/!\ Chez soit

Les ombres grandissantes de la nuit se répandaient à présent telles des doigts tâtonnants dans la Rue de la Rosée et les ruelles environnantes. Bientôt, toute la citée serait submergée. D’elle on ne verrait plus de l’extérieur que le flamboiement des lumières allumées par ses habitants pour se garder des ombres nocturnes.
Ombres qu’Armand contemplait en silence depuis on appartement, confortablement installé dans le large canapé faisant face à la baie vitré, elle-même donnant sur son jardin et la Rue de la Rosée.
A son côté, lové en boule, Elwing ronronnait de contentement tandis que la main de son compagnon venait à intervalles réguliers flatter ses flancs.

*Il n’en faut pas plus à certains.*

Et c’était bien vrai ! Certes Elwing avait des préoccupations très terre à terre, comme ses repas et (nombreuses) siestes, mais l’amour qu’elle vouait à Armand et réciproquement lui suffisait amplement. L’apparition d’Asakura Kaomi dans la vie et le cœur du vampire n’avait jamais remis en cause cela. Bien qu’elle se plaigne à l’occasion de la baisse des câlins qui lui revenait de plein droit !
Ce petit jeu amusait beaucoup Armand, car voir une chatte feindre la jalousie était un spectacle irrésistible.
Toutefois, son cœur était troublé par la réapparition du jeune Michael en ville. Ce petit prétentieux ne lui disait rien qui vaille. Même si Kaomi le choisissait, Armand n’était pas rassuré de la voir avec un être aussi égocentrique. Lui-même ne savait pas vraiment comment réagir. Le professeur aqua aurait probablement du sermonner le jeune homme qu’il avait rencontré, et probablement sauvé du suicide, sur les falaises de Felt. Mais le vampire se demandait s’il n’aurait pas du le trucider sur place et mettre un terme à cette folie. Mais l’un et l’autre étaient encore envisageables, quoi qu’un certain ordre logique devrait être respecté. D’abord le professeur, ensuite le vampire…
Elwing émie un blic rieur en captant le cour légèrement schysophrène de ses pensées. S’il continuait ainsi il finirait comme Kaomi. Ou pire…
Cette pensée lui arracha un sourire tandis qu’il se remémorait les moments passés en compagnie de Kaomi. Bonnes ou mauvaises, il se repassa mentalement toute leur rencontre. La dernière manqua de faire poindre des larmes de tristesses sanguinolentes sur ses joues. Cela faisait maintenant près d’une semaine qu’il ne l’avait revu, et bien qu’il ne soit ni solitaire ni oisif, l’absence de la jeune ange lui pesait depuis qu’elle avait franchie le seuil de sa demeure. Certes il devait admettre qu’il aurait pu la rechercher. Mais son travail à l’école l’accaparait plus qu’il ne l’avait cru possible, et Di ne lui laissait pas vraiment de repos.
S‘affaissant un peux plus dans son canapé, Armand laissa échapper un profond soupir. Depuis son arrivé dans la citée, il avait rencontré bien des personnes. Sympathiques ou non, amicales ou hostiles, insolites ou banales. Mais à présent il souhaitait un peux de compagnie. Que quelque chose se produise. N’importe quoi du moment que cela le protégeait du calme qui gagnait la Rue de la Rosée…

Des cris... des cris de joie et des rires... la nuit arrivait, et Ceinwyn en profitait pour chercher... de la compagnie! La rue de la Rosée était étrangement calme en ce début de soirée, à part les deux pauvres hommes, dejà ivre qui jouaient avec les cheveux de la vampire. Ceinwyn soupira, il fallait vraiment qu'elle ai soif pour laisser ces deux soulards poser leurs mains sur elle... L'un deux lui attrapa la main et lui baisa maladroitement

1er soulard: "Jeune femme vous êtes... radieusement belle..."

Les deux idiots éclatèrent de rire et Ceinwyn les acompagna d'un rire froid. Elle regarda autour d'elle, les deux hommes tenant à peine debout s'accrochèrent aux épaules et à la taille de la jeune vampire. Elle s'écarta légérement, un des ivrognes tomba lourdement contre une porte et l'autre gloussa. L'homme par terre se mit à vociferer puis à pleurer

1er soulard: "C'est pas juste... Pou... Pourquoi lui dans tes bras et po moi?? HEIN?"

Se retenant de lui arracher la langue, elle lui tendit la main afin de le relever quand à quelque maison de la une voix de femme retentit: "C'est pas bientot finit ce boucan"
Ceinwyn grogna légérement, regarda l'un des ivrogne et lui dit doucement...

"Attendez moi la je reviens d'un instant à l'autre"

Les deux soulards sourièrent beatement, Ceinwyn lacha l'un d'entre eux, qui s'affala de nouveau lourdement sur une porte en braillant quelque chose d'incompréhensible et elle emporta l'autre quelques mètres plus loin , dans le coin le plus sombre qu'elle puisse trouver...

Quand elle revint... seule... le deuxieme ivrogne était endormis contre la porte, bavant legerement. Lorsque Ceinwyn le deplaça legerement ce demeuré ce mit à hurler

Soulard: "Au meurtre à l'assassin..."

Tout en tambourinant à la porte sur laquelle il était appuyé il se retourna et souria:

Soukard: "AAAH c'est vous! J'vous avait po reconnut"

Ceinwyn grogna, les portes de la re s'ouvrait et les habitant s'agitait, regardant qui faisait tout ce boucan... Elle appuya sa tête contre ses mains, aggripa l'homme et le poussa de devant la porte...

Elle cria presque "Ce n'est rien, tout va bien ce soulard cuvait son vin devant cette porte, en voulant entrer je l'ai bousculé et il a prit peur"

Elle s'approcha de la porte et frappa, priant pour qu'une âme charitable lui ouvre et l'heberge une heure ou deux...

S'il n'avait sut les quatres dieux des éléments détruits à jamais, leurs pouvoirs disséminés de par le monde, Armand leur aurait adressés une prière de remerciement. On avait beau être tricentenaire, la vie vous surprenait toujours. Et la façon d'ont la jeune vampire, à ses yeux sa nature ne faisait aucun doute, se démenait dans la rue en contre bas était des plus amusantes.
Si les deux poivrots avaient été en compagnie d'Armand, ni l'un ni l'autre n'aurait eu le temps de comprendre ce qui leur arrivait. Il ne jouait tous simplement quasiment pas avec les hommes...Vestige de sa vie de mortel oblige.

Avec un mélange d'amusement et de curiosité, Armand continua d'observer la scène.
Apparament cette jeune demoiselle n'était pas trop brouillon dans sa démarche. Ni l'un ni l'autre des deux hommes n'oposait de résistance. Enfin ils étaient ivre quand même.
A son côté Elwing se redressa, ayant constatté l'arrêt des calins.
Ses yeux bleue comme la mer balayairent la rue, à la recherche de la source de distraction de son compagnon. Constatant, une fos de plus, qu'une jeune femme attirait son atttention Elwing en déduisit que les calins étaient finis. Décidant que c'était un moment comme un autre pour aler chasser, elle décida d'abandonner son compagnon pour la nuit, elle s'envola en direction de l'ouest après un dernier calin.

A son tour, Armand se leva en constatant que la jeune vampire se dirigeait vers rien de moin que sa porte! Certe Armand adorait rencontrer les siens, mais il ne tolérerait surement pas que qui que ce soit raporte une proie aussi...peux interressante...chez lui.
Décidant qu'il ferait mieux d'aller voire de plus près, Armand traversa le salon puis la pièce faisant office de salle à manger lorqu'il s'arrêta net. En effet il ne portait en tous et pour tous que son pantallon noir. Ni bottes ni chemises. Dans le miroir accroché à une étégère, il vit son torse renue bien plus puissant qu'i n'avait été dans a vie de mortelle. Un instant il se dit qu'il pourrait bien enfiler quelque chose, mais le bruit dune main frappant contre sa porte l'attira irresistiblement vers elle.

*Tant pis pour la tenue*

Descendu au niveau du corridor au rez de chaussé, Armand ouvrit doucement la porte d'un mouvement rapide.
Puis se fut la surprise!

"Ceinwyn? Eh bien si j'avais pus me douter que tu referais surface après tous ce temps!"

La détaillant des pieds à la tête, Armand ne put empécher son regard de se perdre un instant sur ses courbes armonieuses. On avait beau traiter les vampires de monstres, elle en tous cas avait tous de la déesse descendue des cieux!
Lachant un regard inquisiteur sur le dernier poivrot, il descida de l'ignorer superbement.

"Mais entre donc! Enfin si tu en a finis avec...ce truc..."

Armand laissa sa phrase en suspend après s'être légèrement décalé pour lui permettre de passer.

Au moment ou la porte s'ouvrit, Ceinwyn équarcilla les yeux de stupeur...

"Armand?..."

Elle souria en remarquant la tenue du vampire. L'imbecile assit par terre s'était remit à crier, elle leva les yeux au ciel, faisant signe à Armand qu'elle revenait, elle attrapa violemment le bonhomme l'attira vers les personnes attroupées devant leurs maisons, et le jeta dans les bras d'une femme. D'un ton autoritaire elle ordonna à la jeune femme de l'emmener loin d'elle et d'en faire ce qu'elle voulait pourvut qu'il se taise. La jeune femme approuva en begayant, Ceinwyn soupira en revenant vers Armand, sa longue robe noire frolant la terre derriere elle. Elle s'approcha de son professeur et s'excusa du regard...

"Désolé, pour le vacarme, ces deux imbéciles m'ont abordé en pleine rue... tsss les idiots..."

Elle ria et entra dans la demeure d'Armand, le regarda malicieusement les mains sur les hanches

"Dois je me mettre dans la même tenue que vous?"

Ses yeux brillèrent d'un désir manifeste, elle tourna sur elle même en regardant le lieu ou elle se trouvait, puis se rapprocha de son professeur

"Puis je esperer un jour visiter cette maison ou peut etre est ce que je vous dérange? Peut etre qu'une de vos proie ou amie vous attend quelque part, ce qui expliquerait votre tenue..."

Souriante, elle attrapa les bords de sa robe, et commenca à l'enlever, dévoilant un autre vétement, blanc celui la. Alors que sa precedente robe couvrait sa gorge et ses bras, cette robe était dégagé aux épaules et laissait respirer la vampire, découvrant légérement sa poitrine.

"Pfff, désolé, je n'aime pas être trop couverte, je me sens... enfermé assez facilement!"

Elle regarda avec attention le corps du vampire, et refrena avec violence une envie d'y poser les mains... Soudain génée elle balbutia

"Si je vous derange réellement, je peux repartir... désolé je ne pensais vraiment pas tomber sur vous..."

Si la tenue de Ceinwyn avait changée, un enseignement qu'elle semblait avoir retenue malgré tous, sa façon d'être elle n'avait pas bougée d'un iota. Armand réprima un soupir de résignation et l'envie de lever les yeux au ciel. Toujours aussi électrique, toujours aussi insouciante. Un véritable désastre ambulant. Mais une bien charmante jeune vampire également...
Comme malgré lui, Armand n'avait pus empêcher ses yeux émeraudes de légèrement dévier de ceux de Ceynwyn vers sa poitrine.
Se reprenant, il commença d'une voie teinté de reproches mais toujours pleine de compassions...et d'envie?

"Non tu ne me dérange pas, non il n'y a personne d'autre ici, et non pas la peine de te dénuder davantage. Tes atouts sont assez visible comme cela. Comment espère tu passer suffisamment inaperçue ainsi? Et oui tu peux rester. De toute façon il ne serait pas très prudent de reste à la vue de tous après ta petite démonstration..."

Devant sa gène manifeste, Armand passa le bras gauche derrière son dos pour la faire avancer par la hanche le long du corridor, par l'escalier jusqu'a la porte de l'étage.

"Tu es la bienvenue ici"

Lui susurra-t-il à l'oreille avant de lui faire franchir, en lui laissant le temps de regarder si l'envie la prenait, la pièce faisant office de salle à manger avant de la mener au salond.
Sa chambre, avec son lit et son antique cercueil en tout et pour tous, se voyait sur la droite via les portes ouvertes.

"- Installe-toi à ton aise"

Il le lui avait murmuré dans la nuque avant de l'y gratifier d'un baiser, puis alla s'installer dans un des canapés sur la gauche en regardant Ceinwyn d’un air plein de désir…

Ceinwyn sentit le regard d'Armand quitter ses yeux et descendre legerement...

"Mes atouts?"

Elle leva un sourcil, sceptique... Il semblait agaçé par son attitude, pourtant, avant que l'autre ivrogne se mette à hurler tout se passait bien... Elle fit legerement la moue tout se laissant emporter par le vampire à travers sa demeure. Elle frissonna de plaisir lorsqu'elle sentit son souffle pres de son oreille et ensuite dans son cou.

Elle était heureuse d'apprendre qu'ils étaient seuls, elle sourit en remarquant le lit... Il était vampire depuis si longtemps et il gardait encore ses habitudes de mortel, mais bizarrement cela ne l'éttonait pas venant de lui. Elle l'admira alors qu'il s'installait dans un canapé, et plongea ses yeux bleu nuit dans le regard profond de son professeur. Son regard glissa sur son torse et ses épaules, elle frissonna en s'imaginant blottie contre lui... Elle s'approcha doucement d'Armand, et s'installa à ses cotés, sans le toucher pour autant... Elle murmurra

"Je... Je suis tellement bien avec vous, je me sens vraiment moins seule à vos cotés! Sans vous, je ne sais pas ce que je serais devenue, je vous suis tellement reconnaissante, merci Armand, merci d'avoir était mon professeur..."

Elle sourit *Il y a encore quelques leçons que j'aimerai recevoir, mais peu être en temps voulut...*

Elle se rapprocha timidement du corps de celui qu'elle désirait à présent plus que tout, elle posa sa main sur son torse et l'autre main sur sa poitrine...

"Armand, croyez vous que nous sommes des montres?"

Elle grimaça legerement en pensant que sa question était malvenue mais, jamais, jamais elle ne pourrait imaginer qu'Armand soit "juste" un être qui ne recherche que le sang d'autrui. Son hatitude envers lui avait deja prouvé qu'il ne désirait pas que cela, puis qu'il n'avait jamais daigner lui prelever une seule goutte de ce precieux liquide...

Elle regarda de nouveau le vampire droit dans les yeux, elle posa sa main délicatement sur la nuque du vampire et l'autre sur sa joue et approcha doucement son visage de celui de son professeur, avant de prendre doucement ses lèvres elle chuchota un pardon et posa ses lèvres sur les siennes... Juste un baiser, un très leger baiser qui ne dura que quelques secondes. Elle lacha le vampire, consciente d'être peut être allait trop loin, elle baisa la tête, quelque peu honteuse...

Armand laissa Ceinwyn s’installer où bon lui semblait, et retint un sourire de plaisir alors qu’elle venait à ses côtés. Bien qu’il ais tous fait pour se convaincre du contraire, il devait bien admetre que la compagnie de Ceinwyn lui plaisait à lui aussi.
Les mots franchir ses lèvres sans qu’il s’en rende compte immédiatement :

« -La solitude est hélas normal pour nous et nos semblables. Tu l’apprendras bien vite, la plupart d’entre nous recherche la compagnie des autres, mais ne la tolère guère longtemps. C’est en partie mon cas, mais en partie seulement car du moment qu’ils ne font pas n’importe quoi la compagnie d’autres vampires mais précieuse. La tienne non des moindres
Quand à mon aide sache qu’elle était naturelle de ma part, bien qu’elle soie également plus brutale dans la plupart des autres cas. C’est dans la relation maître-esclave que notre race survie mais heureusement ce n’est pas tous le temps nécessaire. »

Armand se garda bien d’ajouter que cela ne le dérangeait plus qu’elle l’appelle « maître », car il espérait qu’elle y mettrait fin d’elle-même.
Lorsque Ceinwyn posa sa main sur son torse, Armand sentit un frisson d’excitation le parcourir, sans qu’il n’en comprenne la raison, tandis que sa main droite venait rejoindre la sienne.

« -Notre nature ne fait pas de nous des monstres. Seuls nos actes font de nous ce que nous sommes. Si tu te conduis inconsidérément, les gens diront de toi que tu es un monstre. Si comme moi tu te contente de ne prélever que ce qu’il te faut pour vivre, en y mettant les formes, tu ne seras qu’une personne faisant son chemin en ce monde. »

Armand plongea ses yeux dans ceux de Ceinwyn au moment ou celle-ci rapprochait son visage du sien. Avant qu’il n’ait pus dire ni faire quoi que ce soit, il sentie sur ses lèvres le gout irrésistible de celle de Ceinwyn. Ses paupières se fermèrent alors qu’il se laissait faire, pour ne se rouvrirent que sur son visage baissé.
Immédiatement, ses mains jaillir. L’une glissant le long des hanches de Ceinwyn, l’autre venant caresser puis attirer à lui son visage. Sans brusquerie mais fermement, Armand porta ses lèvres au siennes et la gratifia d’un long et langoureux baiser. Sa langue jaillie pour chercher la sienne, mais sans insister en cas de refus…

Ceinwyn sursauta et se crispa au contact d'Armand, surprise. Elle se détentit immédiatement alors que le vampire l'embrassait comme aucun homme ne l'avait jamais fait. Elle soupira au contact de sa langue, répondant à son baiser avec toute la tendresse qu'elle pouvait manifester à celui qui l'avait sauvé de nombreuses fois. Elle repoussa doucement Armand et plongea ses yeux dans les siens...

"Si le fait que vous deveniez mon maitre est la seul condition pour rester un peu plus longtemps avec vous alors j'accepterai sans aucun doute!"

Elle s'approcha du vampire et se blottie contre lui et soupira.

"Vous dites qu'en y mettant les formes nous ne sommes pas des monstres, pourtant je suis mortes n'est ce pas?" Elle toucha le bras froid d'Armand, "le froid et la chaleur ne nous atteignent presque plus, nous ne pouvons nous nourrir que de sang... A la vue des autres nous ne seront que des monstres..."

Elle soupira, et regarda dans le vide.

"Armand j'ai vu mon père... enfin je veux dire il m'a parlé." Elle posa sa main sur sa gorge... " Il... Il m'a dit que rien ne lui procurait plus de plaisir que de boire le sang de ses pairs, et que telle était la raison de ma création..." Elle déglutit en repensant à sa morsure, il avait pris un malin plaisir à la faire souffrir alors qu'il lui prenait son sang....

Une larme de sang roula le long de sa joue.

"Je ne suis pour lui qu'un garde mangé... Armand.."

Elle posa sa tête sur son épaule et sanglota (lamentablement ^^) Elle avait envie qu'il l'aide à penser à autre chose, elle voulait qu'il la prenne dans ses bras, qu'il l'embrasse, elle voulait sentir son corps contre elle. Elle secha ses larmes avec sa main et releva ses cheveux, elle se recula legerement et sourit...

"Une autre leçon maitre?"

Elle pencha legerement la tête et exposa son cou au regard de son maitre...

Armand ne résista pas lorsqu’elle le repoussa, se contentant d’afficher son plus beau sourire. L’insouciance de Ceinwyn était absolument désarmante, aussi rit il de sa remarque suivante. Que pouvait-il faire d’autre de toute façon ? Elle était plus bornée que lui au moment de sa création, encore que leurs âges respectifs lors de leur « morts » soient radicalement différend.

« -Peut être un jour comprendra tu que je ne cherche nullement à te posséder. Enfin…et je ne demande rien en échange de mon hospitalité ou de ma compagnie. Je reste ou je chasse en fonction de mes envies. Et tu te trouve très loin à l’opposé du point de tolérance négatif. Quand je parlais d’y mettre les formes, je pensais à ta façon de boire. Si tu reste discrète et propre, les gens n’auront aucune raison de t’en vouloir puisqu’ils n’auront pas conscience de ta présence.
Ensuite oui nous sommes physiquement morts, mais à ce que je sache notre âme est toujours là non ? Nous sommes radicalement différent certes, mais de quoi ? Des Humains ? Ils crient haro sur tous ce qui sort un temps soit peux du cocon rassurant leur servant d’existence. Quant aux autres races elles ne se soucient de nous que lorsque nous représentons une menace. Crois-moi, vie ta vie come bon te semble sans te préoccuper de ce que pensent les autres. Fait juste en sorte de ne pas attirer leur colère sur toi. »

Armand ne voulait plus parler, il en avait assez de jouer les professeurs moralisateurs même si ce rôle lui collait à la peau. Ce soir s’en était trop. Il écouta le confidence de Ceinwyn à propos de celui qui l’avait engendré, et ne vit que trop bien la souffrance qu’il avait causé. Par trop de coté cela lui rappelait sa propre création, il y avait si longtemps lorsque sa vie avait basculée. Une idée, mêlée à un désir, germa en lui. IL allait lui montrer tous les vampires n’étaient pas semblables à l’idiot qui l’avait engendré…
L’une de ses mains jouées avec les cheveux de Ceinwyn, tandis que l’autre se posait nonchalamment sur sa poitrine découverte. Lentement sa tête descendit droit sur sa nuque, tandis que ses lèvres se retroussaient pour faire place à ses canines. Ses dents laissèrent ses lèvres déposer un baiser sur la peau de Ceinwyn avant de la perforer délicatement. Avec une infini délicatesse, Armand commença à recueillir le précieux nectar qui s’écoulait de l’artère de Ceinwyn, buvant avec une extrême lenteur, goutte à goutte, tout en lui procurant tous le plaisir qu’un vampire pouvait faire naître de cet acte. Pour certains c’était mieux que de faire l’amour, mais Armand en doutait fortement bien que cela ne soit pas bien loin…

Ceinwyn écouta la réplique d'Armand. Elle ferma les yeux alors qu’une des mains du vampire courait dans ses cheveux elle frissonna alors que l’autre se posait sur sa poitrine. La respiration de Ceinwyn se fit plus rapide alors qu’elle sentait Armand se dirigeait vers sa gorge, elle sentit un léger baiser sur sa peau, avant de sentir deux canines perforer sa peau… Ceinwyn écarquilla les yeux, elle ressentait de la part d’Armand tellement de douceur… Pas comme son père qui l’avait mordu de toute ses forces, aspirant sa force vitale un maximum… Ceinwyn gémit légèrement sa main s’accrocha doucement à l’épaule d’Armand, sa tête se rejeta en arrière; les cheveux de la vampire glissèrent le long de son dos, sa poitrine se souleva, son corps s’arqua entre les mains du vampire. Les gémissements de la jeune femme se firent plus franc et plus réguliers, elle agrippa le cou d’Armand, griffant légèrement sa peau.

Ses muscles se raidirent, elle soupira et gémit alors que ses membres se mettaient à trembler.

« Armand… » La main qui était posée sur le cou d’Armand glissa sur son torse, puis descendit lentement vers son entrejambe « J’ai envie de toi… » Elle soupira d’aise, arqua son corps une dernière fois, puis, ses muscles se relâchèrent, elle s’affaissa dans les bras de son maître, haletante.


Edit Naciniah : que ce topic prenne fin assez vite s'il vous plait, nous vous permettons de nous faire profiter de vos ébats amoureux mais il commence à y en avoir un peu trop sur ce forum. Je retirerai ce message lorsque le sujet sera fini.

Désireux de na pas trahir les attentes de sa jeune élèves, Armand se raidit soudain. La soulevant aussi facilement qu'un petit chat, il la prit dans ses bras et se dirigea vers sa chambre...

ET LE RESTE NE VOUS REGARDE PAS BANDE DE PETIT VOYEUR!!!!!

Fin du topic