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 Là où règne le Néant! (Privé)

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MessageLà où règne le Néant! (Privé) EmptySam 14 Oct 2006 - 23:10

[N°2 Sirius Aberbald]

Sous un ciel ombragés de nuages noires, sous une pluie incessante et dense parsemés de fines gouttelettes de sang d'oiseaux et d'anges ayant survolés la zone à leur dépends, dans les profondeurs de l'immensité de cette forêt ténébreuse, hurlant des cris de guerre et autres hymnes belliqueux, se trouve un campement démoniaques, menés par le célèbre Dragon de l'Est, un majeur dont le seul point positif fut d'amasser tout un clan de diablotin, de corrompus et de démons mineurs dans cette vaste région.

Soudain dans ce vacarme assourdissant, le silence se fit. Un éclaireur revint du Nord en sprintant, affolés, apeurés, tellement effrayés qu'il en avait le souffle coupé. Cependant, avant même d'arriver dans la première ligne de camps, il fut traversé en un éclair par une épaisse brume aussi obscures que le Néant. Il resta figé sur place, mais il n'avait plus de bras et de corps, seules la tête restait paralysé dans les airs et les jambes qui retranscrivait toujours le mouvement de la course qu'avait prodiguait le malheureux.

Tous se mirent en garde, armes à la main, surpris par ce phénomène mais à travers leurs globes oculaires on ne pouvait y ressentir qu'une lueur de haine et de rage. Déployant leur énergie démoniaque et scannant la zone à la recherche d'une éventuelle présence, il y trouvèrent ni aura, ni bruit, ni odeur, aucun indice permettant de signaler une quelconque personne à part cette brume irrégulières sillonnant le lieu, ayant dévaster leur compagnon sans laisser une goutte de sang giclait, mais le suspens rompt au bout de quelques secondes.

S'approchant tranquillement de leur position, silencieux et sans énergie, n'émettant aucun signe de vie autre que ce corps grand et maigre qu'il déplaçait, apparu un être vêtu d'une longue cape vert sombre légère, lui donnant des allures fantomatiques, on ne pouvait le percevoir que par les yeux. Mais par ce simple fait, les esprits faibles qui constituaient majoritairement ce petit clan en était effrayé, paralysé par la peur, par la perfection de ses mouvements et de ses proportions corporels, par le fait qu'il traverse cette étrange brume sans se faire anéantir comme si il la maîtrisait, par ses yeux verts d'ancien elfe qui brillait avec une telle intensité sous la capuche qui lui couvrait le visage.

Infailliblement il avançait dans leur direction, jusqu'à s'arrêter devant la tente du soi-disant chef, qui se tenait devant, suppliant ses jambes de ne pas fuir ou de ne pas s'agenouiller face à cette être terrifiant, implorant ses cordes vocales d'émettre un son, une parole, une phrase dans ce silence morbide sans jamais y parvenir.

Quand à l'étranger, il le fixait avec mépris comme si il s'agissait d'une vermine, sans même y voir un quelconque potentiel, avec ses yeux empli d'une envie meurtrière de détruire ses nuisances. Il ôta sa capuche, laisser voir un visage fin, le crâne jadis recouvert de cheveux doré désormais brûlés qu'il dissimula rapidement par un chapeau de cuir verdâtre. D'une voie grave et ténébreuse, presque lointaine mais perçante, il s'exclama.


"Je me nomme Sirius Aberbald, Conseiller de Seigneur Long, servez ou retournez dans le Néant!" En même temps, il avait pointé du bout du majeur le centre du front de Dragon de l'Est qui, une fois le temps de parole de Sirius terminé, fut transpercé immédiatement par un fil de même texture que la brume, qui se sépara en plusieurs fils qui traversèrent sans exceptions tout les démons de cet endroit, comme une toile d'araignée où sont amassés des milliers de mouches. Cette technique commença alors à aspirer l'énergie de tout ses victimes, jusqu'à les piller de toutes leur ressources spirituelles. Une fois le processus terminé, sans même cramé, tout le campement ainsi que ses membres, fut réduit instantanément en cendre.

Une fois toutes l'énergie démoniaque regroupé en une sphère parfaite dans lequel circule un déluge infernale, ressemblant à une bille, Sirius l'enfonça dans une fiole qu'il boucha et replaça dans l'un de ses étuis sous sa tunique.


*Finalement! Ce fut par un clan aussi minable qu'on va pouvoir enclencher Sang du Lotus!*

Soudainement, Il ressentit la présence d'un ultime témoin de la scène, infiniment plus puissant, et plus intéressant que tout les cadavres réunis en ces lieux, dont l'énergie démoniaque n'avait rien de point commun avec ceux des démons normaux. Ils se ressemblaient, il n'émettait que peu de présence et se faisait silencieux, ils étaient habités par les mêmes sources de pouvoir, le néant et les ténèbres, et Sirius l'avait déjà remarqué parmi tous les subalternes d'Apharez comme étant le plus puissant ou du moins le plus subtil par le dosage de sa magie et des flux qui le traverse.

Il regroupa tout le Néant qu'il avait semé dans la forêt, laissant figé de nombreux arbres dépourvus de morceaux de troncs tout entiers. Autours de lui se forma un dôme où on ne pouvait le percevoir que ce soit par tout les sens possibles. Se dissipant au fil des secondes, cette capacité laissa apparaître cinq clones ténébreux, identique à l'original mais émettant de l'énergie aux contraire du véritable bras droit du Loup qui pouvait manipuler tout types d'énergie démoniaques, mais qui n'émettait de son corps aucune source de pouvoirs, à partir du Néant il pouvait tout manipuler car de ce lieu tout naît et seules les Quatre éléments échappe à sa règle. A tour de rôle il donna les missions à ses créatures.


*Retourne à Sun Black, Amène-y cette fiole! Et vous quatre! Formez un Bouclier de Feu Violet sur un périmètre de cinq cent mètre de côté, cela évitera d'avertir Elament de présence de conflit énergétique*

Une fois les ordres donnés, chacun se dispersa, l'un disparu en un éclair au loin, et les autres se positionnèrent en carré, et formèrent une barrière qui se prolongea jusqu'au ciel laissant apparaître une fine couche mauve presque opaque, signifiant désormais la séparation entre l'extérieur et l'intérieur, les deux étant différenciés par un simple fait, tout peut y sortir avec la permission des créateurs de cette protection, rien ne peut y entrer sous peine d'être réduit à l'état de cendre noirs. Depuis le regroupement de la Brume enfin de créer ses clones, à peine trente secondes s'était écoulé.

"Salutation Ibiis Nemrodus! Comment va la Caverne depuis notre première rencontre?" Sa voix était beaucoup moins ténébreuse mais imprégnés d'une froideur qui l'avait toujours caractérisait depuis sa transformation, il y a déjà trois cent ans.
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Iblîs Nemrodus
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MessageLà où règne le Néant! (Privé) EmptyLun 16 Oct 2006 - 22:28

Les fauves qui peuplaient la forêt Darke étaient nombreux. Leurs tanières étaient sans nombre, creusées partout dans les rochers, dans les troncs d'arbres séculaires ou dans les portes des ruines d'anciennes constructions englouties par la jungle. Mais, parmi tous ces trous noirs, il en existait un certain nombre qui étaient semblables et différentes. Semblables parce qu'elles ne différaient en rien des autres, en apparence. Différentes car elles n'étaient pas peuplées d'animaux. Au contraire, tous les êtres vivants de la forêt faisaient de larges détours pour les éviter. Un instinct sûr leur disait que ces entrées noires ne donnaient pas sur de confortables et sûres cachettes, mais qu'au contraire, elles renfermaient quelque chose de sombre et de mortel.

En fait, il s'agissait d'anciens tunnels qui remontaient de l'ancienne Cité, cette ville de jadis qui s'étendait depuis le rivage, c'est-à-dire les Grottes de Finduilas Sûrion, jusque loin dans les terres. Elle se trouvait autrefois à la surface, mais elle avait été engloutie pour une raison inconnue, et depuis elle dormait sous terre, immense et ténébreuse. Même les démons ne fréquentaient pas cet endroit, car ces lieux régnaient l'ombre, le silence et la mort.

Pourtant quelqu'un s'y rendait, puisqu'il avait émergé de l'un de ces couloirs quelques minutes avant l'arrivée du clan de démons errants. Debout à l'entrée du passage, à peine visible dans la pénombre de la forêt, il n'avait même pas pris la peine de dissimuler son aura, qui était de toute façon aussi imperceptible et diaphane à la lumière qu'elle était oppressante dans l'obscurité. Immobile, invisible, il avait contemplé la scène avec aussi peu d'intérêt qu'un humain contemple une fourmilière tout en réfléchissant.

Le plus étrange était qu'il semblait voir tout ceci malgré ses yeux clos. D'ailleurs, tout était inhabituel chez lui. Depuis sa silhouette anormalement grande et mince - il atteignait presque les deux mètres -, enveloppée dans un manteau sombre, jusqu'à ses traits trop réguliers pour être humains, ou même elfiques. Pas davantage n'était normale l'impassibilité effrayante de son visage. Malgré leur régularité, ces traits livides semblaient plus appartenir à une statue de pierre froide qu'à un être doué de vie. Ni, enfin, l'impression morbide et fascinante qui se dégageait autour de lui, cette sensation de froid mortel et pourtant presque hypnotique. En réalité, il émanait de lui quelque chose de plus monstrueux qu'un Scorpicore hérissé de griffes, de crocs et d'ailes membraneuses, pendant qu'il restait immobile au seuil de l'ombre. Quelque chose d'encore plus étranger, de plus froid, de plus inhumain.

Jusqu'à l'arrivée d'un nouveau personnage. Celui-ci ne mit pas longtemps à nettoyer la place : peut-être une trentaine de secondes après son arrivée, le calme était revenu sur la forêt, mais c'était le calme de la mort. Puis le nouveau venu, après avoir récolté toute trace d'énergie sur les lieux, matérialisa plusieurs formes en tissant le Néant. Une fugitive lueur d'intérêt vint animer le visage de marbre du spectateur. Si jaamais il avait pu avoir des doutes sur l'identité de ce sorier, ils auraient été balayés à présent. Seuls deux êtres au monde étaient capables de manier le néant à un tel niveau. Le premier était l'un des membres les plus puissants de la Tanière, le premier général de Long. Et il était bien placé pour savoir qui était l'autre.

Quatre des doubles de néant levèrent une barrière de magie, tandis que le dernier s'éloignait déjà, fendant l'air si rapidement qu'il était presque invisible à l'oeil nu. Levant la tête, l'être à la chevelure d'ébène scanna d'un seul regard la barrière de non-énergie avant de reporter son attention sur celui qui était à l'origine de toutes ces manifestations. Son visage n'exprimait ni contentement, ni colère.


"Aberbald..." murmura-t-il seulement quand celui-ci l'interpella.

Entre le début et la fin du mot, Iblîs se volatilisa de sa place, ne laissant derrière lui qu'un léger remous de magie sombre dans la structure de la réalité, pour réapparaître de la même façon devant Sirius, les yeux toujours clos.


"Et comment se porte la Tanière depuis la rencontre de nos dirigeants respectifs?"

Une question pour une question. Pure réthorique d'ailleurs, qui n'attendait pas de réponse, comme un jeu entre deux intelligences supérieures qui savent parfaitement à quoi s'en tenir, l'une et l'autre. Mais si tu sais que je sais que vous savez que nous savons... à quoi bon s'attarder sur le sujet. Sans la moindre chaleur, mais sans le moindre dédain non plus, comme on salue un égal qu'on respecte sans forcément l'aimer, le démon de nuit inclina brièvement la tête.

"Salutations, Sirius. Vous voilà bien loin des terres du Nord..."
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MessageLà où règne le Néant! (Privé) EmptyMer 18 Oct 2006 - 13:05

Scannant la zone quadrilée par ses clones, par toutes les perceptions possibles, usant de sa magie pour étudier toutes autres formes d'énergies environantes, aidé par l'Amplification des Sens mais n'égalisant pas son maître aux yeux scrutatoires, aucun mouvement, présence et matières organiques ou spirituelles ne pouvait lui échapper, et chacune même faible pouvait lui être utile, pour créer des illusions par exemple.

A partir du moment où le démon majeur réagit à son interpellation par message vocale, le sorcier le fixa d'un regard intense, traversant même les parois rocheuses sans les détruire. Par la souplesse, la finesse et la vitesse de son mouvement, par la faible quantité émis dans sa propulsion, sans faillir à la pression des Abîmes qu'exerçait Sirius en ces lieux, par la taille et la corpulence d'un équilibre aussi incroyable que le sien, par la différence de présence entre l'ombre qu'il projetait sur le sol et la lumière qui l'éclairait, Aberbald confirmait ses suppositions, non seulement ce spectateur avait une trempe supérieur à même un démon majeur, mais il semblait habité les ténèbres en son corps, lui donnant un aspect froid mais d'une extrême puissance, que ce soit physique, démoniaque ou spirituelle. A ce stade, impossible d'imaginer qu'il y a pourtant des êtres encores plus supérieurs aux deux grands protagonistes de cette scène.

Ce fut bel et bien Ibiis Nemrodus qui telle un loup solitaire, s'approcha en toutes discrétion face à lui. Lui jetant un regard froid sans mépris, sans le sous-estimait ou le surestimait, d'égla à égal, avec une pointe d'amusement zébrant ses expressions faciales dues aux paroles de son interlocuteur face à sa question. Il savait qu'il savait ce qu'il se passait dans la Caverne et réciproquement avec la Tanière, bien que cette dernière par son dynamisme, avait semble-t-il de nombreux membres éparpillait dans la région ne pouvant être vraiment reconnu comme semblabe, n'ayant pas les mêmes origines, le même potentiel, les mêmes corps, et le même type de pouvoirs et de maîtrise de la discrétion.

Néanmoins il répondit avec décontraction que seules des types de leur valeur pouvait se permettre en ces lieux aujourd'hui obscurcit par la marque du Loup, à la deuxième exclamation du grand démon, tout en ajustant sa taille avec du néant pour se mettre à la même taille que le future récépteur de ses paroles.


"Le Temps s'écoule et la nostalgie des barbaries commises dans cette région hivernale emplit le coeur des plus vaillants guerriers de notre clan! Mais la prochaine bataille semble promettre bien..."

Il s'interrompit brièvement et plaça son index gauche sous ses pieds et une créature ailé et hérissé de poils aussi dur que de l'acier fait de Néant apparut enfin de pénétrer dans les souterrains semble-t-il intéressant, qu'il venait de remarquer sous ses pieds et de les exmainer en sachant que l'oeil droit de Sirius était lié aux globes occulaires de chacune de ses oeuvres, tandis que l'autre ne cessait de fixer le Ténébreux Nemrodus, sans jamais perdre de vue le moindre de ses faits.

"Des choses! D'après les informations une certaine Padikiwo Félitzu, ange domination s'est sacrifié enfin de massacrer le chef démoniaque sous le nom de Atzehulpa ce qu'elle réussit à l'aide du tristement connu sabre Equilibrium, semble-t-il dans les souterrains longeant cette forêt. Savez-vous où se trouve la dernière position du clan de ce Majeur? Ainsi je pourrais y guider plus facilement mon Ragornis!"

A la fin de ses paroles, il retira ses doigts et se releva, faisant de nouveau face au démon d'Apharez, attendant sa prochaine réponse, tandis que la bestiole commençait à creuser dans des tunnels, dont la roche avait dévastés le passage sur des dizaines et dizaines de mètres, dues sûrement à un affrontement, à la recherche d'une éventuelle source de valeur quelques soit sa nature.
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Iblîs Nemrodus
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MessageLà où règne le Néant! (Privé) EmptyVen 20 Oct 2006 - 21:16

[Désolé, post un peu plat-bateau, mais après 10h de cours dans une journée... pale ]

Quelque part dans la forêt, un loup hurla. Iblîs tourna la tête dans la direction du son, et parut pendant quelques instants se refermer sur lui-même et sur ses pensées, au point de paraître avoir oublié Sirius. Ce cri sauvage et prolongé lui rapellait-il quelque chose de son passé? A vrai dire, ce n'était même pas sûr. Ses réactions étaient parfois déroutantes. Il était parfois capable de se désintéresser instantanément d'une situation importante, pour focaliser toute son attention sur quelque chose qui semblerait négligeable à la plupart des gens. Parfois, il semblait ausi inconstant qu'un enfant, comme si son esprit était trop "différent", sans son essence même, pour qu'il puisse se comporter de la même façon que les autres. Mais cette étrangeté constituait en fait le plus formidable des boucliers mentaux. Combinée avec son absence d'esprit compréhensible, il était absolument impossible de prévoir la moindre de ses réactions.

Cependant, cette absence de concentration ne diminuait pas son attention. A peine le mouvement de Sirius pour se baisser avait-il été esquissé, que les yeux sombres d'Iblîs étaient à nouveau fixés sur lui. Le temps de réaction, à échelle de temps normal, avait été absolument nul. Mais de toute manière, ce n'était pas une situation de combat. De manière générale, quand deux membres démoniaques de même rang se rencontraient, plus leur intelligence était élevée, moins ils avaient tendance à s'affronter. Il savait par expérience que dans 99% des cas où il tombait sur des démons inépendants pendant ses errances, cela se terminait en combat. Heureusement, il était tombé cette fois sur un être d'un niveau d'intelligence hors-normes, chez qui les pulsions primaires n'étaient de loin pas la motivation principale. Quoiqu'au fond, dans l'hypothèse improbable d'un combat, cela ne le rende que plus dangereux. Malgré l'attitude pacifique de Sirius, la méfiance d'Iblîs demeurait.

Il fit seulement onduler sa chevelure noire lorsque son interlocuteur évoqua le temps des guerres au Nord et l'imminence de la prochaine bataille. "semble promettre bien..." A vrai dire, lui n'était de loin pas aussi confiant. Quelque chose lui disait qu'il manquait quelque chose aux démons pour avoir la certitude de la victoire. Ce n'était pas le nombre, ni la puissance qui manquaient aux deux clans démoniaques majeurs. Mais pour que le doute s'évanouisse au fond du coeur d'Iblîs, il aurait fallu... quoi? Bonne question. Un élément infime peut-être, mais il ne savait pas définir quoi. C'était peut-être cela, au fond, qu'il cherchait en parcourant la région de long en large.


"Le clan de feu Atzehulpa?" répondit-il à la question qui lui était posée. "Il n'était pas assez fort pour survivre sans son chef. Ils se sont divisés. Une partie s'est dispersée sur la région et s'est faite décimer par les chasseurs de démons de la Cité. Une autre, assez importante, est restée cohérente et doit cheminer en ce moment dans le désert vers le sud, repartant de là où ils venaient. Quand au reste, ils ont foncé tête baissée dans les souterrains qui partent des grottes. Mais aucun n'en est ressorti."

Un sourire étrange apparut sur les lèvres d'Iblîs. Les sentiments comme le sadisme ou la cruauté n'y apparaissaient pas, étant donné que le mot émotions ne voulait pas dire grand-chose chez lui. Mais la froideur infinie qui s'en dégageait était tout aussi claire.

Puis, changeant de sujet, Iblîs se tourna vers l'endroit où Sirius avait généré une forme de vie à partir du néant. Tout autour, l'here noircissait déjà, car la magie employée contenait la mort à l'état pur, la Négation de la vie. Les mages des Ténèbres étaient peu nombreux, car cet art était le plus dangereux des magies démoniaques. Il fallait maîtriser la force noir que l'on invoquait, sans quoi elle vous dévorait. Mais à ce niveau de complexité, pour manipuler la magie d'ombre pareillement sans être submergé, il fallait soit posséder une immunité naturelle comme Iblîs, soit receler en soi-même des capacités exceptionelles. Tout être moins puissant qu'Aberbald aurait probablement été foudroyé par son propre sortilège...


"Votre créature ne trouvera rien à ramener ici, Sirius. Tout ce qu'il y a sous vos pieds, c'est l'ombre et la mort. Dans un certain sens, elles n'ont pas de prix, mais ce ne sont pas des richesses que vous pouvez vous approprier."
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MessageLà où règne le Néant! (Privé) EmptyVen 27 Oct 2006 - 16:56

En réalité, Sirius lui non plus ne semblait pas faire attention à son interlocuteur, seules ses paroles et une quelconque pulsation démoniaque l'intéressait chez lui. Son oreille gauche et son oeil droit, l'observation de l'aura était connectée avec le Ragornis, et ressentir ce qu'il traversait et ceux qu'ils rencontraient avaient une valeur plus importante pour la Tanière que la discussion avec un être, malgré tout, hors normes.

Etait-ce de l'ironie qu'on pouvait déceler dans la tonalité d'Ibiis ou simplement de l'ignorance dues à des années d'errance? Sous-estimait il le niveau de manipulation atteint par le "Sorcier à la cape noir", l'ombre et la Mort étaient deux des principales ressources du pouvoir de Aberbald, et pour son niveau il était facilement d'absorber tout énergie spirituelle en résultant. Sa bestiole possédait deux fonctions principales. La première était modelée selon l'objectif à atteindre, qui en ce moment fut celui de fouiller la terre, donc cette faculté lui permettait de creuser. La deuxième permettait d'aspirer toutes formes de vie qu'elle soit physique ou fantomatiques, neutre ou démoniaques, que seul la magie élémentaire pouvait résister à cette technique ténébreuse et ainsi réchapper aux doigts du marionnettiste qu'est le second de la Tanière.

Au bout de quelques minutes, le Ragornis, ou "Créature du Supérieur", entrain d'analyser toutes les matières qu'il détériorait avec une précision scientifique perça dans une galerie souterraine aux multiples embranchements menant tous aux même points comme les affluents d'un delta. Ce lieu se faisait lumineux d'une couleur brillante et rougeâtre pouvant penser qu'au loin les flammes brûlaient. En s'approchant de ce bout, supposés enflammés, la bestiole put apercevoir un spectacle rare aux yeux que lui avait offert Sirius lors des missions qu'il lui avait confié: Un monde figé, un temple sphérique de quatre portes indiquant les différents points cardinaux, sans fenêtre mais qui pointait à son sommet une petite cheminée sphériques, un embrasement qui ne cessait de consumer la bâtisse sans jamais réussir à la faire effondrer, un Feu éternel qui bloquait le temps, et l'indice était là au sol de ce dôme où avait été construit ce bâtiment religieux qui selon la forme laissait à croire qu'on s'y adonnait à l'idolâtrie d'un quelconque seigneur des Enfers, sûrement un être du Chaos. Des squelettes se trouvait là, paralysé sur place, dans un élan de fuite entourés par la cendre de leur chair à jamais immobile.

Ondulant au milieu de la foule d'adorateur en tenue de moines, le Ragornis arriva à hauteur de la première porte près de sa position d'arrivée et la défonça pour pénétrer dans la baraque enfin d'y jeter un coup d'oeil. N'oubliez pas qu'une créature née du Néant possède une capacité en traversant de la matière physique, celle de prendre de la longueur et de la consistance au fil des secondes, ainsi ces monstre ressemblait à d'immenses serpent ce qui était effectivement la cas actuel de la progéniture d'Aberbald.

Au centre de la scène se trouvaient deux personnes, l'une était carbonisés, les jambes et les bras devenus sables, les vêtements déchirés qui laissait entrevoir, à travers la chair entaillée et consumés, des dizaines d'insectes commençant à pourrir cet être de l'intérieur. Vu la carrure on pouvait aisément deviner qu'il fut jadis un démon majeur et vu la deuxième et vu la deuxième personne on pouvait affirmer qu'il devait s'agir d'Atzehulpa dans sa plus grande agonie, éternel et douloureuse.

La deuxième personne faisait face à ce cadavre, sa peau n'était pas calcinés par rapport aux autre victimes mais derrière elle en perpétuelle lévitation se trouvait un amas de cendres ayant la forme d'ailes, laissant porter à croire qu'il s'agissait d'une ange. Ses cheveux longs, sa peau soyeuse mais dont les traits caractérisaient une certain joie dissimulés par une froideur sûrement dues à une déformation professionnelle, le dernier mouvement enregistrés par le temps qui montrait une certaine souplesse dans le mouvement, qui montrait que ses mains rengainés une lame dans son fourreau attachés à la taille qui ne s'y trouvait d'ailleurs plus, du sang qui s'écoulait le long de son dos à partir d'une blessure près de la clavicule, point du corps particulièrement important pour la circulation des flux énergétiques, tout démontrait qu'il s'agissait d'une domination surdoués, et vu les circonstances actuelles, le rapprochement avec l'ange qu'on nommait sous le nom de Padikiwo Félitzu, ne se faisait que plus concret.

Rythmant cette scène d'un son monotone, on pouvait y entendre la musique particulière douce à l'oreille des démons aux sens affinés, celui du "Silence de la Victoire", celui qui normalement ne dure qu'un temps après la bataille, et qui en ces lieux aurait du se répéter éternellement si un Conseiller du Loup n'y avait pas laché sa plus belle oeuvre. En effet, Sirius fit quelques signes d'incantation, et à travers le corps de sa monstruosité liés au sien, il propagea une rupture de sort. Et tout s'écrasa, comme si tout ce qui vivait en cet endroit s'était retrouvé alourdi par l'atteinte d'être enfin libéré de cette position devenant, dans le prolongement de l'Eternel, insupportable à leur corps. Tout se réduis en cendres, sauf le Ragornis qui protégea la jeune femme de l'anéantissement de la structure. Pourquoi cet élan de protection? Parce qu'elle n'avait pas subi le même sort que les autres. Sûrement aidés par ces pouvoirs Terras, elle avait pu s'en sortir indemne à part cette blessure qui continua à la vider de son sang et de son énergie, la preuve, c'est qu'elle respirer avec douleur et qu'elle s'effondra seulement après quelques secondes après l'interruption du sortilège, par un soucis de fatigue.

Relevant la tête, elle put deviner ce qui se dressait au-dessus d'elle et cet avec tristesse qu'elle ne résista pas au destin qu'elle allait endurer et qu'elle devinait vu la qualité de création de la bestiole ténébreuse. Dans un mouvement vif et courbé, la créature avala d'un coup sec la jeune femme et se dégagea du dôme.

En quelques secondes, il perça la paroi et revint à la surface, à quelques centaines de mètres de la position des deux interlocuteurs. La scène s'était déroulée sur le pied seulement pendant une trentaine de secondes durant laquelle, Sirius était resté immobile et concentré sur l'évènement qui s'était produit et non sur les faits et gestes de l'Ancien Faucheur Rouge. Il fit rapprocher la créature qui diminuer rapidement de taille jusqu'à arriver à hauteur de son créateur, où il recracha la domination au pied d'Ibiis et se transforma immédiatement en manticore sous la demande télépathique de Sirius Abebald. D'un ton froid, il porta ses énoncés en direction de sa créature et de la jeune femme étalés au sol sans pour être autant inconsciente. Froid et direct, son ton était néanmoins zébrait d'une pointe de sarcasme à l'intention de Padikiwo.

"Tu n'as pas encore fini de vivre ma belle!...Ramène-la au Seigneur Loup puis va te reposer dans ma tente je suis de retour dans deux jours!"

Le Ragornis attrapa la jeune femme dans sa gueule et la jeta sur son dos où des lianes d'emprisonnement se formèrent enfin de l'empêcher de gesticuler durant le voyage. L'être désormais ailé, se cabra, prit son élan et telle un faucon décolla du sol à toutes vitesse et disparut à l'horizon, delà, avant d'arriver à SunBlack, il en avait pour trois jours.

Portant son regard au loin dans la direction du campement de la Tanière, il semblait impassible, et réfléchi, tout en reprenant son poids dans la conversation qu'il avait commencé avec le Marcheur de l'Ombre. Il avait un sourire froid aux lèvres, comme si les circonstances avait tourné en sa faveur.


"Ce monde finira par retourner dans le Néant et ainsi tout m'appartiendras, c'est pourquoi j'ai fait voeux de fidélité envers Kaho Long, le Faiseur de Tempêtes, le Loup Blanc, L'empereur de la Colère!"

Il prononçait ses paroles avec une sincérité effroyable, tout en marchant autours d'Ibiis, son regard de nouveau portait sur son regard qui laissait voir au travers de ses globes occullaires, le Noir du Néant, la profondeur la plus infini des Ténèbres, et la puissance des Abimes, ce qu'il appréciait particulièrement dans le physique du démon majeur en face de lui qu'il fixait du haut de son immense taille qui a quelques centimètres aurait pu égaler celle du Bras Droit d'Apharez. Malgré tout, il ne cessait de balayer la zone à la recherche d'un témoin, d'un ultime survivant du carnage efficace qu'il avait prodigué à partir de ses doigts de Mage.

Il en trouva, un et un seule, qui hurlait à la mort, au loin tel un loup, dont la résonnance portait à croire qu'il en était effectivement un, une technique pathétique d'illusion qui était pourtant éxécuté avec une grande prouesse. Malheureusement il ne pouvait vraiment lui accorder de l'importance, et Sirius lui lança ,sans effort de précision, un dard créé de l'Obscur, qui le transperça à la tête. Ainsi plus personne n'oserait les déranger.


"Je me demandais une question!! Lors de la Rencontre entre nos deux clans, j'ai senti un mépris de votre part, surtout celui d'Erkios, est-ce que par hasard vous ne sous-estimez pas la Tanière?"

Plus perçant fut son regard, plus glacial fut sa voie, une tel pensée n'avait, depuis le jour de leur rencontre, jamais cessé de lui trotter dans la tête, et ne pas avoir la réponse à cet propabilité d'être considéré comme inférieur à la Caverne lui donner envie de vomir dans un sac, surtout si ce sac s'appelait Apharez. Le Clan du Loup n'avait jamais servi aux démons, uniquement que comme poudre à canon. Toutes l'énergie accumulés, tous les savoirs elfiques et angéliques usurpés, tous les produits, poisons, armes, vêtements et parchemin qu'il avait volés, ce n'était pas que du vent.

Elle avait fait un milliers de mythes et de légendes à leur sujet, cette Tanière, racontant leur puissance, leur supériorité numérique et énergétique, leurs batailles ensanglantées, le pillage et la destruction des Terre du Nord qui leur avait permit d'accumuler assez de force pour se montrer à la réputation qu'il avait forgé et de la Terreur qu'ils avaient inspiré et des ennemis qu'il allaient affronter, Elament, Luxania, et Otulin. Les démons sous les ordres du Maître du Vent, n'était pas à sous-estimer malgré le potentiel des habitants de la cité et démons déjà en place.
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MessageLà où règne le Néant! (Privé) EmptyLun 6 Nov 2006 - 22:20

[Hooo... tu le cherches, l'Iblîs, là!! Eh ben, tu vas le trouver! Razz mouahahaha]


Lorsque le corps de Padikiwo fut ramené à la surface par le Ragornis, les yeux froids d'Iblîs la considérèrent un instant. Ainsi, le combat final ne s'était pas fini à l'entrée des souterrains, mais s'était donc continué à travers le sous-sol pour arriver enfin dans l'un des Temples du chaos. Non que la Caverne ignorât son existence, mais à l'époque où elle avait envoyé Iblîs l'examiner (car il était l'un des rares à pouvoir impunément pénétrer sous un champ de temps figé généré par une Flamme d'Eternité), il était vide et abandonné, aussi s'en était-elle désintéressée. Atzehulpa partageait visiblement cette capacité, pour une raison précise : lui-même se battait en manipulant le temps à petite échelle. Sans doute avait-il entraîné son adveraire ici, volontairement ou non, et le champ de stase s'était-il refermé à l'instant où les pouvoirs du démon mourant avaient cessé de le bloquer. Il ne devait d'ailleurs probablement rien rester de changé dans le Temple. Néanmoins... néanmoins, il pouvait être intéressant de jeter un coup d'oeil à ce qui s'était passé dessous.

Ses iris flamboyèrent un instant, tandis que l'aura du démon noir semblait soudain inonder l'air et le sol. C'était quelque chose d'unique et d'impossible à reproduire. Il n'était pas obligé, lui, de tisser une créature semi-matérielle, aussi complexe soit-elle, pour aller explorer les profondeurs. A quoi bon une technique aussi aussi basique. Tout est relatif certes, mais du point de vue d'Iblîs, c'était le seul qualificatif que méritait cette manipulation. Les créatures issues du non-être étaient utiles en combat à cause de leurs pouvoirs très mal connus et toujours surprenants. Mais les utiliser pour une exploration souterraine... un risible gâchis. Sur le coup, il avait cru que son interlocuteur la destinait à un usage un peu plus intelligent que la recherche et le transport. Mais visiblement, il s'était trompé.

Les Ténèbres qui dormaient au creux de chaque parcelle d'obscurité souterraine s'éveillèrent soudain à l'appel de leur maître. S'étendant comme de longs tentacules à travers le rocher, qu'elles noircissaient au passage mais traversaient sans même le briser, ces lignes d'énergies noire remontèrent jusqu'à la sirface et se connectèrent à l'aura d'Iblîs. Leurs extrémités descendaient jusqu'au Temple et même plus bas, le connectant directement à ces lieux emplis d'Ombre. Tous deux étaient faits de la même matière, et ils contituaient un seul et unique corps. Il était une parcelle des Ténèbres d'En-Bas - non, quand elle s'éveillait sous l'effet de son aura, l'obscurité d'en-bas devenait Iblîs lui-même. C'était comme si en réveillant l'Ombre au coeur de la Pierre, il ajoutait directement un nouveau membre à son corps, un membre qui pouvait mesurer des centaines de mètres sur les trois dimensions, dont il ressentait les moindres parcelles aussi totalement que celles d'un bras ou d'une jambe.
En une infime fraction de seconde - bien moins que le temps qu'avait mis le Ragornis pour simplement parvenir à cette profondeur - ses perceptions s'étendirent jusqu'au temple, balayèrent le lieu, constatèrent que toute vie et toute magie l'avait déserté lorsque la rupture de sort propagée par Sirius avait détruit le champ et laissé le temps reprendre son cours, et lui permirent d'arriver à la conclusion qu'il avait voulu vérifier quand il avait vu la jeune Domination. Ayant appris ce qu'il voulait savoir, l'enfant des l'abîmes coupa instantanément son emprise énergétique, rompit le contact et laissa les Ténèbres se rendormir de leur sommeil sans rêves.

Le tout n'avait pas été accompli à la vitesse du son mais bien plutôt à celle de la pensée. Quand la flamme noire du Vrai Pouvoir de l'Ombre s'éteignit dans ses prunelles, le Ragornis finissait sa transformation en Manticore. Cette vitesse n'avait pas été usée pour impressionner Sirius, mais bien parce que s'il y avait bien une chose qu'Iblîs détestait, c'était perdre son temps. Il avait d'ailleurs l'impression de ne faire que cela depuis le début de leur rencontre. Décidément, les évènements étaient loin en-dessous de ses espérances.

Son assurance se ternit pourtant quand il rencontra le sourire de victoire de Sirius, ce qui se traduisit par un plissement de paupières. Le masque de cire qui lui servait de visage commença à se troubler quand il entendit les ordres qu'il donnait à sa créature. Et même s'il ne bougea pas quand le sorcier à la cape noire tua bien inutilement le dernier être vivant de cette partie de la forêt, ce masque qui dissimulait ses émotions se fissura complètement à l'ouïe des paroles soi-disant prophétiques qui sortirent de la bouche de son interlocuteur. Lentement, une expression commença à apparaître sur son visage habituellement de marbre. Mais quand Sirius eut finalement achevé sa question concernant ce qu'il avait naïvement cru comprendre des pensées de la Caverne, cette expression apparut clairement sur son visage.

C'était de la ... consternation.

Un instant, il eut un terrible doute. Est-ce que par hasard, par une habile manoeuvre, son vis-à-vis aurait tenté d'utiliser l'un des rares éléments qui était totalement au-delà de la compréhension du second d'Apharez? Est-ce qu'il aurait tenté... de faire de l'humour? C'était à espérer pour lui, même si cela signifierait qu'en fin de compte le sorcier noir était plus subtil donc plus dangereux qu'il n'y paraissait. Parce que dans le cas contraire... mais non, voyons, cela ne pouvait être qu'une ironie...

...eh bien apparemment, non. L'expression de froideur dans le regard de Sirius (qui visiblement n'avait pas l'air de réaliser qu'un regard d'elfe fut-il perverti, ne pouvait rivaliser avec l'expression inhumaine de l'un des démons des origines) le convainquit d'une chose. Ce n'était pas de l'humour, il se prenait véritablement au sérieux! ... C'est bien cela. Positivement consternant. Mentalement, il compta. Doublement, non... triplement consternant. En trois répliques, il avait réussi à placer trois non-sens si impressionnants qu'il avait même fait douter Iblîs. Celui-ci considéra le sorcier avec une expression qui trahissait une sincère surprise, qui redevint rapidement de pierre.


"Vous êtes décevant, Sirius. Comme Mage, comme Conseiller et comme Démon Ténébreux."

Son regard se détourna du second de la Tanière, pour aller se fixer sur la portion du ciel où s'éloignait la créature de Sirius, là où celui-ci avait regardé avec tant d'attention tout à l'heure. Ainsi, là était bel et bien la direction du campement de la Tanière. Mais le problème n'était - ô combien - pas là.

"Comme mage, je suis déçu de vous voir ignorer un détail concernant les champs d'intemporalité d'où vous avez retiré cet... ange. S'ils sont détruits par une rupture de sort comme la vôtre et non défaits par les mots de désenchantement appropriés, tout ce qui se trouve à l'intérieur est coupé du cours du temps et condamné à se désintégrer dans un délai plus ou moins court. Si l'un des éléments est par hasard encore en vie et sain d'esprit, il maintiendra son intégralité corporelle jusqu'à la première fois qu'il s'endorme ou perde conscience. Mais il suffit que son esprit cesse de maintenir sa cohésion pendant une seconde... A cet instant, les atomes de son corps seront rattrappés par le temps passé et se désintégreront."

Fermant les yeux un instant, il projeta à nouveau ses perceptions, que la barrière de Feu Violet n'arrêtait pas plus que si elle n'existait pas. La présence floue et artificielle du Manticore ailé était toujours là, fendant l'air avec vélocité, mais sur son dos, la seconde présence s'était éteinte doucement. Iblîs se concentra, obligé d'invoquer plus d'énergie, mais c'était nécessaire pour une ultime et infaillible vérification. Il ne s'agissait pas d'une illusion qui serait d'ailleurs d'ailleurs fort inutile. Sur le dos du Manticore, ne restait que quelques poussières infimes... remarquez, sans doute Sirius avait-il eu l'intelligence de prendre une copie mentale de l'esprit de Padikiwo. C'était du moins à espérer pour la réputation de la Tanière.

"Comme Conseiller, je déplore vos paroles" reprit le grand démon en fixant à nouveau les yeux dangereux d'Aberbald. "Erkios quoique puissant est jeune, et je ne pensais pas rencontrer chez vous une telle obsession à propos d'un écart de comportement. Mais surtout, vous devriez savoir que croire le mépris et le respect inconciliables, est un non-sens absolu pour un démon digne de ce nom. Je méprise profondément votre maître pour ses manières, c'est juste. Mais je le respecte pour sa puissance. Nous méprisons la Tanière pour bien des raisons. Mais ni moi, ni Apharez ne sous-estimons sa puissance."

Un sorcier qui brisait sans réfléchir aux conséquences un dangereux champ d'intemporalité... c'était décevant. Un conseiller de clan qui attachait une telle importance à des attitudes lors d'une discussion, sans même prendre garde à l'ambivalence de sentiment qui caractérisait les démons... c'était consternant. Un politicien qui semblait ignorer le sens du mot réthorique dans ce jeu de sophismes qu'on nommait politique, au point d'ailleurs d'utiliser la locution absurde "je me demandais une question"... c'était atterrant. Mais il y avait plus grave, beaucoup plus grave pour Iblîs. Quelque chose qui avait le don de le faie réagir bien plus que l'échec (ou le succès?) de récupération d'un prisonnier ange ou des querelles politiques dont au fond il se moquait royalement. Ses yeux d'obsidienne luisirent d'un éclat perçant, tandis qu'il fixait l'ex-Elfe avec incrédulité.

"Mais surtout, Sirius, comme Démon ténébreux... vous rêvez d'un monde retourné au Néant? Un monde qui vous appartienne? Dites-moi Sirius, connaissez-vous vraiment ce que sont les Ténèbres?"
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MessageLà où règne le Néant! (Privé) EmptyMer 8 Nov 2006 - 14:01

[Hj: Non mais!]

Un sourire apparut au fil et à mesure des paroles, sur les lèvres de Sirius, on pouvait y lire une certaine froideur mais un amusement sans limite, visiblement certaines choses échappait au seconde de la Caverne malgré toutes ses capacités aussi fulgurantes qu’impressionnantes. De ses yeux, il ne cessait de l’observer, ses expressions, son comportement, l’énergie qu’il prodiguait et les effets que cela avait sur les ombres, il ressentait ce que le Ragornis avait perçu entrain d’observer sur son dos, il regardait absolument toute la situation, et tira une conclusion, son interlocuteur se révélait avoir un taux assez élevé de failles. Heureusement d’ailleurs pour ce dernier, qu’il était un ancien Seigneur Démon, sinon Maître Long aura pu transcender tous ses petits problèmes d’un simple coup d’œil.

Il s’était cru bon de prodiguer cette faculté pour sonder les souterrains, enfin de montrer qu’il y avait plus rapide que d’y envoyer une créature, mais au contraire, le Ragornis ressemblait du point de vue d’Aberbald, comme son animal de compagnon, son enfant et sa plus belle œuvre, il avait besoin d’entraînement pour se fortifier, pour apprendre à se gérer seul et se métamorphoser sans avoir besoin de l’aide de son créateur. En plus, ils possédaient une différence absolu au niveau de leur capacité et le seul fait de comparer Sirius à un démon ténébreux en était la preuve la plus flagrante de l’erreur du Marcheur d’Ombre, mais sur ce sujet, le mage à la cape noir ira lui dire un petit mot.

Ensuite, son homologue démoniaque s’était cru bon d’aller regarder ce qu’il y a avait sur la fourrure du manticore, deuxième erreur. Les lianes qui emprisonnaient Padikiwo, cette jeune ange domination, s’étaient au fil des secondes transformaient en une couche homogène qui finit par la recouvrir totalement, et fusionner finalement avec le corps de la bête donnant l’impression que l’aura de la jeune femme s’éteignait peu à peu. Désormais la jeune fille fut en état de Repos, à l’intérieur de la bête marqué par le sceau du Loup, l’un des plus puissants sorts démoniaques qui relie tout à Kaho Long ce qui empêche toutes choses ensorcelées, de recevoir les effets secondaires, néanmoins lors de la manipulation des lianes en draps, cela n’avait pas été assez rapide pour sauver l’index droit, de la jeune femme, qui était devenu finalement cendres. Et puis la jeune prisonnière était Terra et tenait plus à la vie qu’à son honneur, impossible qu’elle se suicide ou se désagrège d’une façon aussi vif que le reste de ceux consumés par les Flammes Eternels. Une fois aux plages de SunBlack, elle recevra elle aussi le sceau du Loup ce qui l’immunisera contre ce maléfice.

Ensuite il y avait le fait qu’Erkios était encore jeune et pourtant très puissant, mais sa faille semblait montrer qu’il n’arrivait pas à se comparer aux plus puissants que lui et semblait ne pas rester à sa place, si toutes la rencontre avec les membres du Haut-Conseil n’avait pas été une Illusion, le jeune démon majeur aurait déjà eu plusieurs séquelles et serait peut-être déjà mort suite à ses paroles. A l’évidence, le commandant de la Caverne rempli d’arrogance possédait un problème trop grave à son statut et qu’il devrait corriger, mais peu importe pour Sirius et ses acolytes, après tout ils n’étaient qu’alliés avec Apharez et ses subalternes. Mais au point de vue des comportements, l’humilité que cela avait prouvé de la part de la Maîtresse des Enfers et de son bras droit, avait été purement écœurant au point qu’il n’avait pas l’impression d’avoir de l’estime pour le Clan du Loup.

Les dernières paroles du ténébreux Nemrodus avaient en même temps rassuré et énervé le deuxième de la Tanière. Il le trouvait tellement pathétique dans ce raisonnement où les arguments n’avait point de pilier assez solides pour les prononcer en de tels circonstances. Ibiis le trouvait pitoyable, mais qu’elle était donc ce sentiment encore pire, qui se frayait un chemin dans son esprit, envers Nemrodus. Peut-être avait-il mal formulé ses paroles, mais son interlocuteur aurait du comprendre les sous-entendus, mais non seulement la magie produit par ses deux mages étaient antagonistes par leur fonctionnement. Le Néant et les ténèbres ne devait pas être confondu par leur définition et c’était bien le problème de la conversation. Il marcha lentement autours de cette présence démoniaque, il ne cessait jamais d’analyser, toutes ses apparences, tout ce qui émanait de lui, énergie, puissance et autre sensations. Et pendant un temps il fixa droit dans les yeux cet étrange personnage et pénétra au plus profond de ses abîmes au-delà de ses globes oculaires, et il put percevoir cette lueur aussi rougeâtre qu’une goutte de sang, aussi brillante qu’elle était infime par la taille. Etait-ce cela qu’avait pu voir Kaho Long de ses yeux scrutatrices ? A cet pensée, son regard se fit plus perçant envers son soi-disant égal, et il lui sourit d’une façon aussi glacial qu’une grotte dans les Terres du Nord en pleine période hivernal, ses traits faciales pouvait démontrer une assurance dissimulée et quelques choses qui allaient au-delà de tout ce que pouvait identifier Iblis.


« Mon chère Nemrodus, vous devenez vieux ma parole! Mes facultés et celle de mon clan ne sont pas aussi faibles pour laisser crever une telle opportunité ! N’ayez pas la prétention de m’apprendre quoi que ce soit à part des détails géographiques et des informations sur les habitants de cette région ! Le Néant, c’est de là que tout naît, que toutes énergies universelles doit passer l’épreuve de la Puissance si elle veut pouvoir se développer et se protéger de la destruction, c’est un endroit sans limite de temps et d’espace, parsemées de nombreuses lumières qui s’éteignent plus vite qu’elle ne s’allume. Les ténèbres, c’est les morceaux de Néant qui se trouve en ce monde usant de l’Ombre, du Silence, de la Mort, de la Nuit pour se répandre. Les ténèbres ne sont pas mon domaine, mais certaines techniques sont plus puissantes que vos tours, mais j’ai encore le temps de les dévoiler. Désolé de mettre mal formulé, quand les démons régneront, il n’y aura presque plus de bouclier entre ce monde et le Néant, et je peux, former une protection suffisante. Une maxime dit : « On domine ce que l’on peut détruire », c’est pourquoi je pourrais dominer ce monde, ne comprenez-vous pas ? »

Trouvant qu’il en avait assez dit pour le moment, il détourna son regard en direction des plages de SunBlack, et prodigua un vortex dans lequel il pénétra son bras, soudain au creux de la paume de la main qui prolongeait ce membre, apparut un œil, au-dessus d’eux se trouvait l’autre bout du vortex, delà il pouvait voir tout ce que pouvait pratiquer son interlocuteur contre lui, de façon physique. D’une manière énergétique, ses sens aiguisés pouvait ressentir les pouvoirs que pouvait prodiguer Iblis, du plus profond de la Terre aux plus lointain des images. A l’intérieur du Mur formés par ses quatre clones, il pouvait tout percevoir, l’ultime défense que seul une vitesse ou une puissance très dense pouvait anéantir, La deuxième perceptions la plus utile après celle de Kaho Long. Et Iblis se trouvait exactement à l’intérieur du cube, ne comprenait-il pas ce qu’il se passait et ce qui pourrait se passer si ses jugements ne se faisait pas assez subtiles? Plus le temps passait et plus il était facile pour Sirius de manipuler ce qui se trouvait entre les parois de cette technique.

Delà vient la différence la plus totale entre les deux types de pouvoirs, entre les les mages des ténèbres et les sorciers du Néant. Pour les Ténèbres, l'énergie manipulait se trouvait déjà dans la nature, tandis, ce que l'énergie provenant directement des Abîmes, devait se propager avant de pouvoir être manipuler. Et ce dernier type de magie démoniaque ne possédait pas le point faible de ne pas résister à la lumière. Elle possédait aussi le fait d'être inimitables par ses caractéristiques, cependant sur certains points elle pouvait être communes à la Sorcellerie des Ténèbres. Peut-être cela donnait l'impression à Iblis d'être similaire au second de la Tanière, mais non selon leur point de vue dégiversaient, mais leur potentiel aussi.
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