Partagez
 

 Un jour comme un autre... Ou pas. [Terminé]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Invité
Anonymous
Un jour comme un autre... Ou pas. [Terminé] Empty
MessageUn jour comme un autre... Ou pas. [Terminé] EmptySam 12 Jan 2008 - 16:30

La lumière filtrant à travers les volets mal fixés baignait la moitié du visage du jeune homme. Précédemment endormit, confortablement installé dans son lit, celui-ci fronça les sourcils avant d’ouvrir les yeux à contrecoeur. Ce n’était pas tant la lumière ou le réveil qui le dérangeait, non, mais plutôt ce que cela signifiait.
Il avait trop dormit.

En tant que forgeron, il se devait d’être levé avant l’aube. Le feu de sa forge mettait parfois du temps à prendre et à brûler correctement, sans parler du temps que prenait le fer à chauffer suffisamment pour être travaillé. Encore une perte de rendement, aujourd’hui.
S’étirant pour sortir de sa torpeur, le nymphe se leva et s’habilla. Après quelques habits en toile - chose qui étaient sacrifiable en cas d’accident de forge -, il passa un tablier de cuir robuste, tant pour se protéger de la chaleur que des risques de brûlure.
Passant la porte de la partie qui lui servait d’habitat, le forgeron se rendit jusqu’au comptoir pour attraper un épais livre et l’ouvrir. Ce livre, il lui servait à la fois d’inventaire, de livre de notes, de comptes, ainsi qu’à inscrire les commandes. Pour ne pas s’y perdre, il l’avait tout bêtement divisé en plusieurs parties, utilisant deux bons centimètres sur le côté en les coupant afin d’avoir accès à chaque partie, simplement en utilisant les onglets.

Aujourd’hui, il n’avait pas beaucoup de choses à faire, étant donné qu’il avait prit de l’avance. Sur la dizaine d’armes qu’on lui avait demandées, huit étaient déjà faites, et il avait la totalité des fers à cheval en stock. Finalement, le retard sur son horaire n’était pas si grave.
Rangeant son livre, le jeune homme alla allumer le feu, dans la forge, puis l’aida un peu à prendre, après quoi il se rendit jusqu’à la porte pour l’ouvrir. Nul besoin de panneau indiquant si la boutique était ouverte ou non : la fumée s’échappant de la cheminée de la forge suffisait à savoir cela.

Revenant à son atelier, le nymphe passa en revue ce qu’il avait à faire. Une lame large, longue d’un mètre et demi, et une lame de lance qu’il n’aurait plus qu’à fixer sur la hampe déjà prête. Il pouvait toujours essayer de travailler finement certains détails et d’ajouter des décorations, afin de pouvoir en demander plus cher, cela dit… Après tout, le client n’avait pas précisé s’il voulait des armes simples ou ornementées, le forgeron pouvait donc jouer avec les mots pour lui soutirer plus d’argent…
Haussant les épaules, il attrapa une barre de métal, la mit dans les flammes pour la chauffer puis alla chercher ses outils. Comme chaque jour, il s’arrêta quelques secondes devant son marteau. Celui-ci, il le tenait d’une vieille connaissance, un nain bourru au caractère aussi marqué qu’une bonne balafre. Un nain qu’il croyait aujourd’hui mort depuis longtemps.
Après une sorte de minute de silence en sa mémoire, il prit l’outil et le disposa avec les autres près de son enclume. Le temps que le fer soit suffisamment chauffé, et le martèlement caractéristique d’une forge commença à retentir. Sans penser à rien, le jeune homme battait le fer, comme s’il n’était pas encore tout à fait réveillé mais que son corps agissait machinalement. La vérité n’était pas si loin, cela dit.

Un jour comme un autre... Ou pas. [Terminé] Forge060dm3

Les minutes passaient, et le nymphe se réveillait progressivement jusqu’à une conscience complète de ce qu’il faisait. Chauffant, martelant, retournant et refroidissant le métal par des gestes experts comme seule l’expérience peut en donner, son œuvre prenait lentement forme.
La barre de fer qui lui avait servit de base c’était élargi d’abord en une plaque, puis prenait progressivement la forme d’une lame longue, large, d’aspect lourde. Malgré que la forme fut convenable, l’artisan continuant de déformer le métal, d’ajuster certaines zones, le tout dans un soucis de perfection. Bien qu’une telle lame ne puisse être maniée que par une personne forte, cela ne signifiait pas qu’elle devait être bâclée, et son créateur entendait bien qu’elle dispose d’un équilibre parfait.
Durant ce travail, personne ne sembla denier venir le déranger. Ainsi, il pu travailler son ouvrage sans discontinuer jusqu’à la mi-journée, quand il fut satisfait de l’équilibre de l’arme. La seulement, il put passer à l’ornementation. Pas de choses très compliquées, simplement quelques gravures selon un des modèles qu’il possédait. De quoi décorer la lame pour en faire un bel ouvrage, sans pour autant la changer en arme de luxe.
Puis vint le moment d’aiguiser le tranchant de la lame. Cette étape fut d’une minutie que l’on n’aurait pas soupçonnée, mais le jeune homme avait déjà vu l’équilibre de certaines de ses créations gâchées par un affûtage sans précautions. Le poids de l’arme devait rester parfaitement répartit.

Un peu plus tard, une fois le tranchant affûté, le forgeron passa au test décisif. Il prit une bûche épaisse, la posa sur une sorte de gros piédestal en bois résistant qui ne craignait pas les coups, et arma son coup. Lorsqu’il abattit l’arme, la lame pénétra dans le bois et coupa la bûche en deux, sans même s’arrêter en plein milieu ni se bloquer. Une bonne lame. Une de plus.
Satisfait, le nymphe alla déposer l’épée avec le reste de la commande, puis retourna à sa forge pour s’attaquer à la lame de lance. Un lui avait demandé une lame courbe, fine et légère, mais solide, capable aussi bien de trancher que d’empaler.
Le martèlement caractéristique s’éleva bientôt de nouveau, tendit que Grayric Gwardow, le forgeron de la Rose d’Acier, se remettait au travail.


Dernière édition par Grayric Gwardow le Dim 14 Sep 2008 - 20:22, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Un jour comme un autre... Ou pas. [Terminé] Empty
MessageUn jour comme un autre... Ou pas. [Terminé] EmptyDim 13 Jan 2008 - 19:27

Midi. Il était midi passée et Cassidy n'avait toujours pas ouvert les yeux. Pourquoi faire, vous aurait-elle répondue si vous aviez eu la mauvaise intention de s'immiscer dans ses rêves pour lui poser la question. Elle etait en repos forcé depuis quelques temps. Son enfant la pesait trop.

Stupide machin ! s'écriait-elle lorsqu'elle passait devant un des miroirs de Clad et qu'elle remarquait Ô combien elle avait pris de rondeurs. Ce bébé allait être énorme, ma foi !

Midi, disais-je qu'il était... Midi passée et Cassidy ressentit une douce caresse sur sa joue droite. Quelque chose de pelucheux, de soyeux.. C'était... Un chat. Oui, LE chat. Celui qu'elle n'allait pas tarder à enterrer vif s'il ne la laissait pas dormir. Elle le repoussa un peu violemment, consciente qu'un geste mal placé lui vaudrait un coup de griffe. Un autre... Mais de toute façon, le chat était retombé sur ses pattes et était revenu s'agripper aux draps de la jeune future-maman. Ce qu'il était énervant à vouloir jouer tout le temps !

QUOI ? lâcha-t-elle enfin.

Le petit chat la regarda de ses grands yeux bleus azurs avec cet air de chien battu... Oui chiens et chats n'avaient rien à avoir entre eux mais c'est une expression, à ce que je sais... Enfin bref, Cassidy se leva à contrecœur, priant les Maitres des Elements de lui accorder toute la patience du monde en cet instant afin de ne pas encombrer leur paradis pour chat d'un énième matou innocent.

Innocent ? Tu parles !

Puis, elle s'habilla, avec élégance cette fois-ci. Elle se voyait affreusement grosse, mais il fallait bien assumer. Cela ne durerait plus pour longtemps... L'accouchement était pour dans un mois.

Et c'est en flânant dans la Cité, comme d'habitude, le chat sur ses talons - puisque l'animal ne demandait rien d'autre que ça... Etre toute la journée à ses basques et flâner dans la ville en espérant qu'elle lui achète une quelconque délicieuse friandise - qu'elle fut attirée par une étrange habitation. En fait, elle était aussi normale que celles qui l'entouraient mais elle sentait le bon feu crépitant... Et cette délicieuse chaleur qui en émanait... Cela avait le don d'attirer la jeune fille. Et sans réfléchir, elle entra. Sans même frapper. Sauf qu'il n'y avait personne... Alors elle ressortit et contourna la maison pour pénétrer la Forge. Un jeune homme vaquait à son occupation, sans se soucier du monde extérieur.

L'œuvre qu'il était en train de fabriquer était apparemment une belle épée ouvragée. Grande, fine, fendant l'air avec force. Lorsque l'inconnu l'eut essayé sur un morceau de bois, Cassidy ne put s'empêcher de siffler d'admiration, presque familièrement.


*Stupides réflexes masculins !*

Joli ! Tu fais de l'excellent travail !

Hj : désolée, je suis très rouillée coté RP, j'espère que je dérange pas... Smile
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Un jour comme un autre... Ou pas. [Terminé] Empty
MessageUn jour comme un autre... Ou pas. [Terminé] EmptyVen 18 Jan 2008 - 15:15

[HRP : Non non, aucun problème. Si j’ai mit libre, c’est qu’y a une raison ^^; ]

Le forgeron ne remarqua la présence d’un invité que lorsque celui-ci ouvra la bouche pour parler. Le geste du nymphe s’interrompit en plein mouvement, et l’espace d’un instant il resta le bras en l’air, son marteau prêt à s’abattre pour la énième fois sur son morceau de fer. Baissant le bras, il replaça la matière première dans les flammes pour la laisser chauffer : inutile de gâcher du fer.
Après avoir posé son outil, le jeune homme se retourna.

Une invitée en fait.
La détaillant, Gray tenta d’estimer à quelle race elle pouvait bien appartenir, dans cette cité ou se mélangeaient toutes celles existants, en dehors des humains. À la voir, il y avait plusieurs possibilités, et bien rapidement il laissa tomber ses réflexions.


« Bienvenue à la Rose d’Acier. Grayric Gwardow, forgeron, pour vous servir. » Lança-t-il en guise d’accueil, avec un enthousiaste tel qu’on l’aurait cru totalement imperméable à toute forme de joie.

S’il s’était attendu à avoir de la visite, le nymphe aurait plutôt pensé qu’il s’agirait du client d’il y a quelques jours, venu chercher sa commande. Pourtant, il avait devant lui une jeune femme qui n’avait rien à voir. Venait-elle chercher une arme ? Peu probable aux yeux de Gray, vu son ventre. S’il avait été moins instruit, il aurait pu se dire que la demoiselle faisait un excès de bonne nourriture, mais il était assez intelligent pour comprendre qu’elle était enceinte. Dans ces conditions, il était peu probable qu’elle vienne chercher une arme pour elle-même.
Tentant de se rappeller des leçons de Jae, Gray se dit qu’elle ne devait probablement plus en avoir pour très longtemps avant de mettre son enfant au monde.

Puis, comme s’il s’agissait de la chose la moins intéressante qui soit, le forgeron délaissa cette idée. Qu’en avait-il à faire, après tout ? Il ne la connaissait pas, ni elle ni son enfant, et se fichait éperdument de quand elle accoucherait, du nom de son enfant, ou quoi que se soit d’autre. Cela ne le concernait pas, après tout.
La seule chose qui le concernait, c’était que cette femme était dans sa forge, lui avait parlé, et était donc depuis lors considérée comme une cliente. De fait, Grayric se devait de savoir ce qu’elle voulait - si elle était venue commander ou acheter - et subvenir à sa demande.


« Que puis-je pour vous ? » Questionna le nymphe, faisant montre de tout son laconisme.

N’était pas si rare qu’il eut des clients, mais généralement ceux-ci annonçaient de but en blanc la raison de leur visite, sans même s’ennuyer à faire des politesses, et ne complimentaient le travail qu’après avoir reçu ce qu’ils voulaient, et encore.
Hors, celle jeune femme avait commencé par un compliment. Loin de déstabiliser le jeune homme, cela ne l’en avait pas moins étonné. Dans la plupart des formules de politesses et compliments qu’il avait connu, il avait toujours décelé une envie de l’acheteur de faire baisser les prix en profitant de la sympathie, bien que la totalité s’était retrouvée devant un artisan impassible.

Machinalement, Gray se mit à chercher quelle arme pouvait le mieux convenir à sa cliente. Vu sa carrure, hors de question de lui mettre une arme lourde dans les mains. Pas de masse à deux mains, de marteau de guerre ou d’épée bâtarde, non. Elle manierait probablement mieux des armes légères et rapides, du genre dagues, rapières, épées courtes, …
Cela dit, elle n’était pas nécessairement là pour acheter une arme, et le nymphe s’admonesta mentalement de s’être laissé aller à cette déformation professionnelle.
Revenir en haut Aller en bas
Di
Di
Nombre de messages : 917
Race : Hybride Chacal
Poste : Ex Chasseur de Primes
Magie Contrôlée : Aera

Feuille de personnage
Puissance:
Un jour comme un autre... Ou pas. [Terminé] 968853leftbar880/1000Un jour comme un autre... Ou pas. [Terminé] 322195emptybarbleue  (880/1000)
Un jour comme un autre... Ou pas. [Terminé] Empty
MessageUn jour comme un autre... Ou pas. [Terminé] EmptySam 9 Fév 2008 - 20:55

La porte grinça, s'ouvrit lentement. Un léger bruit de griffes claquant contre le sol se fit entendre. Quelques cliquetits de chaînes, et l'animal entra dans la Forge. Un poil soyeux, une délicate démarche, des mouvements fluides... ses yeux dévorairent les armes, glissant le regard sur chaque détaille. Ses oreilles pivotaient légèrement pour ne pas perdre un son. L'homme animal dévisagea avec discretion les deux personnes présentent dans la pièce, puis sortit ses deux dagues de leur fourreau, les fit tourner entre ses griffes, tout en les déposant sur une table. Petit craquement de machoire, un tic reste un tic, et ne peut disparaître si on l'entretient. La porte était restée ouverte, la petite à quatre pates se glissa dans la forge, suivant les traces de son Maître, puis se posa à ses pieds, la tête entre les pates, le dos courbé contre le sol, et des petits yeux curieux. L'homme animal se gratta derrière les oreilles, avant d'utiliser ses cordes vocales. Il interpela le forgeron.

" - Veuillez m'excuser, c'est une demande urgente. Affûtage des lames, ansi que bronzage pour l'une, poli miroir pour la seconde."

Sur ces mots, il posa le coude sur la dite, table, glissant sa tête au creux de sa pate en attendant une réponse. Il n'était pas là, seulement pour les lames, c'était évident. En effet, il venait contrôler le lieu, voir ce qu'il pouvait en tirer, prendre connaissance du forgeron. Un forgeron est toujours très utile pour une personne comme lui. Et pas seulement pour perfectionner, réparer... des armes, mais à savoir, le forgeron à une clientelle interressante, la clientelle qui doit être suveillée. Il est toujours bon de savoir qui est passé ici, quand, et pour faire quoi ? Quel genre d'armes sont sur le marcher, enfin bref, tout un tas de chose qu'il ne négligeait en aucun cas. Il faut connaître son ennemi dans les moindres détails, et ça, il le savait.

Tic tac, tic tac... le temps passe, mais son envahisseur ne se lassera pas de lui faire entendre sa voix au creux de son crâne.


* - Mmm, et tes petites lames ? La chaîne rouillée ? Tu ne veux pas les améliorer, les entretenir ? La chaîne bon sang de bon soir, tu sais qu'elle date maintenant ? Elle est même plus vieille que moi si je ne m'abuse. Prend en soin enfoiré. Je pensais que tu la méritais, mais depuis que ta mémoire t'es revenue... tu la laisse se rouiller.
- La ferme, mince alors !
- Bon, je n'aurais qu'à reprendre mon corps, sortir de ce tombeau et mettre un therme à ta vie de chacal. Pas de problème.
- Essais un peu.
- Je t'ai vu grandir sal vagabond, je te connais parfaitement. Ne l'oublie pas.
- Lâches moi la grappe veux-tu...
- "ricanement" *
http://ziokoh.deviantart.com/
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Un jour comme un autre... Ou pas. [Terminé] Empty
MessageUn jour comme un autre... Ou pas. [Terminé] EmptyJeu 21 Fév 2008 - 5:57

Pas le temps d’une réponse de la part de la jeune femme avant l’arrivée d’un autre client. Gray tiqua dés son entrée d’ailleurs : un hybride, clientèle rare. La dernière fois qu’il en avait vu un, celui-ci s’était montré plutôt exigeant. Était-ce là une caractéristique raciale ?
Le nymphe détailla soigneusement l’homme-canidé. Là encore, par déformation professionnelle disait-il, il chercha à faire coller une arme à son allure. Dagues, épées courtes ou peut-être cimeterres. Un arc ? Non, il ne serait pas venu ici. Ou peut-être cachait-il davantage son jeu et était-il une de ces personnes à manier la lance, la hallebarde, ou l’épée bâtarde. En tout cas, il avait un doute concernant les armes plus lourdes et violentes comme les masses de guerre, les marteaux à deux mains ou autres hache de bataille.
Mais encore une fois, il s’égarait.

La paire d’arme que l’hybride sortit répondit à la question. Un duo de dagues, tout simplement. Grayric n’avait pas été si loin que cela. En tout cas, la demande était précise, très précise, signe plus qu’évident que le client présent s’y connaissait assez. Peut-être pas assez pour le faire lui-même, vu sa présence ici, mais assez pour savoir ce qu’il voulait. Tant mieux, dans un sens, cela éviterait au forgeron de perdre du temps, chose qui lui était tout aussi précieuse que les matériaux qu’il travaillait.
Le bruit des épaisses bottes de cuir du jeune homme contrastèrent avec celui des griffes de l’hybride. À grandes enjambées, Gray s’avança jusqu’à la table occupée par son client. Aucune attitude particulière, aucune impression quant à ce qu’il pouvait penser des hommes-animaux. Et pour cause : bien qu’il n’en ait que rarement vu, et qu’il ait encore plus rarement interagit avec, le nymphe ne les trouvaient pas plus dérangeant qu’une autre créature. De même pour la bête à quatre pattes posée aux pieds de son maître d’ailleurs.

Sans dire un mot, Grayric prit les lames en main et les considéra quelques instants. Bien sur, il était conscient de son attitude depuis l’entrée de l’hybride, ainsi que du fait qu’il ne l’avait aucunement salué, mais après tout, l’homme-animal n’avait-il pas fait de même ?
Gray plissa les yeux en détaillant les armes, puis jeta un œil sur l’ouvrage qu’il avait en court avant l’arrivée de la jeune femme. Il avait de l’avance, la lance pouvait probablement attendre. Revenant à son client, le forgeron se demanda l’espace d’une petite seconde si celui-ci comptait attendre jusqu’à la fin de ce qu’il avait demandé. Probable.


« Je vous fais ça. » Déclara-t-il finalement d'un ton égal.

Tournant le dos à l’hybride, mais restant attentif au moindre commentaire pouvant hypothétiquement venir, le nymphe s’éloigna avec le caractéristique claquement des bottes sur le bois. D’un rapide coup d’œil, il repéra chacun des instruments dont il allait avoir besoin et les récupéra tout aussi prestement. Puis, avant d’avoir le temps de lister ce qu’il avait accumulé sur une table de travail, le forgeron se mit à son œuvre.
La pierre glissa sur le bord des armes, en affûtant le tranchant tandis que le jeune homme ne quittait pas des yeux la fine zone qui, une fois son travail terminé, serait capable de trancher beaucoup de choses. Tout en travaillant, Gray en profita pour « lire » les dagues. Chaque arme, de par les tâches et les cicatrices qui la marquaient, avait sa propre histoire gravé en elle-même, et il était parfois très simple de voir quelle était leur vie quotidienne. Ces lames, en revanches, semblaient plus vierges que la moyenne, preuve selon lui d’une volonté de discrétion quant aux activités de leur maître.

Mais après tout qu’importait. L’hybride pouvait être boucher, chasseur ou même assassin notoire, le forgeron traitait chaque client comme telle. À moins qu’il n’y ait un problème dans l’état de l’arme, il ne demandait jamais concrètement à quoi servaient celles sur lesquelles il travaillait. Pas plus qu’il ne comptait le faire cette fois-là, alors qu’il sentait occasionnellement les yeux de l’homme-animal dans son dos.

Entre les mains expertes de Grayric, mues par les réflexes d’années d’expérience, les deux dagues récupéraient petit à petit une seconde jeunesse. Comme à son habitude, sans l’envie de faire monter les prix plus que le raisonnable, le nymphe octroyait aux lames sœurs des petits soins afin de garantir, comme toujours, la qualité de son travail.
La raison était simple, et il se la répétait sans cesse alors qu’il exécutait les demandes de l’hybride : un client satisfait est un client qui revient. Par conséquent, si Gray rendait des armes capables de servir leur maître au mieux, ce dernier reviendrait les confier à ses bons soins.
Sans un mot, sans un bruit autre que celui de ses opérations, les outils dansaient entre les doigts du nymphe, sur les lames.
Revenir en haut Aller en bas
Di
Di
Nombre de messages : 917
Race : Hybride Chacal
Poste : Ex Chasseur de Primes
Magie Contrôlée : Aera

Feuille de personnage
Puissance:
Un jour comme un autre... Ou pas. [Terminé] 968853leftbar880/1000Un jour comme un autre... Ou pas. [Terminé] 322195emptybarbleue  (880/1000)
Un jour comme un autre... Ou pas. [Terminé] Empty
MessageUn jour comme un autre... Ou pas. [Terminé] EmptyMar 26 Fév 2008 - 14:30

Le forgeron ne semblait pas être un grand bavard.Parfait. Un sourire se dessina le long de sa dentition. Sa commande ne se fit pas attendre. Le Nymphe semblait réglo. Il ne le lâchait pas des yeux, observait ses mouvements. Puis considéra ses pièces dans sa bourse. Il réfléchit un instant. Après tout, pourquoi pas ? Oui... pourquoi ne pas voir s'il pouvait dégraisser sa chaîne ? Il s'avança de quelques pas, déroula sa chaîne qui était soigneusement déposée en bandoulière, et la posa près du forgeron. Raclement de gorge, encore un craquement de machoire, une respiration lente et régulière.

"- Serait-il possible de lui redonner un petit coup de jeunesse ?"

La forge était bien placée, non loin de la planque, parfait, tout simplement parfait. le propriétaire, c'est à dire, le Forgeron, était sûrement l'homme qui lui fallait. Peu bavard, faisant son travail sans broncher, net et précis à en juger pour l'instant le travail qu'il effectuait sur ses dagues. il ne comptait rien dire. Rien faire ce jour-ci. Premier passage, première vision des choses. Il repassera régulièrement. Sans mot dire, les choses n'ont pas besoin de mots pour se faire, surtout avec lui. Il sortit d'une de ses poches, sa pièce menteuse, et la fit tourner au dessu de sa tête, pour la récéptionner au ceux de sa pate. Deuxième sourire. Elament était une Citée fort interressante, il ne regrétait pas une seule seconde d'être venu en ces lieux. Les affaires tournaient bien, un jeu délicieux, exquis.

Dans sa tête, une mélodie tournait. Une mélodie étrange, qui venait le rendre ivre. Un luxe interieur.


* - Tiens, tiens, tiens, tu te décide enfin à lui rendre sa valeur ? Tu sais que cette chaîne possède une âme ?
-Une âme ? La tienne... bouffon je t'ai déjà dans le crâne, c'est suffisant.
- Toute arme possède une âme, son âme est vieille comme le monde. Son âme n'est pas la mienne. Détrompes toi. Non. Sait-tu que cette chaîne, autrefois, était un lien qui me gardait prisonnier ?
- Rien à foutre.
- Mmm...*

Son second venait casser sa mélodie. Quelle insolence ! Le Chacal piétina le sol, tournant en rond, inspectant la forge encore. Ne voulant perdre aucun détails. tout était si soigneusement rangé. Un lieu agréable. L'amour que ce forgeron portait pour son métier se ressentait. la Lycaonne à ses pieds pointa sa truffe sous une meuble. Puis elle fit le tour de la pièce, sans s'éloigner de son Maître. Puis elle revint sur ses pas, pour aller se poster près de l'entrée. La gueule entre ses pates, deux petits yeux pétillant de douceur et de malice regardaient le Forgeron.
http://ziokoh.deviantart.com/
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Un jour comme un autre... Ou pas. [Terminé] Empty
MessageUn jour comme un autre... Ou pas. [Terminé] EmptyMer 16 Avr 2008 - 23:30

Peu de choses ressortaient de maître des lieux tendit qu’il travaillait. Un savoir-faire visible, une concentration apparente, mais nulle envie de se lier à ses clients, de faire la conversation pour occuper ceux qui venaient à lui. Non, ce n’était pas son genre et, bien que personne ne pouvait le savoir en le regardant, Gray se foutait pour ainsi dire royalement de qui étaient ces gens. Ils venaient lui donner un travail à faire, il le faisait, point barre. Tant qu’il était payé, cela lui suffisait, et si un client voulait que le forgeron lui fasse la conversation, il n’avait qu’à se gratter. Ou payer, pourquoi pas…

Sentant plus qu’il ne le vit, le Nymphe remarqua que l’hybride s’approchait de lui, dans son dos. Les yeux de l’artisan ne quittèrent pas les dagues sur lesquels il travaillait et ses gestes ne s’altérèrent pas, mais il était pourtant clair que son attention était, pour moitié au moins, tournée vers son client. Après tout, le dicton dit « Le client est roi », et même si ce n’était pas exact chez Grayric, celui-ci avait tout de même droit à plus d’attention de la part du jeune homme que ce dernier n’en aurait eut en le croisant dans la rue.
La manie de l’hybride de faire craquer sa mâchoire se releva au Nymphe comme lui étant désagréable. Il n’en toucha bien entendu pas un seul mot, mais su qu’il n’arriverait pas à ce faire à ce tic. On lui déposa une chaîne sous les yeux, en lui demandant de s’en occuper. Troisième opération demandée, coûts en plus. Ce chacal se révélait être un client intéressant, qui n’avait pas tant l’air prêt de ses sous quand il s’agissait d’entretien.

Tandis que ses mains continuaient de travailler, comme douées d’une conscience propre, Gray posa les yeux sur la chaîne et la considéra un instant. Il devait avoir ce qu’il fallait pour s’en occuper, mais déplorait intérieurement que son propriétaire ne l’entretienne pas un peu mieux, même si elle n‘était pas dans un état lamentable non plus, de loin. D’un autre côté, ce manque d’entretient permettait au forgeron d’avoir du travail, et donc d’être payé. Paie qui - pour la partie qui ne passerait pas dans les réserves de la forge - finirait noyée dans une chope de bière.
Un simple hochement de tête pour toute réponse, Grayric reporta son attention sur les dagues.

Pendant que l’hybride faisait sa tournée d’inspection, peut-être sans savoir que le maître des lieux l’entendait et le sentait se déplacer dans la forge, le Nymphe termina avec les dagues et, les laissant de côté, se releva pour aller chercher de quoi s’occuper de la chaîne. Revenu à sa place, il prit l’objet et, plutôt que s’asseoir, se retourna pour s’appuyer sur la table en faisant face à son client. Ce n’est que là qu’il prit réellement conscience de la bête qui l’accompagnait.
Sans faire grand cas de manières et de politesses, Gray détailla l’hybride de haut en bas, sans même chercher à être discret alors qu’il le dévisageait. Une fois satisfait de son examen, il passa au compagnon de son client, de lui plus intriguant à son goût, à la différence qu’il se fichait des détails comme sa race, son caractère, etc… Pendant ce temps, il s’était mit à l’œuvre sur la chaîne et une partie avait déjà retrouvé un air plus jeune.

Le regard du jeune homme se fit plus lointain, toujours posé sur la bête allongée près de sa porte mais sans la voir, tandis que celui-ci commençait à calculer ce qu’allait lui devoir l’hybride. Déformation professionnelle, il n’arrêtait pas de calculer en avance, sans même savoir si on allait lui donner autre chose à faire en plus au dernier moment.
Revenir en haut Aller en bas
Di
Di
Nombre de messages : 917
Race : Hybride Chacal
Poste : Ex Chasseur de Primes
Magie Contrôlée : Aera

Feuille de personnage
Puissance:
Un jour comme un autre... Ou pas. [Terminé] 968853leftbar880/1000Un jour comme un autre... Ou pas. [Terminé] 322195emptybarbleue  (880/1000)
Un jour comme un autre... Ou pas. [Terminé] Empty
MessageUn jour comme un autre... Ou pas. [Terminé] EmptyMer 11 Juin 2008 - 16:21

Un Forgeron dévisage son client, en voilà une chose que Di jugea intéressant.

*- Quand je dis que la chaîne ma tenu prisonnier... c’était elle qui était accrochée à mon cou, je n’étais là que pour servire à mon maître comme bête de combat. Combats illégaux. Je me suis évadé avec la chaîne, qui depuis, me servit comme arme.
- Je vois...*

Le chacal siffla entre ses crocs pour rappeler la petite à quatre pattes. Il pris ses dagues, en les faisant tourner autour de ses griffes. Craquement de mâchoire oblige. Le chacal attendit que sa chaîne fut terminée pour s’en saisir. Le forgeron lui indiqué la prix, chose dite, chose faite, il lui laissa la somme désirée avec un surplus. Puis il repartit. Sans le saluer, sans mot dire, sans rien d’autre à ajouter... quelques jours passèrent, avant que l’hybride ne réapparaisse. Toujours une entrée fracassante, coup de pied contre la porte, qui s’ouvrit avec grand fracas. Craquement de mâchoire. Un tic que le forgeron n’a sûrement pas finit d’oublier. Le Chacal s’avança, claqua des
doigts en montrant une direction à Khyme. La petite à quatre pattes ne se fit pas prier, et partit renifler dans le coin de la forge, près d’une porte en retrait, tandis que le chacal ne lâchait pas des yeux le forgeron. De sa patte gauche, il déposa ses dagues ensanglantées. L’une était encore intacte. Mais la seconde avait cogné dans la roche, et n’était pas en forme. En ci peu de temps, le chacal avait manié ses dagues meurtrières. Il n’avait pas prit le temps de les laver soigneusement. Il comptait naturellement sur le travail du forgeron pour laver et remettre à neuf sa dague en mauvais état. Il y avait du sang sec, et du sang encore chaud... puis il plongea les deux yeux dans le regard du forgeron. L’oeil gauche malade dévoilé.


"- Hun hun hun..." Petit rire sadique.
"- Où mène cette porte ? J’aurais bien besoin de toi."

Il déposa un peu d'argent. Bien que beaucoups ne pensaient pas forcément comme lui, il le faisait... _tout s'achette_ il ne pouvait pas prévoirla réaction du forgeron, mais il pouvait toujours anticiper. Il ne fit pas de craquement de mâchoire, bien que celle-ci le dérangeait encore. Non, il se garda bien de le faire. La chaîne qu'il portait en bandoulière, glissa lentement entre sa patte droite. Il avait toujours été très proche de ses armes, et la chaîne était une arme qu'il mangait assez bien, même s'il était bien plus doué avec ses dagues et ses griffes, il voulait manier cette dite, "arme" au mieux que possible, pour peut-être dépasser celui qui faisait rage en lui... bien qu'il savait cette tâche impossible. Dépasser un maitre en la matière, qui a appris le combat durant plsuieurs siècles, alors qu'il n'avait qu'une simple vie...

Il espérait avoir le forgeron comme complice. Et en général, il venait toujours à bout de sa volonté. La chacal avait de quoi payer, ce n'était donc pas un problème pour lui. L'argent était son point fort, mais pasle plus fort... sa force de persuasion était grande. Son jeu en main était presque parfait, il tirait les cartes qu'il voulait.
http://ziokoh.deviantart.com/
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Un jour comme un autre... Ou pas. [Terminé] Empty
MessageUn jour comme un autre... Ou pas. [Terminé] EmptyVen 15 Aoû 2008 - 14:07

Pas bien bavard quand il voulait, le client. En tout cas, il avait l’air satisfait du travail que Gray lui offrait. Du moins si ses claquements de mâchoire pouvaient être considérés comme telle ? Enfin… Le forgeron termina le travail sur la chaîne et l’examina. Elle avait retrouvé une partie de son éclat, mais il doutait qu’il puisse lui rendre sa gloire d’antan. Comme les gens, les objets le pouvaient totalement revenir en arrière dans le temps, leur jeunesse passée pouvait être approchée, mais pas totalement restaurée.
Son travail finit, le nymphe calcula rapidement le coût de son travail, baissa de quelques pièces histoire de se faire sa propre pub, et l’annonça. L’hybride paya sans discuter, en laissant et bonus, et sortit sans un mot. Grayric considéra un instant le gain inattendu, puis haussa les épaules. Pas d’autres clients. Il s’occupa de ses comptes.
Les jours suivant, il travailla, comme d’habitude.

L’étrange client revint quelques jours plus tard, avec encore un sacré travail pour le forgeron. Et avec un tel coup dans la porte que le patron des lieux en plissa les yeux. Si son client lui fichait sa porte en l’air, il aurait tout intérêt à la rembourser, s’il voulait faire ce genre d’entrée.
Les dagues qu’il lui déposa attirèrent plus qu’un simple coup d’œil de la part de l’artisan, et le soupire qu’il lâcha en réponse à ce geste en dit long sur son avis. Cependant, et c’était peut-être le plus étonnant, il ne posa aucune question sur le sang qui les maculait. Quel intérêt de savoir si son client dépeçait des animaux ou tuait des habitants de la cité pour se remplir les poches ? Il n’était pas un justicier, ni un complice. Il faisait son travail quand on le payait, point.

Gray revint à son client, le considéra un instant sans s’attarder plus que de raison sur son œil gauche, puis prit les lames et alla à son matériel. L’hybride posa une question sur la porte du fond et posa ce qui avait tout l’air d’un pot-de-vin, que le nymphe ignora tout bonnement. Il ne prit même pas la peine de s’empresser de répondre.


« Vous devriez prendre plus soin de ces armes. Un jour, elles ne seront plus réparables à ce rythme. Les essuyer, ce n’est pas bien long, et ça évite pas mal d’ennui. »

Le jeune homme s’attelait à nettoyer le sang maculant les armes. Quelle plaie, le sang séché, il ne voulait pas s’en aller si facilement.

« Pensez-y, si vous ne voulez pas qu’elles vieillissent encore plus vite. »

Petite pause, rien à ajouter. Le forgeron laissa flotter le silence, un moment, alors qu’il s’attelait nettoyer et réparer. Il sentait encore le regard de son client dans son dos, et entendait son animal renifler. Apparemment, il n’avait pas l’air de vouloir lâcher l’affaire, avec sa question.

« Un simple couloir. Mes appartements privés, et la réserve. Dans tout les cas c’est interdit au publique. »

Réponse simple, claire, même si elle avait mit un moment à venir après le pot-de-vin. Après tout, il n’était pas vraiment du genre à vouloir dévoiler tous les aspects sa vie pour quelques pièces. Et puis, qu’est-ce qu’il voulait, ce type ? Pour soudoyer quelqu’un, il devait chercher une information quelconque. La question restait laquelle. La mystérieuse bande qui se servait du sous-sol de la forge pour leurs réunions, avant même que Grayric ne prenne la direction des lieux ? Était-ce là ce qu’il espérait obtenir ?
Manque de chance pour lui, le nymphe ne savait rien de bien croustillant, et se gardait bien de chercher à en savoir plus. Par peur ? Non, loin de là. Il se fichait surtout complètement de ce qui se passait là-dessous, tant que cela ne lui posait pas de problème pour son travail. Qu’ils jouent à ce qu’ils voulaient, tant qu’ils ne le dérangeaient pas tout allait pour le mieux.

Par contre, son client curieux, c’était une autre affaire. Moins simple, et tout n’irait pas pour le mieux s’il s’intéressait trop à cette porte et ce qu’il y avait au-delà.
Revenir en haut Aller en bas
Di
Di
Nombre de messages : 917
Race : Hybride Chacal
Poste : Ex Chasseur de Primes
Magie Contrôlée : Aera

Feuille de personnage
Puissance:
Un jour comme un autre... Ou pas. [Terminé] 968853leftbar880/1000Un jour comme un autre... Ou pas. [Terminé] 322195emptybarbleue  (880/1000)
Un jour comme un autre... Ou pas. [Terminé] Empty
MessageUn jour comme un autre... Ou pas. [Terminé] EmptyMer 3 Sep 2008 - 20:27

[HRP]c'est court, mais je n'ai rien d'autre à dire, j'en suis fort désolé...[/HRP]


Di prit une bouille amusée.

" - Je ne suis pas du public."

Une chose certaine, le Forgeron serrait l'un des seul à connaître son vrai visage, un visage qu'il cachait lorsqu'il était au cœur de la Planque. En disant ça, il espérait petit à petit lui mettre la puce à l'oreille. Il jeta un œil autour, puis s'approcha du Forgeron, bien assez pour qu'il entende ses murmures.

" - J'aimerais savoir qui passe ici, pour mettre à neuf quelle arme, quand... Tu n'auras qu'à tout noter pour me donner les informations lorsque je passerais les demander... et, ceci est un devoir que je te demande."

Il y allait franchement, sans sujet tabou. De toute manière, le Forgeron n'avait pas trente-six milles solutions. Il devait accepter cette demande. Di serra un client qui reviendra souvent.

" - Eh... mes armes resteront propres dorénavant."
http://ziokoh.deviantart.com/
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Un jour comme un autre... Ou pas. [Terminé] Empty
MessageUn jour comme un autre... Ou pas. [Terminé] EmptySam 6 Sep 2008 - 14:36

Pas du public, hein ? Soit l’hybride se surévaluait, soit il cachait quelque chose. Sans rien dire, il avait l’air d’en savoir beaucoup. Plus qu’il n’en disait. Il idée flotta dans la tête du forgeron. Était-il possible qu’il fasse partie de la bande du sous-sol et vienne vérifier l’implication de leur « hôte » ? Ce n’était pas à écarter, loin de là. Ce type était louche.
Et le fait qu’il s’approche pour chuchoter des instructions paraissait encore plus coller à cette seconde hypothèse, aux yeux de Gray. Ceci dit, il restait plutôt méfiant. Qui lui disait qu’il ne s’agissait pas de tout autre chose et d’un concours de circonstances ?


« Pourquoi tant de curiosité pour une simple forge ? » répondit le nymphe, aussi bas que son interlocuteur, feignant de ne rien savoir.

Pas question de prendre de risques inconsidérés. De plus, Grayric n’aimait pas qu’on fouine dans sa vie privée, alors noter scrupuleusement les allées et venus de ses clients pour un type louche dont il ne connaissait pas les intentions… Après tout, si le sang nettoyé sur les dagues était celui d’un habitant de la citée… Bon sang, Gray n’avait pas franchement envie que quelqu’un vienne enfoncer plusieurs centimètres d’acier dans les clients qui lui permettaient de faire tourner sa forge…
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Un jour comme un autre... Ou pas. [Terminé] Empty
MessageUn jour comme un autre... Ou pas. [Terminé] EmptyDim 14 Sep 2008 - 20:21

[HRP : Sujet terminé (ou avorté) ici sous demande de Di. ]
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Un jour comme un autre... Ou pas. [Terminé] Empty
MessageUn jour comme un autre... Ou pas. [Terminé] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

La Cité d'Elament :: Forum RPG Médiéval-Fantastique École  :: Hors Jeu :: Taverne du Troll Lavé :: Tartare :: Reliquats du Jeu-

 Sujets similaires

-
» une nuit comme tant d'autre..ou peut être pas...(libre svp!)
» un autre qui veux avoire de l'action
» Un humain... ou autre chose ?
» Passe d'une ruelle a l'autre
» Fin d'un voyage et début d'un autre