La fin de journée commençait a se faire sentir. L'air qui commençait a se rafraichir, avec un petit vent doux, et le soleil qui se couchait a l'horizon. Certes, on pouvait voir une grande et belle trainée rouge orangée sur la vaste ligne d'horizon. Bien évidement, c'est a ce moment là de la journée, que le soleil donne une lumière fine, forte et chaleureuse. Cette lumière transperçait les feuilles des arbres de tous les côtés, et vinrent frapper sur le visage d'un homme.
Cette homme était allongé là, en plein milieu de la forêt, sur la branche d'un arbre.Il c'était assoupit quelque instant, pour lui, avant de reprendre la route vers la cité d'Elament. Ce quelque instant faisait très exactement quatre heures de sommeil. Cet homme ce réveilla à cause de la lumière qui lui frappa dans le visage. Il s'appelait Sirfa. C'était un jeune Elnihins. Une fois debout, il sortit de la forêt, sans regarder autour de lui, et alla directement face a la vaste pleine. Lorsqu'il se retourna, il tomba nez à nez avec la porte de la cité. Il n'avait même pas remarqué qu'il était arrivé depuis le début.
Une fois près de cette porte, il l'examina de plus près, pour enfin remarquer qu'elle n'avait pas de poignées, ni de serrure. Alors il se recula, et avec un air interrogatif pensa.

* Je savais qu'elle était étrange cette cité, mais a ce point là...inimaginable. Comment veulent-ils que je rentre moi !? *

Alors il examina encore plus minutieusement, et remarqua quatre symboles, qui représentait visiblement le Feu, l'Air, la Terre et l'Eau. C'est alors qu'il sortit un couteau de sa poche arrière, et essaya de gratter au niveau d'une faible fente, qui semblait représenter la limite des deux portes.
Le couteau fût projeté tellement loin, que Sirfa ne put le voir. Alors il passa sa main tout sur le bois autour du symbole de la Terre, sans même le toucher.

Sirfa, qui examinait toujours, et encore la porte, resta songeur tout de même. Alors qu'il passait sa main partout sur la porte, sauf à un endroit précis, là où ce trouvait le symbole, ayant peur de se retrouver comme son couteau. Il hésitait encore a le toucher, lorsqu'il entendit une voix, qui le stoppa net. Mais il entendit précisément le " Placer votre main sur le symbole de votre élément ", et il se retourna.
Là, il trouva une femme, assez belle, avec une canne a la main. Il la regarda, de la tête au pied, et dû comprendre, qu'elle était de cette cité. Alors il posa sa main sur le Symbole de la Terre, et la porte s'ouvrit. Il se retourna, et a la femme.

" Et bien, je vous en suis très reconnaissant. Sans vous, j'aurais bien passer toute la nuit sur cette porte. "

Il fit un petit sourire niait, et baissa la tête. C'est alors qu'il reprit.

" Puis-je savoir votre nom ? "

Il arrêta son sourire niait, et eu un sourire normal, chaleureux en posant cette question.

[ Désolé, ce poste n'est pas comme le premier, j'en suis désolé. ]

EDIT Khisath : Ca ira pour cette fois mais attention à la longueur pour tes prochains posts. C'est 7 lignes pleines minimum

Mahaut détacha ses cheveux en poussant un long soupir de soulagement. Enfin, sa journée de labeurs aux champs était finie. Elle venait de rentrer à Elament, par la grande porte, et malgré de nombreuses courbatures, elle ne cessait d'accélérer la cadence, trop pressée de rejoindre son fils. Ses pieds lui lançaient des appels de détresse qu'elle ignorait en redoublant de rapidité. Après tout, elle avait déjà prouvé de maintes fois à son corps qu'elle ne l'écoutait pas. La douleur était une sensation passagère. Un bon bain chaud aurait vite raison de sa fatigue.

Théodore l'accompagnait quatre jours par semaine en campagne pour travailler, le reste du temps, elle laissait le soin à sa voisine de s'en occuper. Après tout, cette dernière avait sept filles et deux fils, alors, un de plus un de moins... Et puis, elle ne lui réclamait rien en échange que son amitié. Cela l'arrangeait.
Mahaut n'avait pas grand chose, si ce n'est l'argent qu'elle dérobait. Sa maigre paye ne lui suffisait pas, elle tenait à ce que son fils soit comblé et ne manque jamais de rien. Toujours une miche de pain fraîche sur la table, des livres, un plumier neuf et des parchemins pour étudier, un bol rempli de bouillon chaud chaque soir et des jouets. C'était le minimum. Mais c'était au-dessus des moyens d'une simple "esclave" du travail agricole.
Même si elle savait très bien qu'elle ne compenserait jamais l'absence d'un père, elle faisait du mieux qu'elle pouvait pour qu'il l'oublie...

Voler était la seule solution qu'elle avait trouvé jusqu'à présent. Elle aurait pu gagner bien d'avantage si elle n'allait pas aux champs et se contentait de se consacrer à son métier de contrefaçon, mais pour ne pas éveiller les soupçons, elle s'acharnait sur les vignes gorgées de raisin noir qui courraient sur les pans d'Elament. Il n'aurait plus manqué qu'elle ne soit en prison ! Alors non, il fallait se faire la plus discrète possible.

La belle Aasimar brune, songeuse, continuait de galoper sur les pavés qui bordaient la muraille de la Cité. Sa robe souillée et sa peau noircie par la terre et la poussière paraissait bien pâle à la lueur du petit soir qui disparaît.

En passant par l'entrée, donc, elle croisa un jeune couple qui discutait. Elle les regarda à peine, pressant le pas pourtant un petit objet brillant au sol retint son attention. Elle s'arrêta et s'accroupit pour ramasser l'objet. C'était une adorable petite chaîne en or fin, ça valait au moins deux jours de soupes et de pain frais. Peut-être même une bonne bouteille de vin...
L'idée lui vint de filer avec le précieux bijou mais les deux jeunes gens avait probablement du la voir le ramasser. Et comme elle se le répétait à longueur de journée "il ne fallait pas éveiller les soupçons" !

Elle se redressa et pivota sur elle -même pour leur faire face. Ils étaient à deux pas d'elle et elle s'avança poliment de manière à les interrompre dans leur discution sans les brusquer :

" Hey, pardonnez-moi. Cela appartiendrai t-il à l'un d'entre vous ? " demanda t-elle en tendant la jolie chaine vers la jeune femme.

Ils étaient visiblement plus jeunes qu'elle. Et plus propres. Il lui semblait déjà avoir vu la jeune femme quelque part, mais le garçon semblait perdu. Un nouvel élève très probablement.

Le ciel commençait à devenir assez sombre. Les étoiles apparaissait petits à petits, et la lune, ne formait pas un cercle parfais. On pouvait distinguer qu'il manquait deux, voir trois croissants de Lune. Les oiseaux étaient rentrés, les chauves-souris de sortis, d'ailleurs, on les voyaient passer non loin de la porte d'entrée. Mais cela n'empêchait en rien le bon déroulement d'une conversation, ou encore d'une rencontre. Donc, revenons sur nos deux jeunes gens, qui viennent de se rencontrer. De plus, les belles lumières de £lament éclairait un peu mieux ce fameux lieu de rencontre, et les symboles, représentant respectivement, la Terre, l'Eau, le Feu, et l'Air, brillaient a la lumière brillante de la Lune, et de ses compagnons, les étoiles.

Sirfa, qui alors repensa à tout ce qui c'était passé, et remarqua, qu'il avait complètement oublié de se présenter. Alors il se frotta derrière la tête, comme on voit souvent dans les mangas, enfin, vous voyez ce que je veux dire ! Donc il allait reprendre la parole, lorsque Lya répondait a sa question.

" Certes, je suis navré de ne m'être point présenté, et veuillez m'en excuser. Donc laissez moi reprendre, je me nomme Sirfa, Feanor Sirfa. "

Dit-il sur une voix plutôt inhabituelle, sur un voix d'innocent, qui s'excuse pour tout, même pour les choses qu'il n'a même pas faites. Donc voilà les présentations finies, enfin, si l'on puis-je dire. Lya commençait à répondre à une simple question... d'aide pour Lya, lorsqu'une jeune femme tout a fait inconnue, coupa notre chère Lya. Elle tenait dans sa main, un magnifique bracelet en or, certes jolie, mais qui ne convenait en rien aux goûts du jeune homme. Donc il laissa Lya répondre, mais elle ne sembla pas énormément " garnit " de bijoux. C'est alors, que Lya répondit. Cependant, cette jeune femme inconnue, semblait... très intéressé par ce bracelet. Mais bon, à quoi bon s'inquieté pour ça, le bracelet n'appartenait pas à Lya, et encore moins à Sirfa, mais il répondit tout de même d'un simple signe de la tête voulant dire très clairement " Non ". Attendait-il plus d'information sur cette nouvelle venue ? Voulait-il qu'elle parte le plus vite possible, pour que Lya finisse sa réponse ? Comment le savoir ?! Le destin nous le dira. ( Un peu style... lecture de l'avenir dans une boule de cristal ^^' )

Mahaut observa les deux individus dénigrer d'un regard le bijou. Ils étaient hautains et appréciaient visiblement peu l'interruption de la jeune femme. La fille à la chevelure des enfers avait répondu d'un ton sec que la propriété de ce bijou l'importait pour ainsi dire autant que la chute précoce de cheveux chez les hommes à la tête d'une guilde de trolls végétariens à tendance schizophrènes, limite, si elle avait pu cracher un insolent soupir et lui tourner le dos, elle l'aurait fait. Quand au jeune homme, n'en parlons même pas, il s'était contenté de secouer sa tête comme un muet ou comme un moine qui n'ose même pas desserrer les dents à une arriviste probablement porteuse du péché de chair, ne détournant même pas le regard vers Mahaut. Cela la laissa un moment surprise. Elle avait rarement rencontré des gens comme ça dans la cité, du genre, "un bijou de valeur, et alors ?". Elle qui avait tant besoin d'argent, oui, ça la choquait. Elle fut à deux doigts de leur cracher dessus, ou qui savait, les pousser avec dédain dans ce crotin de cheval qui décorait les pavés de la route à même pas un mètre d'eux, en ponctuant le bruit de leurs souliers éclaboussés par un haussement d'épaules aussi idiot que ce qu'ils lui inspirés.

Elle glissa alors le bracelet dans sa poche sans mot dire en jetant l'un des regards les plus foudroyants de sa carrière sociale de gentille fille. Elle eut une violente envie de leur rire au nez, aussi négligemment qu'ils la considéraient. Oui c'était une femme des champs, plutôt pauvrement vêtue et sentant le chaud et la poussière. Oui sa robe et son visage étaient souillés. Mais avait-elle l'air si repoussante qu'on l'ignorait presque ?

Et puis finalement, elle lâcha un petit ricanement au nez des deux jeunes gens, pour leur rappeller à sa manière à quel point ils étaient suffisants :

"Bien bien bien... J'ai compris." déclara t-elle en s'écartant.

Elle n'avait pas l'intention de les déranger d'avantage. Elle ne se sentait jamais de trop et n'aimait pas qu'on tente de lui imposer ce sentiment de solitude. Elle tourna les talons, la nuit s'avançait vite et son seul objectif, au-delà d'avoir de passionnantes discutions avec des gens forts intéressants et bavards de la cité et parler ainsi de l'évolution fort agréable et surprenante de la mentalité des gens de la cité, c'était de retrouver son fils (et même si ça fait cliché, oui), sa bataille et il était plus que temps de le rejoindre et de lui offrir tout ce qu'une mère peut offrir en présence et en amour.