Cette fois, Emberr commençait vraiment à en avoir plus que marre. Combien de temps avait elle parcourut la Cité à la recherche des endroits les plus peupler ? Au moins quatre heures…et combien avait elle récolter ? Rien du tout…
Pourtant elle avait tout essayer : Danse, chant, comédie…presque jusqu’à l’épuisement. Et maintenant elle n’avait vraiment pas envie de sortir ses instruments, qui était pourtant son dernier espoir si c’était pour se faire regarder de travers encore une fois. Emberr avait eut sa dose !

Comment ce faisait il que personne ne s’intéressait à ce qu’elle faisait ? Si elle continuait comme cela, elle n’aurait plus un sous en poche. Les gens de cette Cité étaient ils tous coincé ou quoi ??

La Rusalka sentait la colère montée en elle. Jamais elle n’avait fait tant d’effort pour gagner des sous, car cela avait toujours marché. Franchement, qu’est ce qui leur fallaient de plus à ces tocards ? Elle avait même pris soin de mètre une superbe et légère robe de soie fendus dans deux coté de ses jambes. Ainsi elle était à l’aise, et pas assez dénudé pour choquer qui que ce soit ! Et cela ne suffisait pas. Qu’est ce qui ne tournait pas rond chez elle à la fin ? D’abord elle ce rendait compte qu’elle était bonne à rien par rapport à ses médiocres pouvoirs…et ensuite que ses dons de Saltimbanque, les seul qu’elle n’avait jamais eut, laissait indifférant.

C’est alors qu’elle vit un enfant qui la regardait d’un air moqueur, alors qu’elle s’était arrêter de danser. Celui-ci la fixait avec insistance, puis se mit à rire en la montrant du doigt… Sans était trop pour la Saltimbanque qui laissa éclater ses nerfs trop susceptible. Elle se retint tant bien que mal pour ne pas lui mettre une bonne gifle, mais n’hésita pas à hurler :

« QUOI ?!! TU CHERCHE UNE BAFFE OU QUOI ! DEGAGE !! »

Le petit qui ne souriait plus du tout maintenant se trouvait même aux bord des larmes. Ce qui n’émut pas le moins du monde Emberr qui ne regarda courir se cacher dans les jupons de sa mère. Celle-ci regarda la danseuse avec un air mauvais et s’apprêtait à crier sur Emberr, mais celle-ci ne lui en laissa pas le temps :

« APREND LUI AU MOINS À DONNER DU FRIC AUX ARTISTES A TON MOME ! SA LE RENDRA MOINS BETE !! »

Puis elle tourna les talons et alla s’asseoir contre les portes de la Cité où elle se trouvait à présent, essayant de calmer les tremblements de colère qui la secouait.

La place derrière les porte, Havre du bruit et des paroles claironantes ou non. Samshoï marchait dans une petite ruelle. Ses pas raisonnaient sur la pavé mais seul lui l'entendait. Le plantias n'était pas habitué au cités, il préférait l'écho des cris des animeaux et le chant des oiseaux du petit matin de la forêt. Il rejoignit une rue plus grande puis arriva en marchant sur le place de la cité.

Citation :

« QUOI ?!! TU CHERCHE UNE BAFFE OU QUOI ! DEGAGE !! »

Samsgoï faut surprit d'entendre un si grand crit cassant le murmure épais des paroles des habitants d'Elament. Il remarqua l'enfant au bord des larmes qui alla se cacher. Indiférent, il sortit de sa poche une petite patisserai acheté au pays de la gourmandise quelques minutes plus tôt.

Citation :

« APREND LUI AU MOINS À DONNER DU FRIC AUX ARTISTE A TON MOME ! SA LE RENDRA MOINS BETE !! »

Ce deuxième cri fit sursoter Samshoï qui lacha sa pâtisserie qui s'écrasa au sol mais le plantias ne s'en était pas rendu compte, il était trop occupé à regarder la jeune dame cirer après la mère du jeune garçon.

* La pauvre saltimbanque, l'argent est la pire chose qui ruine. *

Samshoï s'avança quand... smouch, il leva le pied pour voir qu'il avait marché sur sa pâtisserie.

* Encore la chance... Qui a laissé tomber son gâteau? *

Il approcha sa main de sa bouche pour mettre son succulent gâteau à la crème fouettée dans sa bouche quand il se rendit compte que la pâtisserie étalée sur le pavé et sous sa chaussure n'était autre que la sienne.

* Raaah non! Fallait vraiment que ça tombe sur moi! *

Le jeune homme s'avança vers la saltimbanque aux cheuveux roux et aux yeux vert foncés. Il s'accroupit devant elle, sortit sa bourse, desserra les cordons qui la tenaient fermée. Il mit sa main à l'interieur... Rien, rien de rien, absolument vide! Si il y avait quelque chose, un petite pièce. il la sortit, une petite pièce sans valeur. Comble de malheur!

" Je vous le dis! Il y a des jours où on devrait mieu rester chez soi... "

Samshoï rangea sa pauvre petite pièce sans valeur dans sa bourse en vieux cuir.

Emberr avait regardé intriguer mais prête à lui sauter à la tête, l’homme qui s’était approché d’elle. Il avait sortit sa bourse…malheureusement, ou plutôt heureusement pour lui, il n’y avait rien à l’intérieur…Car elle aurait certainement redoublé d’agressivité si il lui avait tendu une seule pièce.

La Rusalka n’oubliait jamais un visage, et elle prenait toujours soin d’observer les gens qui passait lorsqu’elle dansait…Or, elle ne l’avait pas vu. Comment expliquer son geste ? Pitié ou bonté…Le choix était simple, car Emberr ne croyait pas en la bonté des êtres vivant, appart les arbres. Et cet homme la n’était pas un arbre…
Emberr soutint son regard un instant, puis celui-ci dériva vers le tatouage qu’il avait sur le bras gauche, et enfin sur le Katana. Etrange individu. Mais vu toute les bizarrerie de la Cité, Emberr ne releva pas. De toute façon, elle n’en avait rien à faire !

Mais elle fut bientôt tirée de son mutisme rageur lorsque le garçon lui adressa la parole. La Saltimbanque le regarda alors droit dans les yeux comme elle avait l’habitude de le faire, avec une expression de colère contenue sur le visage.

Citation :

" Je vous le dis! Il y a des jours où on devrait mieu rester chez soi... "

Un sourire furtif balaya un instant le visage de la Rusalka qui ce mit à observer la foule de nouveau. Franchement, si elle avait eut un chez elle, elle y serait volontiers rester…


« Bien dit. Mais on ne fait pas toujours ce que l’on veut… »
Puis elle ce mit à penser que si elle attrapait un jour ce gamin, elle lui flanquerait la fesser de sa vie ! En attendant, elle n’avait pas la moindre envie de faire quoi que ce soit. Et dans un état d’esprit pareil, Emberr pouvait rester des jours sans bouger. Mais elle avait autre chose à faire, et il semblait que l’homme ne partait pas. Et puis il n’avait rien fait de mal, appart peu être ressentir de la pitié à l’égard de la Saltimbanque…comme beaucoup de gens en ces lieux.

« De la crème sous la chaussure…c’est une coutume ? »

Elle se retint d’éclater de rire…Vraiment, ce n’était pas facile tout les jours d’être une Rusalka lunatique !

Accroupit devant la Rusalka, Samshoï ne remarqua pas l'expression légèrement agressive d'Emberr lorsqu'il sortit sa petite pochette de vieux cuir. Il finit par s'assoir à côté de la saltimbaque.

Citation :

« Bien dit. Mais on ne fait pas toujours ce que l’on veut… »

" Ah! Si seulement... Le vie serais beaucoup plus simple! "

Il y eut un petit silence, pendant lequel Samshoï se gratta derrière l'oreil. Il secoua la tête pour renvoyer le mèche de cheuveux bruns qui était un peu trop près de son oeil. Le plantias rit aux dernière paroles de la Rusalka.

" Non, pas trop, c'est juste un accès de maladresse. Mes belles bottes elfiques, va falloir que je les relave. C'est vraiment pas simple d'entretenir des bottes elfiques. Il faut aller chercher un plante dans la forêt qui ravive le cuir sans l'abimer. Enfin, je vous raconte ça mais si ça se trouve, vous vous en fichez complètement... "

Le jeune homme souffla, il faisait chaud, même à l'ombre de la grande porte. Puis, il réengagea la conversation.

" J'ai pas beaucoup l'habitude des cités, je préfère la grande forêt. Par contre, il y a une chose qui est vraiment bien ici, c'est les choux à la crème du pays de la gourmandise. "

Il regarda le dessous de sa botte, le crème beige avait perdu sa couleur au profit du noir de la crasse du sol. En parlant de la forêt il repensa à sa petit cabane au coeur de la forêt avec son lierre, des fleurs à l'entrée et le petit ruisseau d'eau clair ou frétillent de nombreux poissons. Par cett chaleur, un petit trempette aurait été la bienvenue!

" Il fait vraiment chaud vous trouvez pas? "

Emberr avait écouté les explications de Samshoï sans le regarder. Elle fixait toujours les passants d’un air mauvais… Mais lorsqu’il eut terminé, elle se tourna vers lui avec un petit sourire, mais pour une foi celui-ci était sincère.

Citation :

Enfin, je vous raconte ça mais si ça se trouve, vous vous en fichez complètement... "

« Pas du tout ! En faite, vous êtes la seul personne à m’avoir témoigner de l’intérêt. Et franchement, après la journée que je viens de passer sa fait chaud au cœur ! »

Puis il engagea une nouvelle conversation. Emberr l’écouta attentivement, et au fur à mesure qu’il parlait, ses yeux verts s’agrandirent et s’illuminèrent. Pas pour les choux à la crème dont il avait parlé … elle ne s’avait même pas de quoi il s’agissait ! La seul chose qu’elle avait retenus, c’était qu’il n’aimait pas trop les grandes Cités…les plus les forêts. Ils étaient donc tout les deux dans le même cas alors ?

Mais elle se tu, et tenta maladroitement l’étonnement de son visage. Reparler de la forêt avait ravivé les bons souvenirs de son passé et Emberr se rendit compte que la nature lui manquait vraiment. Cela ne faisait même pas une semaine qu’elle était arrivée, et déjà la Rusalka ressentait un vide terrible en elle. Elle avait toujours garder cette place importante qu’avait la flore dans son cœur…elle en faisait même presque partie en y réfléchissant bien…

Emberr fut tiré de ses pensées par la voix de Samshoï qui se plaignait de la chaleur. La Saltimbanque en était accabler depuis le matin…Tenter de gagner de l’argent avec un temps pareil était impossible…la preuve, sa bourse était vide.

« Si…la chaleur commence vraiment à être insupportable. Je n’y suis pas habituer…voyez vous, j’avait toujours vécus dans la fraîcheur du forêt, avec une source d’eau à coté, alors le soleil me brûle presque la peau. »

Le soleil tapait sur la tête des deux jeunes gens, la chaleur atteignait presque la limite de l'insuportable.

Citation :

« Si…la chaleur commence vraiment à être insupportable. Je n’y suis pas habituer…voyez vous, j’avait toujours vécus dans la fraîcheur du forêt, avec une source d’eau à coté, alors le soleil me brûle presque la peau. »

" J'imagine déjà la petite source dans les rochers, l'ombre des feuillages, le choux à la crème juste à côté... "

Il était partit dans ses pensées de ruisseau, d'ombre bienfaisante, de calme et de volupté, de petits oiseaux qui chantent, de trempette les pieds dans la source fraiche et de choux à la crème et tarte framboises...

" Juste à côté de l'endroit où je vis, il y a un petit ruisseau... Ah! je sens déjà sa fraicheur sur mes pieds... "

Samshoï se gratta la tête, un petite question lui trottait dans la tête, il se résolut à la poser.

" Vous êtes saltimbanque, mais c'est un choix parce que vous aimez la musique ou ce n'est pas un choix car vous n'avez pas trouvez d'autre travaille? "

(Oulà, cruel manque d'idées... désolé)

(Sa fait rien ! héhéhé)


En l’écoutant parler ainsi, Emberr avait déduit que Samshoï vivait dans la forêt. Ce qui était une excellente nouvelle pour la Saltimbanque qui avait toujours vécu dans la nature. Peu être qu’elle pouvait elle aussi aller vivre ailleurs que dans la Cité. Et tout serait bien plus facile alors ! Une solution venait de lui tomber tout cuit dans le bec et cela ne la rendit que de meilleure humeur.

Samshoï parla de ruisseau et d’eau fraîche. La Rusalka perçu ses paroles comme un véritable supplice. Mais ne releva pas. Par contre, elle avait bien garder en mémoire le « choux à la crème juste à côté... »
Il passait sa vie à manger alors ? En tout cas, s’il continuait comme sa, Emberr allait devenir trop curieuse et tomber comme une folle dans ces fameux choux…

Puis elle l’écouta poser sa nouvelle question :

Citation :

" Vous êtes saltimbanque, mais c'est un choix parce que vous aimez la musique ou ce n'est pas un choix car vous n'avez pas trouvez d'autre travaille? "

Un petit sourire triste apparut sur le visage de la Rusalka, mais son visage s’adoucie considérablement. Elle répondit après un petit moment de réflexion, d’une voix limpide, presque douce, ce qui était assez rare de sa par :

« Parce que je ne sais faire que cela… Pour être honnête, je suis un peu perdu dans cette Cité, et je tente de trouver ma place avec se don je suis le plus doué : Le chant, la danse, la musique…Mais à la base, je suis comédienne. Mais apparemment ici, personne ne s’en préoccupe… »

Comédienne? C'est quoi? Samshoï n'avait jamais vu de comédiens auparavant. Il en avait entendu parlé mais il les immaginait avec des vêtement plus ostentatoires, habillés de façon plus burlesque. Il regardait Emberr de façon intriguée.

Citation :

« Parce que je ne sais faire que cela… Pour être honnête, je suis un peu perdu dans cette Cité, et je tente de trouver ma place avec se don je suis le plus doué : Le chant, la danse, la musique…Mais à la base, je suis comédienne. Mais apparemment ici, personne ne s’en préoccupe… »

" Je pensait que les comédiens jouaient dans des théatres, mais surtout qu'il étaient habillés différament, avec de gros vêtements très colorés. "

Samshoï ressentit une sensation désagréable dans l'abdomen, comme si quelqu'un avait lui avait donner un coup de poing et l'avais vidé de tous ses organes. Cette sensation hoorible, le plantias l'avait déjà ressentit. Il la ressentait souvent, cette sensation, ce maque nommé la faim! Cruelle ennemie du jeune homme. Il regarda au loin le reste de son pauvre choux à la crème écrasé sur les pavéx. Rien que le fait de repenser à son choux en entier accentuait l'idée de faim. Un gargouillit se fit entendre.

" Oups, désolé... J'ai vraiment faim! "

Le jeune homme regarda le soleil la main sour les sourcils pour protéger ses yeux des rayons brulant de l'astre solaire. Il devait être environ six heures trente ou sept heure du soir. Cette idée emplit Samshoï d'une douce joie interrieur.

" Ah, c'est bientôt l'heure de manger! "

Il repensa à ce qu'il avait chez lui à manger. Salade, fruit sauvage et viande séchée. il manquait quelque chose... Le choux à la crème!

* Ah, il y a plus de choux à la crème et j'ai plus rien pour m'en acheter... snif. *

Samshoï se tourna vers la Rusalka qui était toujours assise à côté de lui.

" Vous avez faim aussi? "

Emberr avait beau réfléchir, elle ne comprenait pas le regard intriguer de Samshoï. Pourtant il lui avait semblé être clair…Mais elle comprit vite où il voulait en venir.

Citation :

" Je pensait que les comédiens jouaient dans des théâtres, mais surtout qu'il étaient habillés différemment, avec de gros vêtements très colorés. "

Elle ce mit à rire, Samshoï parlait des vrais comédiens, en troupe ! Alors qu’elle, elle était seul…ce qui constituait une immense différence.

« C’est exact, mais je n’est pas de coéquipier… donc, pour le moment je me contente d’être conteuses. Mais sa na marche pas pour autant…les citadins n’on vraiment pas l’esprit ouvert aux belles choses. »

Normalement, après avoir prononcer de telle paroles, elle aurait du retrouver sa mauvaise humeur. Mais Samshoï ne lui en laissa pas le temps. Car il avait l’air contrarier et se mine semblait un peu assombrit. Soit, il aimait les citadins et Emberr l’avait vexé, soit quelque chose d’autre ne tournait pas rond, et elle ignorait quoi.
La Rusalka allait lui demandez ce qu’il se passait lorsqu’un grognement ce fit entendre, venant des profondeurs de l’estomac du jeune homme.

Elle rie aux éclats lorsqu’il affirma avoir faim. Il devait être frustrer de ne pas avoir pu manger son chou à la crème ! Il ne cessait d’en parler depuis qu’elle l’avait rencontré, et cela devait attiser sa faim.
Emberr le regarda, prête à rire encore lorsqu’il lui demanda si elle n’avait pas faim elle aussi. Passant une main sur son ventre, elle fit une mou plutôt comique à voir (comme toujours !^^) et répondit avec un soupçon d’accusation dans la voix :

« Maintenant qu’on ma demander…si. »

Elle se leva alors, en ayant marre de ce tenir assise. Emberr ne pouvait tenir en place…et maintenant qu’elle avait faim encore moins…

« Mais comment faire pour ton chou à la crème ? Je n’ai pas d’argent non plus, je crois que vous devrez vous en passer ! »

La foule se faisait maintenant plus danse…elle regarda les passants avec un air de dégoût…Une nouvelle tentative était perdu d’avance.

Citation :

« C’est exact, mais je n’est pas de coéquipier… donc, pour le moment je me contente d’être conteuses. Mais sa na marche pas pour autant…les citadins n’on vraiment pas l’esprit ouvert aux belles choses. »

Samshoï se sentit extrèmement ridicule après avoir eu cette réponse. Il rougit légèrement, presque imperceptiblement.

" Il y a quand même un point où les citadains sont forts: les pâtisseries! "

La faim se faisait plus intense, Samshoï avait presque l'impression qu'on lui rongait la paroi de l'estomac avec une cuillère à café.

Citation :

« Maintenant qu’on ma demander…si. »

" Ah, je suis pas seul! "

* C'est bon, je passe pas pour un goiffre... *

Il se leva à son tour mais ce fut assez difficile car être assis assez longtemps dans la même position lui contracta les muscles au premier effort. Samshoï avait hérité de deux défauts majeurs: la gourmandise et la faignatise. Mais comme il le dit toujours: "si la gourmandise est un péché... alors soit! Je suis un pauvre pécheur!"

Citation :

« Mais comment faire pour ton chou à la crème ? Je n’ai pas d’argent non plus, je crois que vous devrez vous en passer ! »

" Bah, c'est pas grave! ça va pas me tuer... Même si il aurait été vraiment bon... "

Il baissa les yeux une dernière fois sur cette masse immonde que fut son chou à la crème il y a quelques minutes. Il la regarda avec tristesse, comme un ultime adieu...

Samshoï avait l’air de pouvoir ce passer de choux…bien, mais Emberr …le pourrait elle maintenant qu’il lui en avait parlé ? Peut être pas…la curiosité était vraiment un très…très vilain défaut ! Toujours face à la foule, elle se retourna pour regarder le Plantia la tête baisser vers les reste de son pauvre choux et ne pu s’empêcher de rire. Il avait l’air aussi triste que s’il avait s’agit de l’un de ses amis…

« On dirait que tu ne pourra pas t’en passer tout de même… »

Elle s’était mise à le tutoyer, comme lorsqu’elle rencontrait les gens avant d’arriver à Elament. Cela lui faisait du bien de ne plus porter de masque, d’être plus naturel. Reprendre ses habitudes…voila une chose importante qu’elle avait complètement oublier…
Puis elle se tourna de nouveau vers la foule. Etrangement, elle en avait assez de se plier en quatre pour obtenir une piécette… Comment faire pour avoir des sous ? Ce ne devait pas être si compliquer que cela !!

Son estomac se manifesta alors. Grognant comme une bête sauvage. Avec une petite grimace, elle se passa une main sur le ventre.

« J’ai la dalle ! »

Se retourna encore une fois vers Samshoï, elle lui sourit d’un air gêner et dit :

« Bon alors… Où on peut trouver à manger dans le coin ? Et gratuitement … »

Elle savait bien que le moyen le plus simple de se nourrir était la nature, qui leurs offrirait ce dont ils avaient besoin…Mais peut être y avait il une autre solution.

Le regard sur les dalles de pierres, le chevalier errant se lamentait sur son pauvre estomac criant famine.

Citation :

« On dirait que tu ne pourra pas t’en passer tout de même… »

" Si si! C'est juste très dûr, émotionnellement... "

Son estomac se remit à sa petite chanson pas très mélodieuse

" Physiquement aussi j'ai l'impression finalement... "

Emberr s'était mise à tutoyer Samshoï comme s'il s'agissait d'un ami. Cette réaction l'étonna, étant naturelement un peu rustre, on préférait garder ses distances et le vouvoyer.

" Vous me tutoyer? C'est bizarre, depuis mon arrivé, vous êtes la première personne à le faire si vite. "

Il se passa une fraction de seconde pendant laquelle Samshoï se rendit compte de ce qu'il venait de dire. la saltimbanque pourrait mal le prendre. Décidement la réflexion n'est pas le point fort du plantias. Ceci étant accentué par le trou béant dans son abdomen.

" Enfin, c'est pas ce que je voulais dire. C'est que ça me fait chaud au coeur, d'habitude, les gens préfère me laisser tranquille vivre ma vie et préfère en pas s'approcher. "

Le ventre du plantias ne fut pas le seul à chantonner.

Citation :

« Bon alors… Où on peut trouver à manger dans le coin ? Et gratuitement … »

" Ben, dans la nature, mais là c'est de la chasse. Sinon, je ne vois nul part où manger gratuitement, a part dans les vieux entrepots pleins de rats "

Il rit en disant celà, mais apparement ce n'était vraiment pas drole, alors il se ressaisit.

Emberr fut étonné de la réaction de Samshoï, mais ne le fit pas remarquer. Après tout il avait raison…ce n’était peut être pas si courant que cela. Mais vouvoyer, le Rusalka trouvait cela trop maniérer...or elle ne l’était pas vraiment.
Tourner vers lui, elle l’écouta parler, comme si il voulait se rattraper d’un faux pas…puis déclara :

« Mais je suis pas les gens moi !! Et puis j’ai l’impression que…les gens son assez stupide ici ! »

Elle avait appuyé sur chacun de ses mot, parlant assez fort pour que la foule entende. Le bourdonnement d’indignation que les personnes émirent ensuite lui tira un sourire victorieux, puis elle éclata de rire à la remarque de Samshoï…avant de trouver sa dégeu, et de se calmer net.

« Et bien…je croit qu’on va éviter le menu rat et compagnie… »

Ce n’était pas dommage finalement qu’elle n’ai pas un sous en poche. Car il semblait à la Saltimbanque que le Plantia était aussi solitaire qu’elle, du moins, il aimait la nature et n’appréciait pas trop la vie citadine, par opposition… Un point commun non négligeable ! Surtout qu’elle ne s’était jamais fait d’amis…même pas de connaissance …
Son ventre émis un jolie petit rugissement bestial. Et elle ne pu s’empêcher de lâcher d’une façon bien théâtral à la foule :

« Voyez Sir et Demoiselle, à quel point les Saltimbanques crèvent la faim ! Retenez encor un peu votre main, et vous obtiendrez un orchestre symphonique que le monde entier vous enviera ! »

Puis elle fit une révérence bien profonde et continua avec mauvaise humeur :


« Mais continuer votre route surtout ne vous arrêtez pas ! Voyez comme nous sommes bon à rien à ne pouvoir vous décrocher un regard ! Observer cependant comme nous quittons une ville de pauvre crétin rapide comme l’éclair !! »

Puis elle ce retourna, saisit le bras de Samshoï et passa les grandes portes :

« Journée pourrit ! »