Floräliah s'arreta devant la grande porte imposante du bestiaire. Une sorte de "mélange" d'odeur s'échappait des intertices de la porte. cela sentait la paille, le fumier et un peu le brûler; bizzarement cela ne dérangeait pas le moin du monde Florâliah qui trouvait ces odeurs appaisantes. La paille lui rappelait les chevaux qu'elle aimait tant, le fumier lui, lui rappelait le jardin dérrière son ancienne maison et l'odeur de brûler, c'était l'odeur de la cuisine de son ancienne maison lorsque son cousin venait d'y passer. A cette pensée, Floräliah sourit, son cousin, lui qui l'avait si souvent consolé, qui avait joué avec elle toute son enfance et qui avait été là lorsque son père étai mort.
Une larme coula le long de la joue de Floräliah. Ce n'était pas une larme de tristesse, non loin de là, c'était une larme de mélancolie mélangée à de la joie.
Floräliah attendit un petit moment en reppenssant à son passé, et toca à la porte en attente d'une réponse, c'était la moindre des politesse que d'attendre que quelqu'un lui ouvre.

*Je me demande ce que je vais prendre, un animal qui a du caractère, mais pas trop, de la douceur et de la noblesse. je pense qu'une licorne devrait aller. Je demanderait au gérant si c'est payant, je n'ai pas d'argent, ce serait vraiment une tuile.*

Floräliah s'adossa à la porte en attendant que celle-ci s'ouvre.

Le soleil était à son zénith, brillant et chaleureux, quoi qu'un peu timide. L'automne approchait à grand pas et l'air se rafraîchissait de plus en plus. Oh, bien sûr il y avait encore de belles journées, comme celle-ci par exemple, mais le temps laissait présager que les beaux jours n'allaient pas durer. Les journées se faisaient plus courtes et le moral moins gai. D'ailleurs, justement, de l'autre côté de la grosse porte de bois se fit entendre un hurlement enragé. Quel animal pouvait bien hurler de la sorte ? Toujours était-il qu'il n'avait pas l'air bien commode...

Il y eu un bruit sourd, puis un grand fracas et soudain, l'un des battants sur lesquels Floräliah était appuyée s'ouvri brutalement. Un homme rondouillard sortit en courant, comme s'il avait le diable aux fesses : ses vêtements semblaient avoir été fraîchement déchirés et sa face cramoisie témoignait d'une certaine émotion honteuse mêlée de colère...

"_ ET NE REMETS PLUS JAMAIS LES PIEDS ICI !!!" hurla une voix à l'intérieur qui ressemblait fort au hurlement de tout à l'heure.

Au milieu de la grande pièce ronde éclairée par les vitraux se tenait Naja, les yeux plus rouges que jamais, les dents et les poings serrés. Près de la porte, s'entassaient les restes de ce qui semblait avoir été une cage. Sans doute que cet objet était à l'origine du grand fracas de tout à l'heure...? En tous les cas, il avait fallu une sacrée force pour la réduire à cet état de tas de ferrailles informes.

Mais le regard de l'Aasimar se radoucit soudain à la vue de la jeune femme. Il prit un air aimable et demanda, la gorge encore un peu enroué par son "coup de gueule" :

"_ Oh... bonjour mademoiselle... Vous désirez quelque chose ?"

Floräliah s'avença dans la pièce circulaire et dévisagea l'homme qui se tennait en face. Il avait des yeux rouge et des canines très pointus, ce qui effraya un peu la jeune. A côté de cette homme se trouvait un tas informe de ferraille ce qui effraya encore plus Florâliah qui se demandait ce qu'avait pu être ce drôle de tas à l'origine...

"Euh... Bonjour, je recherche une monture des fois que j'aurais à faire des balades ou des voyages. J'ai la grande malchance de rencontré souvent des bêtes dangereuses dans la forêt. donc je dois souvent me battre. par la même occasion je cherche un ami fidèle. En conclusion, j'hésite entre les hippogriffes, les loups, les licornes et les chevaux. Vous pouriez me guidé dans mon choix? Et une autre petite question: Est-ce payant? car je n'ai pas d'argent..."^^'

Florâliah attendit la réponse tout en regardant autour d'elle génée et en se tournant les pouces. Elle se demandait ce que pouvait bien être le marchant. Elle n'oserait jamais le lui demander. L'odeur était toujours présente et la réconfortait quelques peu. Elle pensa qu'après cet entretiens, elle demanderait où s'inscrire. Pour l'instant il n'en était pas encore temps.

[Désolé mais dans quel forum vas-t-on s'inscrire à l'école? Merci d'avance ^^]

[HS] Euh... Naja n'a pas de canines de vampire... Pour s'inscrire à un cours, il faut aller vers le forum consacré à ce cours et ensuite s'inscrire dans le sujet nommé INSCRIPTIONS, tout simplement [HS]

L'Aasimar se redressa afin de s'approcher de la porte. La jeune femme avait l'air si terrifiée qu'il allait falloir la rassurer un peu et lui montrer qu'il n'était pas méchant... Naja, méchant... Il s'en voulu un instant d'avoir pu donner cette impression et d'autant plus à une si belle femme. Lorsqu'il arriva à sa hauteur, il l'invita à entrer dans sa boutique, une main tendue vers elle, l'autre en direction du magasin. Il allait lui demander d'entrer lorsqu'elle prit la parole et ces mots, maladroits et naïfs, le firent éclater de rire.

"_ Oh là, oh là, du calme ! Excusez-moi si je vous ai fait peur..." lui sourit-il gentiment, conscient que son coup de colère en aurait effrayé plus d'un.

Floräliah avait parlé si vite, débitant tout ce qui lui passait par la tête d'une seule traite et sans laisser à l'Aasimar le temps de répondre.

"_ Voyons, procédons par ordre charmante demoiselle. Je vais voir ce que je peux faire pour vous... Et pour commencer..."

Il s'avança jusqu'au comptoir, perdu dans ses pensées. Il semblait réfléchir, avec toutefois un air un peu embêté. Sa cliente était bien mignonne, mais la dernière fois qu'il avait fait un crédit à quelqu'un, c'était tout de même exceptionnel. En fait, c'était pour sa chère et tendre et en plus il avait échangé la créature contre un dîner aux Mille et Une Saveurs... Ce qui n'était donc pas tout à fait gratuit...

"_ Eh bien, malheureusement, oui, mes montures sont payantes... Mais... Vous avez un si joli sourire que je veux bien vous faire crédit..." lui lança t-il avec un clin d'oeil.

"_ Vous n'aurez qu'à m'apporterez l'argent dès que vous l'aurez, qu'en pensez-vous ?"