Une arrivée... mouillée!

Sinéus se promenait entre les arbres. Il avait soif. Quelques oiseaux voletaient par ci par là. Un jeune renard s'approcha de lui.

"Tiens, te voilà, toi! Tu as assez mangé?"

Le renard s'assit et pencha la tête sur le côté, en ouvrant de grands yeux mouillés. Il faisait cela à chaque fois que Sinéus se fachait un peu, et ça marchait à tout les coups. Sinéus fondait littéralement. Il s'agenouilla et caressa Zäpfos (c'est le renard) entre les oreilles.

"Pffff... Je n'arriverais jamais à t'obliger à quelque chose. C'est vraiment énervant parfois!"

Zäpfos était comblé. Le jeune garçon était presque son esclave. Les renards ne s'attachent jamais très longtemps aux humains. Ils sont solitaires, pourtant Zäpfos s'était attaché à Sinéus. Il le suivait partout. Ce jour là, pourtant, il devrait se résoudre à le quitter.

Ils marchaient ensemble dans la forêt, et arrivèrent devant un petit étang. Sinéus croyait voir quelque chose briller au fond. Il plongea, prenant Zäpfos au dépourvu. Finalement, il se décida à plonger. Il sauta joyeusement, mais s'étendit de tout son long sur la surface de l'eau, maintenant gelée. Sous l'eau, Sinéus déployait des ailes blanches. Zäpfos comprit alors qu'il ne savait rien de celui qu'il croyait son ami, ou presque...

De l'autre côté de la glace, Sinéus remontait, il n'avait rien trouvé au fond. Mais il ne s'atendait pas à se retrouver devant une porte gigantesque en granit. Quatre symboles s'étendaient devant lui. Une goutte d'eau, une flamme, un plant de muguet et une tornade. Un filament bleuté s'échappa de sa tempe pour se diriger vers la goutte. Sans réfléchir, il posa sa main desssus, et la porte s'ouvrit devant une cité. D'un côté, Sinéus sortait d'une forêt par une porte qui n'était visible que pour lui, de l'autre, un jeune homme entrait à £lament...

Une jeune femme assise la tete dans ces main. Cette dernière, plutot charmante, avait l'air de se sentir mal, d'etre triste... Quel pouvait en etre la raison, elle seule pouvait le savoir... Sur son épaule un petit écureuil, la regardant avec des grand yeux, un animal pouvait parfois se montrer plus rassurant qu'une personne, car en effet, personne ne venait la consoler et c'était ce genre de manque qui lui donnait envie de quitter la cité... Ses long cheveux blanc passait, raide, devant son visage, ou plutot devant ses mains qui cachait de toute facon son visage...

" Pourquoi est ce que je me sens si seule Amstrid... Dit moi... Je ne sais pas, peut etre car tu est bien le seule a etre vraiment mon ami... "

Dans sa voix des sanglots était présent, la pauvre petite avait surement besoin d'aide mais avait tant de mal a s'adapter au final...

"Heuresement que tu est la mon beau petit... "

Elle soupirat, se perdant dans ses pensés, dans sa profonde tristesse...

*Pourquoi suis je partit de la maison... ? Je suis trop bete... *

Sinéus rentra, trempé, dans la cité. Il marchait en quête de vêtements secs, quand il entendit des sanglots. Il s'approcha timidement, ne sachant pas trop quoi faire.

"Écoute, le réconfort c'est pas trop mon fort, alors, si t'éssayais d'arrêter de pleurnicher, ce serait sympa et ça m'enlèverait PEUT-ÊTRE un peu de ma gêne!"

Apparemment, la jeune fille n'était pas décidée à l'écouter, et sa phrase n'avait fait qu'empirer les choses.

*Qu'est ce que je dois faire?Qu'est ce que je dois faire?Qu'est ce que je dois faire?*