Un monde immense...

Darkos apres s'être soigné brievement se présenta aux portes de la cités ouvertes, son regard partit dans tout les sens devant cette immensité, il soupira bruyament et s'assit contre un mur, il sortit un paquet d'une des poches intérieure de sa cape, il placa ses mains autour et apres un bref moment de concentration les baies que contenaient le sac furent fraiches, il ouvrit le petit paquet et se mit à grignoter doucement en réfléchissant sur le moyent de s'y retrouver dans cette citée...

*Bon... Je fais quoi moi maintenent.*

[vient qui veut ]

Alors que Darkos semblait prit dans ses pensées, un vent s'élevait tout doucement du sol, où il élevait des feuilles mortes ainsi que de la poussière. La porte de la cité s'ouvrit doucement, laissant un elfe des bois portant un bandeau autour des yeux lui cachant la vue apparaître. Alors que celui ci semblait tendre l'oreille, il tourna la tête sans regard vers Darkos. Il s'approcha de Darkos, qu'il devinait être un élève, d'après ce que lui disait le vent. La beauté du ciel était magnifique et digne d'un conte de fée, quelques nuages simples, prenant des formes belles et nobles. L'odeur que portait le vent rappelait la forêt, et on sentait de l'orage dans l'air, bien que la tempête ne se léverait pas avant la nuit. Targaën s'accroupis près de Darkos puis sourit et prit la parole :

" Bonjour ! Tu es perdu ?" demanda-t-il. Il aurait bien sourit avec le regard, signe d'un véritable sourire, ainsi qu'une amitié certaine, mais il lui était impossible de s'exprimer avec les yeux, à cause du Bandeau que lui avaient offert les sages de son village. Etrangement, la couloir noire de celui ci contrastait avec magie les cheveux gris, presque blancs, de Targaën. Celui ci se redressa puis tendit la main au futur élève.

Darkos haussa les yeux et il sourrit à son tour et serra la main de l'inconnus

"Darkos... C'est la premiere fois que je viens ici et ma foie, c'est beaucoup plus grand que je ne le pensais..."

Il se leva et ferma le paquet qu'il redéposa dans sa poche

"Vous conaissez bien cette citée?"

Le jeune Targaën écouta ce que Darkos avait à dire. Alors qu'un vent apporté par l'intèrieur de la cité par les murs, il se dirigea vers les portes qui s'étaient de nouveau refermées. Il glissa furtivement ses mains sur chaques pierres, chaque bout de mur, jusqu'à ce qu'il arrive à une gravure de Tornade dans la porte. Il déposa les cinqs dernière phalanges de ses cinq doigts droits, laissant la mélodie reprendre lorsque la porte s'ouvrit. Son carquois sur le dos, il ressemblait à un elfe des bois venu pour chercher quelque chose à acheter, mais il était bien habitant de cette ville à présent. Il tourna la tête vers Darkos, et l'attendit. Son visage resplendissait de sagesse et d'amitié, malgrès le teint pâle qu'il avait en guise de couleur. Un pigeon roucoula au loin accompagné d'un bruissement de feuilles.. Le vent secouait doucement chaque feuille encore présente sur les arbres, laissant une mélodie naturelle s'élever, puis agitant l'herbe qui couvrait le sol au pied des chênes, créait un magnifique paysage. Le soleil perça de derrière un nuage, et il éclaira chaque herbe, chaque feuille, laissant des ombres apparaître dans les cheveux de Targaën, ainsi que des dégradés de grisé et de blanc..

" Viens, suis moi.." dit il d'une voix inspirant l'amitié et confiance en une fois. Alors que la mélodie des portes continuait, Targaën restait les doigts posés sur la gravure, en forme d'entonoire de vents et d'eau. Le vent agita à leur tour les flèches de son carquois, créant un tintement magique pour accompagner toute cette jolie mélodie..

Darkos se laissa enveloppé par a douce mélodie qui s'échappaient de touts les végétaux proche et de la porte, sur le même ton que cette mélodie, Targaën lui adressa la parole, Darkos sortit de sa reverie et s'approcha de Targaën en posant une question sans avoir a parler, simplement grace a leurs don, dons qu'ils possédaient tous les deux...

Ou allons nous?...

Darkos acquiessa lentement, puis il posa une simple question, les elfes noirs de son clan lui avaient toujours dit de se méfié des elfes

"Vous avez quelque chose contre les elfes noirs?..."

Darkos tenta d'annuler le vent qu'invoquait Targaën, il vit rapidement que c'était en vain mais il le diminua juste assez pour laisser son pouvoir se mêler au sien, d'un simple mouvement de main, une brume légere et glacée ensevlit la ville...

Le vent tomba à la vitesse nulle lorsque Targaën s'arrêta dans sa marche. Il ne s'était pas forcément attendu à être face à un elfe noir, d'après ce qu'il avait compris en tout cas, pas si tôt encore.. Il fronça un sourcil, et de nouveau, il ressera son bandeau, comme s'il avait peur que celui ci se défasse. Toujours ce noir dans sa tête, jamais il n'avait vu autre chose que sa mère et les anciens, les arbres, les fleurs.. Sa mère morte dans son sang. Il ne voulait pas y penser, pas maintenant, pas là, pas ce jour. Il se contenta donc de répondre à Darkos :

" Je ne sais pas. Si c'est des elfes noirs qui ont.."

Un silence s'installa sur les deux personnes. Targaën garda le silence, évoquant par les mots qu'il venait de prononcer une période qui avait tout basculé dans sa vie, mais la froideur soudaine le fit frissoner. La forge de frappait plus le fer, les oiseaux ne chantait plus. Il tendit la main vers le vide, cherchant un mur sur lequel il pouvait s'appuyer. Lorsqu'il trouva une telle chose, il serra sa poigne sur la roche, le froid le faisait souffrir. Son visage était crispé, une douleur au niveau de la cage thoracique le laissait souffrir en secret lorsqu'un froid hivernal s'installait autour de lui, ce qui était le cas. S'il n'avait pas eu un bandeau sur les yeux, ceux ci auraient été fermés, crispés, mais là, c'était seulement des rides de douleur qui trahissaient sa douleur..

Darkos stopa tout, la brume s'en alla, le froid avec... Tout redevint normale, aucun des deux dons n'agissaient sur la nature maintenent, il s'approcha pres de l'elfe et lui dit, avec beaucoup de peine dans la voix

"Je suis désolé..."

Il appuya l'elfe contre le mur et avec sa mains, il souffla de l'air chaud sur l'elfe, espérant que la douleure s'arette...

Le froid disparu de la ville, certainement l'effet de Darkos. Cependant, il fallut à Targaën plus de temps pour se reprendre, pour effacer la douleur, pour redevenir calme et amical. Son visage légèrement marqué par une trace de goutte de sueur sur la tempe droite, qui avait été aspirée par le tissu du bandeau, avait repris son teins pâle de 'base'. Il sentit que Darkos lui envoyait de l'air chaud, air qui lui réchauffait de nouveau la conscience. Le froid lui causait ses nausées et douleurs parce que la nuit où sa mère avait disparut, une brume noire s'était abbatue sur la forêt, et depuis, le froid le faisait souffrir. Tout le froid, non, seulement l'air froid. Il pouvait nager, sans qu'il ne souffre, seulement l'air glacé le faisait souffrir. Il sourit à Darkos, puis se redressa, mais toussa quelques fois, disposant sa main sur sa bouche, question de politesse.

" Tu ne pouvais savoir, " dit il simplement à Darkos. Effectivement, Darkos ne pouvait savoir que le froid faisait souffrir Targaën, ni qu'elles en étaient les raisons. Peu à peu, le bruit métallique du forgeron reprirent, les oiseaux reprirent leur chant, et le brouhaha repris son intensité. Cependant, un élément restait nul, l'air. Il aurait très bien pu être en train de faire voler des chapeaux, des choses légères, mais non, aucune bise, ni même un tout petit remuement dans les feuilles des arbres. Rien..

Darkos analysa l'elfe puis soupira en demandant

"Effectivement, mais je sais que ce n'est pas à cause de ta santé que tu crains le froid..."

Il regarda l'elfe, espérant une réponse qu'il avait peu de chance d'obtenir

*J'espere ne pas lui avoire fait subire trop de douleure...*

La bise reprit, cette fois par son plein grés. Mère nature voulait qu'elle fasse comme elle le voulait, et cette fois, elle amenait l'odeur des forges dans une autre direction, dans une direction opposée, elle ne touchait que légèrement les feuilles, secouait à peine la surface de l'herbe aux pieds des chênes. Targaën souriait de nouveau, sourire qui semblait lui coller au visage. À présent, il savait que Darkos connaissait une faiblesse qu'il avait si longtemps tenté de laisser sombrer dans le néant. Par contre, il avait l'impression que Darkos ne dirait mot de cette chose qui venait de se produire, impression accompagnée par une bise, qui vint lécher les mèches de Targaën et de Darkos. Les deux elfes étaient là, près d'un mur recouvert d'herbes grimpantes, qui avait pendant la période mystèrieuse d'une brume soutenu Targaën de la chute.

" Tu veux aller à l'école, je présume ?" questionna-t-il avec douceur, pour ne pas brusquer Darkos. Il avait repris un ton normal pour lui, c'est à dire, calme, doux, et amical. Cependant, quelque chose tremblait encore dans la voix du Surveillant, mais personne ne décrirait si c'était peur, souffrance, ou autre chose. Targaën se contenta d'attendre une réponse, laissant les brises succéssives amener des mèches sur son bandeau noir d'encre, laissant les brises faire tinter les flèches de son carquois, laissant les feuilles chanter leur propre mélodie..

Darkos réfléchit brievement puis dans un murmurre il déclara

"Je veux te connaître, l'école attendra..."

Il regarda autour de lui, contemplant chaque merveilles de la cité avant de reposer son regard sur l'elfe

"Qui es-tu..."

Il cessa l'apport d'air chaud qu'il avait commencé et il mit sa main dans sa poche, il en sortit une baie rosatre, l'air savoureuse, apres un bref moment il la mangea, elle croqua doucement et la délicate odeure se dispersa, une odeure fruitée, presque angélique...

L'air se parfuma de l'odeur d'une baie, parfum qui se mèla à toutes les autres odeurs que portait la brise avec elle. La fraîcheur de la bise était douce et agréable à sentir sur son visage, et le spectacle des feuilles qui dansaient au sol était encore et toujours invisible à Targaën, qui ne pouvait que deviner. Il entendit Darkos dire qu'il voulait plus connaître l'elfe des bois, et celui ci sembla afficher un sourire forcé. Devoir évoquer son passé voulait dire évoquer la mort de sa mère, et Darkos le forcera sûrement à enlever son bandeau pour la première fois depuis presque deux siècles. Targaën soupira, puis prit la parole d'un ton impérieux, sans reproches à faire :
" Je ne veux pas le mentionner. Je souffrirai plus que tu m'as vu le faire il y a quelques instants !"

Le vent se changea en brusque râfale, laissant les feuilles arrêter leur danse pour aller voltiger à plusieurs dizaines de mètres plus haut, pour presque éteindre les flammes du forgeron, presque rendre muet les brouhahas.. Puis subitement, il redevint une simple brise matinale, qui repris sa route, laissant les feuilles retomber sur le sol tout doucement, allant d'avant en arrière, comme une plume d'Ange, quand elle tombait du ciel.

" Je suis désolé, mais je ne peux pas mentionner mon passé.."

Darkos acquiessa doucement, en reportant son attention sur chaque odeure, chaque courant d'air, apres un bref moment à réfléchire il déclara

"Dit moi au moin ce que tu fais dans la vie... Sauf si cela doit rester secret, si tu me dit quelque chose de secret, j'en ferais simplement de même..."

*Et voila, je parle déja de chose que je devrais taire... M'enfin, il m'a l'air plus que digne de confiance...*

La promesse de Darkos redonna confiance l'elfe des bois. L'air laissa sa route reprendre naturellement, lorsque Targaën brisa ses liens avec la brise. Il semblait réfléchir sur quelle façon lui dire une chose secrete, mais rien ne lui venait à l'esprit, sauf la raison pour laquelle il portait le bandeau ou qu'il n'était pas réellement aveugle. Il trancha rapidement, laissant en suspension un esprit de mystère.

" Je ne suis pas aveugle.." dit il pour satisfaire Darkos. Simplement, rien de plus rien de moins..

Darkos secoua énergiquement la tête

"Ce n'est qu'un détail! Je voulais dire, je ne connais ni ton nom ni ta situation, si sa se trouve je suis en train de parler a un hors la loi, bien que cela m'étonnerais... Mais, vus que tu m'as dit un de tes secrets, je vais te dire un de miens... Je ne suis pas un simple éleve, j'ai suivis une formation d'assassin..."

*Voila, c'est fait...*

Un vent accompagna le mouvement énergétique de Darkos. Il monta en spirale coloré par la poussière, puis s'évanouit, laissant la poussière s'éparpiller tout autour des deux personnes, des deux elfes. Le vent semblait s'amuser, prendre bonheur du calme autour de ses maîtres. D'une manière, Targaën c'était attendu à ce que Darkos dise que sa vue cachée n'était qu'un détail, mais loin de là. Les trois quarts des personnes qu'il avait rencontré au fur et à mesure de sa vie d'elfe des bois maître de l'air, avaient toutes crues qu'il était aveugle et que, comme tout les aveugles, qu'il avait les yeux blancset qu'il cachait cette horrible couleur. Mais non, il avait les yeux bleutés, et une magnifique chaleur s'en dégageait lorsqu'on fixait les deux pupilles. Deux mèches arrivèrent l'une allant vers la droite puis se fourchant pour aller vers la gauche, l'autre faisant l'inverse, c'est à dire allant vers la gauche puis se fourchait pour aller vers la droite..

" Donc tu viens pour tuer ou pour étudier ?" demanda Targaën d'un ton plus méfiant. Il aurait froncé les sourcils si ça n'avait été que le vent lui chantait une mélodie douceureuse et calmante..

Darkos soupira

"Et bien, je contais venire ici pour apprendre mais, si je peux trouver un contrat extremement bien payés, je n'hésiterais pas... Je suis venus ici sans avoire beaucoup d'argent..."

Darkos d'un mouvement de main enleva une feuille qui venait de se coller sur sa joue, il déplaca légerement le vent pour qu'il ne les gêne pas, tout en conservant la même chaleure et la même intensitée de sorte a ce que cela paraisse naturel

Sophie fut projeté sur le sol entre les deux garcons. Sa téte heurta violament le sol et sa respiration fut coupé par la choc. Les yeux fermé, elle n'était pas tombé dans les pommes, mais c'était tout comme. Au bout d'un instant, elle réouvrit les yeux et se releva lentement en se frottant la téte.Elle fut alors couverte de tissu des pieds a la téte.

" Et ca c'est a toi aussi!!!" lui criait un type en lui balancant des habits de toutes sortes.

" Povre type, tu vas avoir des problémes!!!"

Elle chouta dans une chaussure a talon éguille. Se mec avait était son petit copain et ils venaient d'avoir eu une grosse dispute.

" C'est ca, et qu'est ce que tu vas me faire?" s'époumona le type en postillonant.

Aussitot, Sophie se jeta sur lui comme une furie et commenca a lui griffer la joue. Le mec bien plus costaud qu'elle la balanca de nouveau sur le sol.

L'elfe aux yeux bandés entendit des cris de rage et de colère. Il tourna la tête vers le jeune homme, qui devait être la raison de la chute de la jeune fille. Il ne voyait pas ce qu'il se passait, son bandeau était encore et toujours là. L'air lui parla de la jeune femme qui était tombée au sol, et instinctivement prit son arc, le tendit et tira une flèche qu'il pointa vers le type. Il devait avoir l'air bête comme ça, l'arc prêt à tirer, le regard bandé, mais son visage crispéde concentration trahissait qu'il était sûr de toucher s'il tirait.

" Laisse la !" cria-t-il. Il avait le pied gauche en avant et ses muscles étaient tendus, il savait que la violence ne résoudrait rien. Même, ses cheveux blancs étaient agités par un vent doux, qui pouvait se transformer en tempête si Targaën le souhaitait. La flèche toujours pointée vers le type, il écoutait toutes réactions de la part de la jeune fille.

Sophie se préparait a se relever et a démonter le nez de son ex lorsque un type s'interposa entre eux avec un arc. Elle le regarda en haussant un sourcil, abasourdie... Lentement elle se releva et alla se placer derriére Targaën. Son petit copain s'avanca vers celui ci.

" Et qu'est ce que tu vas me faire mariole? Tu vas me tuer!!" dit le type. Il explosa de rire.

Sophie se colla légérement a Targaën, pour mieux se protéger de son ex. Elle sentit alors la chaleur de l'homme et sentit son odeur douce. Elle aurait eu envie de se blottir contre lui, mais elle se retint.

Targaën sentit la chaleur de Sophie contre son bras. Même les paroles de type le marquèrent, mais pas au point de le faire baisser son arc. Un sifflement retentit, puis le bruit de tissu qui se déchire. La flèche avait volé à une vitesse rapide, et avait déchiré la manche du type, laissant un léger filet de sang s'écouler. Targaën avait tiré une deuxième flèche aussi rapidement que la première était partie.

" Laisse la tranquille !" reprit il. Cette fois, la douceur qu'li avait employé auparavant avait disparu, et son ton était impérieux, ton qui n'autorisait pas de répliques. Il semblait moins imposant avec se bandeau, mais en plus des flèches, un tourbillon s'éleva autour du type. Targaën semblait brûler ardement, dégageant une chaleur corporelle intense. Puis, sans prévenir, fit voler la deuxième flèche, qui cette fois frôla la tempe du type, entaillant plus profondément celle ci. Targaën avait de nouveau tiré une flèche de son carquois, et la pointait vers le type.

" Povre empoté, a cose de toi elle va crever une bonne fois pour tous!!!!"

Le type sortit une épée de sa poche et se précipita sur Targaën. Sophie poussé par la peur se jeta littéralement dans les bras de Targaën. Elle ferma les yeux et attendit le choc. Elle n'avait plus notion du temp, ni du bruit autours d'elle. Elle attendait juste le moment ou ce sale type lui oterait la vie. Elle se serra un peu plus contre Targaën éspérant qu'il la protége d'une quelconque facon! La chaleur du corp de l'homme la mit en confiance et elle eu tout de suite moin peur.