Poussant une gueulante (terminé)

"Ouvres-toi !!!

Crétinerie de porte de mes deux… Oreilles ! Tu vas ouvrir ta grande gueule histoire que j’entres dans ta piaule et m’installe dans un coin et que je pionce ! Il fait froid, j’suis trempé, ça pleut des cordes, j’veux un truc au dessus de ma tête ! Et toi, Toi, tout ce que tu me propose c’est une énigme à la mordmoeleuse ! Ouvre toi !!!"

Et ainsi commença l’histoire d’Ebony dans l’incroyable cité d’Elament.
La petite rate était debout, montée sur ses pointes de pieds et hurlant à pleins poumons contre l’innébranlable porte. L’hybride, du haut de ces 1m20 la petite rate n’avait aucune chance. Mais la pluie tombant sans arrêt sur le paysage gris de la lande. Le ciel était lourd de nuages, la terre était gorgée d’eau et laissait donc sortir le trop plein qu’elle ne pouvait boire. Mais les portes restaient droites et fixes. Ebony eut un tic au sourcil, preuve de son impatience et hurla longtemps, un long cri venue du cœur.
Elle reprit ensuite son souffle : gueuler ça crève.
Appuyer sur ses genoux, les jambes fléchies, les cheveux collés par la pluie et les oreilles basses.

"Aller…"

Soudain prise d’un vertige la jeune fille bascula et du prendre appuis sur la porte. Ses doigts effleurèrent le signe de la terre. La rate fut surprise par le bruit sourd et le tremblement qui s’en suivit sur la porte. Ses oreilles se redressèrent et elle écouta attentivement ; elle sentit sa main glisser.. Ou plutôt suivre le mouvement de son appuit. Elle n’eut pas l’intelligence (et surtout la motivation) de se redresser et tomba donc, fessier en premier dans la boue. Pendant que la porte finissait de s’ouvrir. Outrée, elle pesta un moment par terre, frappant la boue de ses petits poings, mais s’arrêta vite en voyant qu’elle ne faisait rien d’autre que de s’éclabousser. Elle se releva et passa sa manche sous le nez car celui-ci le grattait. Ornant son visage d’un trait de bout au dessus de la bouche. Elle se racla la gorge et s’en alla en entrant dans la ville.
Posant ses mains sur sa taille et resta un instant immobile sur l’entrée de la citée.

"Et maintenant… Quelle sera ma première cible."

Voilà des jours qu'elle chevauchait en direction de cette fichue citée qui était si loin de chez elle. Elle avait bien eut vent de la direction à suivre, mais jamais le nombres de lieux qu'il lui restait à parcourir.
Depuis ce matin, quand l'aurore l'avait tiré de son sommeil réparateur qu'elle avait put s'accorder dans une cavernes abandonnée, le ciel était gris et menaçant.
L'atmosphère lourd et pesant.
Ce n'est qu'une fois qu'elle eut aperçu la citée que les éclaires zébrèrent le ciel, qui éclata dans un tonnerre assourdissant déversant sur les mornes steppes des trombes d'eau.
La délivrance, pour la centaure, toute la journée elle avait subit la chaleur, elle était devenue même trop éprouvante pour galoper, mais cette pluie était salvatrice.
Elle était trempée de la tête jusqu'au sabot, son pelage auburn, sa crinière et sa chevelure rousse était gorgée d'eau, elle se cabra, si joyeuse de revivre enfin, elle fit une, deux ruades et s'arrêta bien vite voyant que ça devenait glissant.
Ses yeux émeraudes se posèrent sur les fortification de la Citée d'Elamant, elle sourit et repartie dans cette direction au galop, le tonnerre dissimulant le bruit de sa course folle.

Elle arriva enfin, les portes étaient ouvertes. Des jets de bouts vinrent se rajouter à celles qui étaient déjà sur ses paturons jusqu'aux canons.
Son regard se porta sur une petite chose qui gesticulait dans une flaque d'eau et de terre. Elle ne semblait pas avoir eu conscience de sa présence, probablement du à l'orage qui grondait.
Elle se releva toute boueuse, les mains sur les hanches elle semblait prête a parcourir la citée, même si l'allocution qu'elle prononça fit frissonner l'hippanthrope.
Malgré tout, la parole devança sa pensée, et elle entendit les mots franchirent le seuil de ses lèvres pour s'élever dans les airs.
Un peut trop aigu qu'elle ne l'aurait voulu.

"- Pardonnez moi.... suis je bien à Elament ? "

Après tout ce n'est pas elle qui avait ouvert les portes, pouvait elle entrée?
De plus cette petite chose semblait colérique et en ce moment d'assez mauvaise humeur. Pourvue que ce ne soit pas un démon, voilà ce qu'elle pensait à cet instant.

Elle l'avait appeler "bourrique" , elle était blessée la seule chose qu'elle avait réussi à répondre, un début de larmes aux yeux était un vague " c'est pas très gentil "
Puis la petite rate lui avait fait des excuses et lui avait demander de la suivre, mais tout de même elle l'avait appelé bourrique, elle ressemblait vraiment à un cheval de trait? ou PIRE à un âne ?
Elle marchait derrière elle, la tête basse, en silence, marmonnant parfois des "quand même" pour appuyer ses pensées. La pluie tombait toujours avec violence sur le sol devenu par endroit boueux, la terre ne pouvant plus absorbé cette trop grande quantité d'eau.
Ses long cheveux finissant en crinière était devenues lourd, elle s'ébroua mais en fin, à quoi bon retirer l'eau alors qu'il en tombait toujours autant.
La voix de la petite hybride se fit à nouveau entendre, elle disait encore des choses blessantes!Sans était trop!!! La moutarde lui était montée au nez en un éclaire et elle répliqua du tac au tac.

"- Vous!!! Vous insinuez que je ne suis pas fringante et que je ne représente pas fièrement ma race, humf, mais on ne peut pas dire que vous soyez très glorieuse dans votre habit de boue! Quand on ne dépasse pas le mètre vingt on écrases!!! "

Elle rebaissa rapidement la tête mais qu'es qu'elle était en train de dire, si ça se trouve c'était un démon ? Non les démons ne se serait pas excusés, dans les histoires que sa maman lui racontait les démons ne demandait jamais pardon.

"- Je.... je suis désolé, je vous prie d'accepter mes excuses. C'est juste que je suis bien loin de chez moi, je n'ai pas arrêter de galoper et je suis fatiguée... Il ne faut pas croire tout ce que l'on raconte aux sujets des centaures. C'est la première fois que je vois un être telle que vous...."

Elle avait légèrement levé la tête, faut dire que la rate n'était pas bien grande, elle espérait que les gens n'étaient pas tous comme elle, sinon toujours devoir baisser les yeux serait fatigant.

Ebony la laissa dire.

Que la centaure lui dise qu'elle était petite, boueuse et vraiment pas... honorable ne la blessait en rien. Ebony savait qu'elle ne faisait pas partit de la race la plus glorieuse, elle n'avait aucun pedigree, elle était hybride. Elle garda ses mains au dessus de sa tête, faisait face à la centaure et la laissait dire, retroussant parfois une narine pour repousser un bout de boue.
Mais la centaure semblait assez équilibré comme personne, elle s'excusa presque aussitôt après avoir finit sa phrase. Ebony renifla bruyament et cracha par terre avant de se gratter l'oreille d'une main tandis que l'autre allait se poser sus la hanches de la petite hybride.

"Bah franchement, sans les excuses t'aurais largement été à la hauteur des centaures des histoires de mon enfance. Pour répondre à ta question non énonçée : j'suis une hybride. Je fais partit d'une race assez largement représenter, je tien sà la fois de l'animal et le l'humanoïde. Mais en fait si tu veux on est un peu des erreur de la nature. Moi j'suis née de parents elfes, un jour j'ai rencontré une p'tite hybride née de parents hybrides. Notre existence est vraiment du hasard. Alors forcement j'suis pas glorieuse... "Ebony replaça ses mains sur sa tête après avoir éjectée un débris de cire qui se trouvait dans son oreilles"Et en plus je suis lié à l'animal du rat, tu me diras qu'il y a bien d'autres animaux plus glorieux."

À nouveau la rate sourit malicieusement et repartit en sifflottant une mélodie inconnue de tous sauf les voyageur.
L'étrange équipe continua un moment de marcher au hasard des ruelles ; savaient-elles seulement où elle allaient ? Ebony en tout cas n'en savait rien. Les rues défilaient au risque lent et régulier de l'écho des sabots sur les dalles qui parsemaient les rues. Et alors qu'elle tournait une énième fois autour d'un paté de maison Ebony se figea et commença à courir en hurmant à plein gosier :

"GYAAAAAAAAAAAA !!!"

Le peuvre ère qui passait par là vit alors fondre sur lui une étrange créature au dents pointus et aux oreilles déchirées. Il pensa sa dernière heure arrivée et pria le bon Dieu de sauver son âme malgré le fait qu'il ait souvent pêché... Et alors que la créature tombait sur lui il ferma les yeux et attendit de sentit l mort le prendre mais rien ne se passa ; daignant ouvrir les yeux il vit une petite femme, une hybride, le souffle court et le visage couvert de boue.

"- Où c'est qu'on peut pioncer dans c'te bourgade ?
- Bah euh ça dépend de ce que vous chercher...
- Un hotel, une auberge, une maison abandonné même ou un toit sans mur j'm'en bas les miches du moment que j'ai plus c'te pluie qui m'tambourrine le crâne.
- Bah euh...Remarquant la centaureTa copine là, la quadrupède, elle m'as l'air bien jeune, si elle est inscrite à l'école elle peut être loger gratuitement dans les dortoirs.
- Gratos ?
- Euh oui... Mais c'est que pour les élèves..."

Ebony se redressa, laissa le pauvre homme partir sans demander son reste et se retourna vers Nanee en souriant.

"Tu laisserais quand même pas une pote dormir seule, dohors ? Si tu oserais ?... non bien sûr, bon voila ce qu'on va faire : trouver l'école, t'inscrire, te prendre un dortoirs et demain matin j'me tire me trouver mon propres logement d'acc' ?"

À la réponse de la centaure, Ebony sourit et rattrapa le pauvre gars, c'était vraiment pas sa soirée à celui-là. Elle lui soutira les informations qu'elle voulait et fit signe à la centaure de la suivre.



suite => Cabane au pied d'un chène