complet, C'est dans le noir que se mouvait Raziel, Le jeune vampire Cette nuit là il avantçait dans les ruelles sombres de la villes où des dizaines de gens comme lui semblait y avoir trouver leu place, auquels venaient s'ajouter un grande majoritée de cochards et d'ivrogne, bref des rues aussi mal fréquentées que le bar de son amis Clad.

Alors qu'il avançait rapidement, perdu dans ses pensées, il trébuca sur quelque chose de mou, un type était étendu sur son chemin, à l'agonie, une effluve d'alccol remonta aux narines du vampire, et lui donna une nausée passagère, sans sang pour le fixer, l'alcool était indigérable pour le vampire. Il se pencha et remarqua une seringue dans le mollet de l'ivrogne.
La connexion se fit d'un coup dans sa tête et il murmura en se tournant vers le futur cadavre.

"Alors papy, on fait du harcelement sexuel?"

Raziel aurait bien but un peu de sang, mais le poison l'aurait sans oute rendu dégueulasse, surtout que son sang aurait sans doute un fort gout d'alcool.

Plutot, il décia de se mettre en quête du possesseur de cette seringue.
Ses sans de prédateurs en alerte, il écouta la nuit... À quelques rues d'ici, des pas affolés, irréguliers, résonnaient sur les pavés de la villes. Il bondit alors dans leur direction, la personne courait très vite, comme si elle était poursuivie par le diable lui-même.

Les pas se dirigeaient vers le Square Xéna. Mais quand il arriva dans le dit Square, il vit une jeune fille agenouillée, passant ses mains dans des touffes d'herbes... Il resta un instan stupéfait, ce n'était pas vraiment ce à quoi il s'attendait enfin bon...

Il s'approcha et posa doucement sa main sur l'épaule de la jeune fille...

"Mademoiselle, il faut vous controller, vous avez tué cet homme vous savez..."

Raziel s'attendit à recevoir la petite soeur de la seringue qu'il tenait dans la main, mais aucun poisons ne pouvaient tuer un vampire, à part l'eau bénite.
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Muür Ita
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MessageBruns d'herbe et pâles sensations... [Libre !!!] EmptyMer 22 Nov 2006 - 13:36

Muür. Pourquoi ce nom déjà ? Mais l’avait-elle déjà su ? Pourquoi ne lui avait on jamais dit ? Et qui l’avait prononcé en premier déjà ? Elle ne se souvenait de rien. Juste de ce mot gravé dans sa peau… Elle resserra ses doigts dans le vide comme pour saisir ce sens qui lui échappait. Plus elle y réfléchissait et plus elle se sentait écarté de cette vérité cachée.
Elle se posait souvent des questions. N’importe quand. Que le danger fut proche où non, une question venait la taquinait et la réalité lui paraissait improbable, absorbée par cette seule interrogation.


Pourtant à cet instant, la confusion était telle que ces pensées s’estompèrent plus vite qu’elles n’étaient apparues. D’autres perceptions s’infiltraient à travers les siennes. Elle voulait que ça cesse ! Cette sensation lui avait toujours était désagréable. Elle sentait des idées redoubler de puissance. Ca approchait. Mais qu’était-ce que ce « ça » ? Un individu. Un individu dont elle n’arrivait pas encore à déterminer l’identité. Une soif la prit à la gorge. D’où cela pouvait-il provenir ? De l’individu. Non identifié. Un bruit provint de l’herbe derrière elle. La terre subissait cette aplatissement, muette. Mais Muür, elle l’entendait souffrir. Qui osait ? L’individu. Elle savait qu’il était maintenant proche. Sa chair se hérissait. Sa main s’approcha des seringues. Mais quelque chose l’en empêcha.

La curiosité avait pris le devant sur la peur et c’était maintenant celle-ci qui domptait ses émotions. Elle attendait. Patiente. A genoux. Bénissant la Terre comme elle aurait glorifié une force protectrice invisible. Qui ne se faisait connaître qu’à elle. Et dans cette attente. Longue. Une autre question surgit. Etait-ce vraiment le moment ? Non. Comme toujours. Pourquoi ses souvenirs s’effaçaient un à un depuis qu’elle avait quitté sa cité enfouie ? Elle se mordit la lèvre. Elle ne s’en rendait compte vraiment que maintenant. Comme un coup glacial en plein visage. C’était vrai… Tout était confus. Dans sa tête, sa mémoire se brouillait.

Elle n’eut le temps d’y réfléchir d’avantage. Le contact s’était établi. L’être avait posé sa main sur son épaule droite. Un frisson la parcourut. Débutant de son bras jusqu’à la moelle de ses os. Et ce frisson ne la quitta pas, la main toujours posée. C’est alors que les émotions se firent plus claires. Moins précipitée. Elle était cet individu. La nuit lui appartenait. Un goût amer dans la bouche et pourtant si délictueux. Du sang. Une soudaine envie de sang. Une faim incontrôlable. Haine et reniement... Si tout lui était plus clair, le sens de certaines sensations lui été inconnus…

Des mots lui parvinrent. Des mots qu’elle croyait comprendre mais qui s’effaçaient comme inutiles. Peut-être le vocabulaire lui était inconnu ? Ou tout simplement, elle ne désirait pas en saisir le sens. Pourtant la voix était sage. Calme. Si calme. Un mot se répercuta enfin entre les murs de son crâne. Tuer… Pourquoi ? Ce n’était pas une menace. L’intonation de la voix n’indiquait en aucun cas cette éventualité. Peut-être un conseil… Tout simplement. D’un inconnu.

Profitant d’un moment d’inattention de la curiosité, la peur eut le temps de s’infiltrer. S’immisçant dans les pensées de la Pnumekin. Faisant renaître la chaos de ses cendres et ainsi un geste désapprouvé par le corps tout entier. Mais la main saisit. Trop vite. A nouveau d’un trait mortelle. Une nouvelle seringue alla se ficher dans la chair. Mais celle-ci n’était pas aussi apte à la piqûre que l’autre. Elle sentait que le poison ne serait pas aussi efficace. Et, la curiosité reprenant enfin le dessus. Elle posa sa main glaciale sur celle toujours immobile sur son épaule. Sa main était tellement froide que celle de l’être lui parut chaude. Bien, qu’elle savait, que le sang qui coulait dans cet être était froid. Comment le savait-elle ? Pourquoi était il froid ? Ce n’était vraiment pas le moment de répondre à ces nouvelles questions. Sa main délicatement posée sur celle de l’étranger, elle la resserra, toujours inconsciente de ses gestes.

Puis une évidence se fit. Elle n’avait toujours pas vu le visage de celui qu’elle avait cru tuer. L’imagination fit son office. Et dans son esprit se dessinèrent les traits de l’anonyme. Elle n’avait pas encore croisé d’être « humain » en dehors du monde Pnume. Et automatiquement les formes d’un Pnumekin apparurent. Celles-ci pourtant pas si différente des basiques représentaient toutes une aura particulière dans l’esprit de Muür. C’est pour ce fait que, même si elle avait toujours renié la vue, lorsqu’elle se décida enfin à se tourner vers son « presque cadavre », une moue de déception apparut sur son visage. Déception mêlée à la surprise. Aucune aura particulière s’en extrayait – elle aurait du s’en douter…- mais il présentait exactement les même membres que sa race. Elle le scruta suspicieuse. Le premier être de la surface qu’elle voyait. D’après son ossature. Rude. Il était de sexe masculin. Un étrange éclat rouge s’en étirait. Une chevelure écarlate, une stature plutôt élevé. Et un teint tirant toujours sur ce rouge…

Pourquoi ? Un sourire se peignit sur son visage. Cette scène était si cocasse. Elle qui avait eut pendant son long trajet le temps de s’imaginer les êtres de cette terre si différents. Une fusion de monstre et d’imagination. De peur et d’appréhension. Voilà qu’elle se trouvait face à un être identique en quasi tout point à ceux enterrés dans sa cité. Ses yeux bleus brillaient d’une lueur enfantine. Une lueur maligne que l’on pouvait facilement retrouver sur le visage d’une enfant à peine âgée de cinq ans lorsqu’elle vous annonce qu’elle a fait une bêtise. Le bleu qui inondait ses yeux présentait un caractère si contrasté face à la décoloration du reste de son corps.

Elle resta un long moment à contempler cet être. Il ne semblait pas réagir. Vrillant ses yeux dans les siens rouge, déchainement de sang, elle voulut répondre quelque chose à ses derniers mots. A lui. Il lui donnait un conseil. A son tour d’en faire de même et d’une voix trébuchante, jouant sur des sons enfantins elle murmura.


- Mon sang n’est pas bon.

Elle vit le visage étonné de l’homme. Son sourire s’élargit.

--Je ne savais pas de quelle couleur était ces yeux, j'ai donc mis rouge mais je changerais si ce n'est pas ça--
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MessageBruns d'herbe et pâles sensations... [Libre !!!] EmptyMer 22 Nov 2006 - 18:19

Le vampire recula, ou du moins voulu reculer, la sensation qu'il avait eut en s'approchant de Cette jeune fille qui semblait appartenir à une race inconnue , dont même les archives de Luxiana ne traitaient pas le moins du monde, étaient à peu près la même que ce qu'il ressentait en la présence d'eryllis, c'est à dire, l'impression de se trouver en présence d'un être possédant un lien particulier avec les chose... Un être capable de ressentir des choses imperceptibles pour le commun des mortels.
Néanmoins, il lui fut dans l'incapacité de reculer, la fille avait saisit sa main sa peau, semblait enore plus froides que le froid cadavérique que dégageait le vampire.

La jeune fille ouvrit de grands yeux bleux qui le fixèrent pendant un temps qui sembla infiniment long, un de ces instants qui vous place hors du temps et où toute notion de durée disparait.
L'air ahuri de la jeune fille, comme si elle ouvrait les yeux pour la premiere fois, et son expression térrifiée perturba et destabilisa si fort Raziel qu'il ne sentit même pas sa chair s'ouvrir alors qu'on y plantait une aiguille.

Ce n'est qu'à la fin de cet nstant presque surnaturel qu'il se rendit compte que la totalité de son bras gauche était paralysée ou du moins, très fortement engourdie. Il jeta un oeil à son avant bras, où une seringue était enfoncée.

Son reflexe fut de bondir en arriere pour se dégager de l'emprise de la jeune fille. Quand il fut à quelques pas, il arracha de son bras l'aiguille qui y était plantée et agrandie la plaie à l'aide d'une de ses griffes après quoi il tendit son bras et laissa une grande quantité de sang couler sur le sol pour purger son bras du poison, qui, loin d'être mortel, endommageait grandement ses facultées motrices.

Quand les yeux rouges du vampires se reposèrent sur la jeune fille, il eut d'abord une envie irrépressible de lui bondir dessus pour lui faire payer cette tentative d'assassinat...
Mais il lui trouvait une telle tête d'ahurie, qu'il ne put se résoudre à la toucher comme si elle ne comprenait ni ce qu'elle faisait, ni où elle était, ni rien à rien en fait.

Alors il se contenta de s'assoir à une certaine distance en bougonnant.
Mais la jeune fille prit enfin la parole...
Alors ça c'était la meilleure! Son sang n'est pas bon, comme si Raziel s'appretait à lui bondir dessus pour la mordre... Il faut bien dire, que la purge de ce soir necessiterai un repas deux fois plus grand cette nuit là, mais quand même!

"Je te rassure, je ne suis pas du genre à saigner chaque personne que je rencontre, moi!"

Se contenta-t)il de grogner en essayant tant bien que mal de faire un pansement, sur sa plaie, qui, au matin, aurait sans doute déjà cicatrisé.

Tout de même, Il deumeurait dans son esprit la question de pourquoi lui avait elle injecté ce poison alors qu'il s'était montré courtois, et même amical avec elle alors quelle venait de tuer froidement un ivrogne dans une ruelle...
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