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 Cours 1° et 2° Années en commun.

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Tyrol
Régent
Tyrol
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MessageCours 1° et 2° Années en commun. EmptyMer 30 Jan 2008 - 20:30

[HJ : Comme d'habitude, pour simplifier, tous ceux censés être là, en première et seconde année, sont déjà dans la salle. Eh oui, les cours reprennent... Alors un peu de tonus, que diable !]

La salle de cours des Aeras avait la particularité étrange et impressionnante de changer de forme selon la personnalité du professeur qui y officiait : il y a quelques secondes à peine, elle ressemblait à un immense temple à colonnes ; désormais, c'était un énorme palais de verre qui dominait la Cité. Tyrol n'avait eu qu'à faire un pas dans la pièce pour que le décor change instantanément, passant d'une forme ronde et harmonieuse à une forme d'étoile, une étoile aux lignes épurées et très marquées, imposante à la fois de quiétude et austérité.

La pierre des colonnes s'était changée en diamant. Elles soutenaient désormais de puissantes armatures de la même matière, arcades et autres croisées d'ogive à la hauteur vertigineuse qui se multipliaient à loisir, tout comme les pans de verre qui tenaient lieu de sol et de plafond. La plupart étaient transparents, d'autres étaient colorés et découpés comme des vitraux : ainsi la lumière inondait-elle en permanence la "salle" dont les murs, inexistants, offraient une vue plus que phénoménale sur la Cité et ses alentours. Comme en ce jour le soleil jouait à cache-cache avec les nuages, on pouvait s'apercevoir que dès que la lumière naturelle du jour tendait à baisser, le bâtiment restait éclairé de lui-même, comme s'il avait capté toute l'illumination solaire afin de la reproduire. Et entre le verre, le cristal et le diamant, la luminosité ne pouvait être qu'accrue par des reflets tous aussi éblouissants les uns que les autres.

On n'avait qu'une impression, c'était celle de flotter en plein ciel un jour d'été..

Tyrol avait laissé entrer tous les élèves, conviant dans la même salle les 1° et les 2° années, ensemble. Veillant à ce qu'ils soient tous arrivés avant lui afin de faire son entrée, il sortit de derrière une colonne, les mains jointes dans le dos, jetant sur la salle un regard perçant. Peu intéressé par la conformité, il gardait sur lui son habituelle cape noire et son capuchon dissimulant son visage. Quoique, dissimulait… Dans l'éblouissante lumière du bâtiment, on devinait parfaitement la lueur verdoyante de ses yeux, la pâleur de sa peau et la blancheur immaculée de ses cheveux. Par la grâce de la pénombre du capuchon, il gardait cependant le mystère de quelqu'un qui ne se découvre pas et qui, sans être impoli, paraissait bien loin des réalités de ce monde.


"Bienvenue à tous", dit-il enfin en s'avançant face aux élèves qu'il avait contenu dans la première aile de l'étoile grâce à un sort de bouclier invisible les empêchant d'aller au-delà. "Particulièrement aux nouveaux dans cette école. Comme vous pouvez le constater, et je m'en excuse pour les habitués, Sire Archael ne peut pas assurer les cours pour l'instant. Je prends donc la relève."

Il marqua une pause, non pas pour guetter la réaction des élèves mais pour laisser à ses mots le temps d'être pesés comme toute présentation se doit de l'être.

"De même, pour cette fois, les premières et secondes années sont confondues car nous n'avons pas idée exacte des effectifs, la guerre rend peu évidente la reprise des cours."

Il fallait dire ce qui était : des élèves avaient été perdus. Certains étaient morts, d'autres s'étaient enfuis, d'autres étaient maintenant peu disposés à reprendre les cours. Ou bien, pour leur majorité, les Aeras n'étaient pas des élèves mais des habitants, plus ou moins confirmés dans leur domaine. On ferait donc avec ce qu'il y aurait…

"Mon nom importe peu," reprit-il de son léger et amusant accent, "nommez-moi comme il vous plaira. Tous les noms sont acceptés sauf évidemment les "monsieur", "professeur" et autres sobriquets ridicules… Et le premier qui me dit "vous", je le pend par les pieds au plus haut de l'une de ces magnifiques colonnes. Parfait. Les premières années, dans l'aile de droite, les secondes dans celle de gauche."

Il joignit le geste à la parole et montra avec un sérieux imperturbable et déroutant - pour quelqu'un qui vient de menacer ses élèves avec des yeux amusés - les directions à prendre dans le bâtiment de verre.

"Les secondes années, faites attention en passant le bouclier qui garde l'aile gauche : au-delà, j'ai créé une forte zone de turbulence, si vous voyez ce que je veux dire… J'ai d'ailleurs un peu peur d'y retourner tout seul. Il doit y avoir au moins un grand courant à maîtriser pour chaque élève : montrez-moi comment vous vous y prenez pour calmer ça, je vous surveille. Ah, et ne vous inquiétez pas si vous n'y arrivez pas, il ne vous arrivera rien. Le verre est assez solide pour que vous ne passiez pas à travers. Les premières années, avec moi !"

Tandis que les secondes années se dirigeaient vers le visible bouclier-portail argenté qui gardait l'aile gauche, et dont la transparence laissait clairement voir le verre trembler sous les folies du vent circulant au gré de sa fantaisie dans la pièce, Les premières années, suivies de Tyrol, se dirigèrent à l'opposé. Là, pas de bouclier pour garder l'endroit, juste une sorte de salle de classe où il n'y avait pour tout siège qu'un carré de verre coloré, là, "par terre".

"Bien. Alors, quelqu'un peut me dire ce qu'est le vent ?" interrogea l'elfe une fois que tous furent assis.

Il accompagna cette question pour le moins directe avec un large sourire, une petite bise sortie de nulle part venant déranger la raideur de sa cape et découvrir une tunique aussi blanche que ses cheveux.
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MessageCours 1° et 2° Années en commun. EmptyVen 1 Fév 2008 - 17:42

Beldomï était entré à la suite des autres dans la salle de classe. Il n'avait pas encore eu le temps de connaître quelqu'un, puisqu'il venait tout juste d'arriver. Il suivit le professeur et écouta sa tirade distraitement, observant en même temps la salle. Ses pensées alors tournées vers les moments où son pouvoir s'était revélé à lui. A chaque fois, il s'était retrouvé dans une position bizarre ou étonnante. Et le plus souvent, il avait dû se tirer de ces situations à l'aide d'une pirouette, physique ou mentale. Apprendrait-il vraiment à utiliser ce curieux pouvoir ? Lui même n'en était pas sûr.
Le professeur guida les élèves de première année d'un coté de la pièce, Beldomï les suivit d'un pas tranquille, continuant à observer autour de lui. Il ne sortit vraiment de ses pensées qu'à la question de son professeur.


Qu'est ce que le vent ?

Une question interressante. Des réponses volèrent dans son esprit. Analyses d'autres, auquelles sa nature lui donnait accès. Le vent est une force lui soufflait l'une. Le vent est l'air, l'air en mouvement lui soufflait une autre. Le vent est l'expression d'Aera sur ce monde lui en souffla encore une autre. Mais la réponse que Beldomï préféra fut celle qui lui dit que le vent était imprévisible, à la fois puissant et doux. En fait, qu'est-ce que le vent sinon tout cela ? De l'air en mouvement, et donc une force. Une force de la nature, imprévisible, parfois puissante, parfois douce, parfois présente non, parfois pas. C'est aussi ainsi qu'est, selon Beldomï l'esprit de tous. L'esprit est comme un ensemble de vents qui volent et nous guident. En fait, le vent est tout et rien. Le vent est le vent. L'ange regarda l'elfe qui ainsi avait posé une question qui au final se montrait plus complexe qu'on aurait pu le croire. Et maintenant, que lui répondre ? Car le raisonnement n'est pas exprimable, fruit des mémoires angéliques et de son choix personnel. Inexprimable donc, mais en même temps, la conclusion elle l'est. Finalement Beldomï commenca à parler :

Le vent n'est-il pas finalement que le vent ? A la fois tout et rien, reflêt de notre esprit, capable de tout et imprévisible. Au final force, constituée plus ou moins d'air. Je crois que je l'exprimerais ainsi... Mais puis-je poser une question à mon tour ? Si professeur ou monsieur ne conviennent, de même que le vouvoyement... Que doit-on utiliser si nul nom ou prénom n'est proposé ? Appeler les gens par leur race n'a jamais semblé leur plaire...

Beldomï finit sa phrase doucement, de manière un peu étonnante dans le ton... Comme si la question qu'il avait posé ne l'interressait en réalité pas plus que cela, et qu'il l'avait posé sans véritable conviction. Ses yeux de nouveau se perdirent à un endroit où lui seul pouvait aller...
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